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 Voici venu le temps des rires et des chants

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MessageSujet: Voici venu le temps des rires et des chants   Voici venu le temps des rires et des chants I_icon_minitimeMar 10 Sep - 14:09




4 octobre 802
Voici venu le temps des rires et des chants
Mais à Lorgol, c'est pas tous les jours le printemps


  •  Nom des participants : Anthim d'Erebor et Eleonor Fiervent
  • Statut du sujet : Privé
  • Date : 4 octobre 802
  • Moment de la journée & météo : Fin d'après-midi, le temps est légèrement couvert, il fait frais.
  • Saison 2, chapitre 1





Dernière édition par Eléonore Fiervent le Mer 11 Sep - 14:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Voici venu le temps des rires et des chants   Voici venu le temps des rires et des chants I_icon_minitimeMer 11 Sep - 14:26

Eléonore avait cessé de ruminer. Puisque Balian préférait courir après les blondes à travers Arven, elle, elle restait dans l'ancienne capitale, maintenant en ruine, de ce qui avait été l'Empire d'Augustus ; et elle se plaisait à se promener dans les rues. Oh bien sûr, le spectacle n'avait rien de réjouissant et ça ne ressemblait pas franchement à du tourisme : des bâtisses effondrées sur elle-même, des enfants mendiant et courant pieds-nus sur les pavés, des processions entières qui pleuraient leurs morts ou les disparus. Mais il semblait aussi que peu à peu, la vie reprenait son cours malgré tout. Ici et là, on s'organisait pour reconstruire ce qui avait été anéanti.

Pourtant, elle n'avait pas cessé de tempêter, d'enchaîner des chapelets de jurons tous plus odieux les uns que les autres (mais bien souvent, elle les hurlait dans son for intérieur), de marmonner et de bouder (oui, oui, de bouder), quand Balian lui avait annoncé qu'au lieu d'aller en Erebor comme prévu, il se rendrait à Lorgol pour trouver une fille qui hantait ses rêves depuis quelques temps et qu'il voulait retrouver. La jeune femme avait regardé son ami d'enfance, interloquée, mais n'avait pas ri ; le ton sérieux employé par le jeune noble l'avait empêchée de se moquer de lui. Et bon grès, mal grès (surtout mal grès...), la jeune femme avait suivi son fiancé. Parce qu'au delà de tout, elle ne concevait pas de jouer les fiancée éplorée attendant sagement à la maison le retour du bien aimé pour enfin commencer à vivre. Eléonore n'avait pas attendu d'être fiancée à son meilleur ami pour profiter de la vie et de croquer à pleines dents dedans. Elle connaissait chaque rue, chaque recoin de Souffleciel, où elle courrait depuis son enfance -au grand damne de son père- avec les garçons du coin. Partir à la découverte de Lorgol lui semblait plein de promesses et une perspective suffisamment  réjouissante pour arrêter de râler. Un peu.

Son caractère, elle le devait à sa mère et sa jeunesse intrépide qui lui ne lui donnaient qu'une vague appréciation de la bienséance et des bonnes manières. Oh, polie la jeune femme l'était, éduquée aussi, par ailleurs, mais quand il s'agissait d'émettre un avis, surtout quand on ne lui demandait pas, elle ne se faisait jamais prier. On murmurait souvent qu'elle était plus farouche qu'une Ambrosia et ce n'était sûrement pas pour plaire à son père... C'est ainsi que depuis presque une demi heure, la jeune femme débattait le prix d'une babiole fort jolie, mais qui ne valait sûrement pas le prix qu'on lui en demandait, trois fleurons d'or était un prix qu'elle se refusait à mettre. Et comme toute commerçante aguerrie, Éléonore négociait et ne lâchait rien.

Les bras croisés sur sa poitrine, la jeune femme commençait néanmoins à perdre patience. D'où sortait cette bourrique qui refusait de jouer le jeu et de marchander ! Finalement, la jeune Cielsombroise abdiqua, refusant de payer le prix qu'on lui demandait.

Son humeur un peu entachée, elle continua à déambuler dans les rues de Lorgol, s'imaginant parfois grimper à certaines des hautes bâtisses qui s'y dressait. Le nez en l'air, occupée à tenter de déméler l'imbroglio architectural d'un bâtiment préservé par la chute de Dragonvale, elle bouscula quelqu'un, ou quelqu'un la bouscula. Agacée, elle leva les yeux vers l'homme qui partait déjà sans rien dire.

« Et vous excuser vous arracherez la langue ? C'est pas parce que vous portez une particule dans votre non de famille que vous devez oublier les bases de votre éducation ! », lâcha-t-elle, ignorant totalement à qui elle s'adressait et dans l'instant, s'en désintéressait profondément. Noble ou miséreux, l'humeur de la jeune ne supportait pas d'être contrarié à cet instant précis, trop agacée de ne pas avoir réussi à remporter ce qu'elle voulait.
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Anthim d'Erebor
Anthim d'Erebor
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MessageSujet: Re: Voici venu le temps des rires et des chants   Voici venu le temps des rires et des chants I_icon_minitimeMer 25 Sep - 17:17

Lourdes sensations, il ne savait plus vraiment qui il était. Était-il toujours Anthim d'Erebor ou bien cette affreuse dragonne, qui en lui s'était depuis quelques semaines emparée de son esprit dans l'idée de le contrôler. De fait, cela marchait plutôt bien puisque le prince ne savait plus vraiment qui il était et où il se trouvait. Sa perception des choses avait durement changé depuis la chute présente presque un mois plus tôt, et en si peu de temps, la vie du jeune homme avait changé du tout au tout, et pas en bien malheureusement. Si la chute avait ce quelque chose de positif de voir le tyran hors du trône d'Arven, la suite qui en avait découlé n'était en aucun cas bien. Assez vite, Anthim avait appréhendé les évènements, l'instabilité des duchés à redevenir royaume et reprendre leur indépendance. Lui même avait d'ailleurs pour projet de déclarer une guerre sans merci à Sombreciel pour les derniers tords que le Roi Castiel lui avait fait, à savoir voler sa fiancée et l'épouser quelques semaines après. Si il n'y avait eut que Aliénor cela dit, peut être le prince aurait-il réfléchit à deux fois avant d'avoir l'envie d'une guerre, mais c'était surtout pour le vol des montagnes de Sinsarelle au sud qui l'avait décidé. Même si bien sur il savait ce choix inconsidéré, mais qu'importe, c'était la colère et la haine qui le guidait. Et c'était sans parler de cette vague de magie destructrice qui était tombée sur les hommes en la personne des dragons. Si le jeune homme avait eut bien du mal à y croire dans un premier temps, il commençait sérieusement à remettre en question tous ses aprioris, si ce n'était les oublier complètement pour formuler un nouveau raisonnement. Si bien sur on lui en laissait l'occasion, et aux vues de la dragonne qu'il avait écopé, une certaine Obsession, il doutait d'en avoir vraiment le temps. Elle n'était pour l'instant pas méchante – quoiqu'il ne doutait pas de cette capacité chez elle – mais avait la fâcheuse manie de se prendre d'autorité. Et hélas pour Anthim, il n'avait pas toujours la force de la repousser, voir même n'y arrivait jamais.

Jusqu'ici il n'avait jamais comprit ce qu'elle voulait faire. C'était sur le chemin d'Erebor qu'il s'était lâchement fait piéger, et depuis son cheminement avait été... vague. Lui même n'aurait su dire vraiment ce qu'il avait fait, peut être parce que ses souvenirs étaient encore flous. Ou bien absents. En tous les cas le résultat était le même, il ne savait pas ce qu'il faisait de nouveau à Lorgol. Mais il avait prit conscience d'une chose, c'était bien lui qui faisait bouger son corps, et pas une autre présence. En un sens, ça lui semblait presque étrange de retrouver ces sensations, et il cru un instant rêver, jusqu'à finalement retrouver ces gestes du commun, encrés en lui et qui jamais ne pouvaient s'oublier. Mais il marchait, errant sans but dans la capitale déchue, instable, sans savoir ce qui l'avait mené ici. La vie avait reprit son cours, et c'était les voleurs (de ce qu'il entendait ici et là) qui avaient reprit les rênes. Cela ne faisait plus ni chaud ni froid à Anthim. Il était si épuisé que sous ses yeux naissait des cernes marquées presque d'un noir profond. Si l'héritier d'Erebor avait toujours connu une réputation de ténébreux, ce n'était en ce jour pas celle ci qui ressortait sur ses traits. Quelle bassesse de tomber ici, alors qu'il aurait déjà du être aux côtés de son père à veiller sur Erebor... les choses ne tournaient pas rond, et il le savait parfaitement. Pour peu qu'il puisse, il aurait couru en direction de la frontière, mais ce n'était pas dans les projets d'Obsession. Elle semblait vouloir se rapprocher avec ferveur de quelque chose, il n'aurait su dire quoi. Et son instinct lui sommait de ne pas s'y intéresser.

Il s'intéressait assez peu de savoir où il allait finalement, puisqu'il se doutait que bientôt ce ne serait plus à lui d'en décider. La force de ses pensées en avait cruellement prit un coup et la volonté l'avait en quelque sorte abandonnée. Les rues étaient certes animées, mais c'était à peine Anthim le voyait. Quelque chose le bouscula – ou peut être était-ce lui – et il s'en moqua éperdument. Et si la femme qui lui était rentrée dedans n'avait pas manifestée son mécontentement, il faut le dire d'une manière assez particulière, le prince ne se serait pas offusqué de ce petit accrochage. Mais au delà de la fatigue, il y avait encore la fierté, et il n'allait pas se laisser parler ainsi, pas lui le prince héritier d'Erebor, pour un simple malentendu !

« Et ce n'est pas parce que vous n'en avait pas que vous devez oublier vous même les règles de politesse, mademoiselle. Demander avec plus de retenu et de sympathie vous aurez valu des excuses de ma part. La prochaine fois vous vous en souviendrez. » Il n'esquissa même pas un signe de salut qu'il s'éloigna, bien plus réveillé que les secondes qui avaient précédé, et bien plus irrité aussi. Au moins, cette intermède l'avait sorti de sa torpeur. Une bonne chose... pas vrai ?
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