L'extérieur

Le chemin flottant

L’œuf *-* (même si je sens que c'est pas une bonne idée xD)

Je continue de le tenir (et me prend un éclat dans la tronche (a))

Est-ce possible ? Même au delà de tous les rêves, Ermengarde n'aurait jamais cru un jour voir la sublime académie de magie Dragonvale d'aussi près. Elle ignorait bien la cause de ce qui l'avait mené ici, mais elle le bénissait intérieurement de lui donner une nouvelle chance de visiter ces lieux qui avaient hanté des décennies durant son existence et son sommeil. Arrivé dans ce grand hall, elle ne parvenait pas à détacher ses yeux des décors, des dorures, des arches et des gravures, des escaliers immenses et même des bruits qui de partout se murmuraient. Ici et là, de la musique, d'autre lieu, un chant et un pleure. Se mélangeait aussi les froids vent de l'extérieur à la douce et chaude magie qui régnait en ces lieux. La comtesse ne savait plus où donner de ses yeux, et elle regrettait de ne pouvoir tout visiter, et qu'un choix allait s'offrir à elle, hélas. Une dernière fois elle jeta un œil émerveillé à cette architecture sacrée, comme si elle était en quelques fractions de secondes redevenue cette enfants de l'Audacia qui babillait de joie au première vague un peu forte qui faisaient tanguer la coque. Elle se dirigea vers l'extérieur, bien plus impressionnant encore que l'intérieur. Ravissement pour cette femme qui avait cru tout voir dans sa vie et qui s'étonnait presque de chaque brin d'herbe qu'elle croisait. Oui, c'était pour dire, une nouvelle vie s'offrait à elle, et Ermengarde pouvait gouter de nouvelle chose qu'elle n'aurait pu se permettre avec son grand âge. Elle n'oubliait rien de cette vie, tout cela l'avait forgé, et elle restait aussi bien la femme forte et têtue qu'elle avait été. Mais la renaissance de la jeunesse l'avait rendu plus espiègle encore, et d'autant plus apte à voyager pour découvrir tout ce qu'elle n'avait pas encore pu voir. Dragonvale était plus qu'une envie, c'était un rêve, et de tout cela, elle voulait en profiter, car elle doutait de jamais pouvoir reparaitre ici.

Pas de temps à perdre donc. Son regard se porte successivement sur la forêt, les serres, puis finalement ce chemin montant de nul part dans les airs. Quelle est donc cette curiosité, c'est celle ci qui pousse la comtesse à emprunter ce chemin. Prudente, elle gravit une à une les dalles, non moins certaine de rencontrer quelques danger là haut, mais peu lui importe, elle reste à l'affut de tout, même si elle doute franchement pouvoir faire face très longtemps à un dragon si l'un d'eux vient à la rencontrer. Elle pousse jusqu'au bout pour apercevoir le nid de ces créatures volantes. Rien que ça... Elle songea immédiatement à faire demi tour, si ce n'était un bruit qui retint ses pas, et une magie brulante qui la stoppa. Le regard perçant, la comtesse cessa tout mouvement, et aperçu dans un coin, un œuf, isolé, sans aucun parents à ses côtés. Par ailleurs, elle ne pouvait en jurer, mais aucun dragons ne semblaient être présent en cet instant. Ermengarde soutint sa prudence, mais avança néanmoins vers cet œuf. Elle posa doucement sa main dessus, puis, attiré par la chaleur qu'il dégageait, s'en saisit pour écouter les murmures de l'être en lui. La coque était profonde, mais elle pouvait entendre des petits bruits. L'instinct maternelle en elle se réveilla de plus belle lorsque l'œuf se mit violemment à s'agiter, et la créature en lui tenter de s'échapper. Elle ne le lâcha pourtant pas alors que la protection maternelle se fendillait peu à peu.

Il venait d'éclore. Poussé par la sortie spectaculaire de la « petite » créature, Ermengarde en tomba à la renverse, mais n'eut pas le temps de se relever que le bébé dragon lui sauta dessus pour lui octroyer un câlin. Une voix enfantine s'éleva dans son esprit, et entre des « maman je t'aime » et des « prends moi dans tes bras », elle cru vaguement comprendre que ce dragon était en faite une dragonne. À force de se l'entendre demander, elle prit la petite dans ses bras, qui s'exclama avec grande joie avoir décidé de se nomme Galipette. Ce qui laissa Ermengarde passablement... folle de rire. Oh elle ne voulait pas vraiment prendre la place d'une mère pour cette enfant qui en avait sans doute une, mais l'affection était bien présente, et cette petite dragonne avait un regard si appuyé sur elle qu'elle ne pouvait le lâcher. Il fallait bien pourtant que cela vienne, puisque la mère en question arriva. Le sol en trembla d'ailleurs sous ses sauts curieux. Peu envieuse de se faire croquer, la comtesse lâcha Galipette, mais fut hélas retenu par la petite dragonne qui lui sauta sur le dos, s'écriant presque en pleure « Reeeeeeste ! ». Non pas qu'elle cru son heure venir, mais un peu quand même, elle fut surprise de voir la mère tout aussi excité que son enfant, voire même plus encore : elle était très heureuse de la partager avec une humaine. Après une petite entrevue avec Fantasme donc, elle l'accompagna à la sortie, marquant d'une part son départ de l'académie de magie, mais surtout une amitié naissante avec la dragonne, et surtout sa dragonnette. C'est d'ailleurs avec une petite larme qu'elle passa le portail. Ils sont attachant quand même ces dragons !