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Je suis l'Armure du froid sans nombre,
Le captif du destin vainqueur ;
Je suis celui que toute l'ombre
Couvre sans éteindre son coeur.

[Victor Hugo - remixé xD]

© segawa Feat. Alex Pettyfer Great expectations - Patrick Doyle

Sigvald Gervin Nightingale J'ai vu le jour le 16 juin 773 à LORGOL. J'ai 29 ans. Je viens du Duché de Nightingale. Mon allégeance va AUX REBELS. Je suis NOBLE.

TEST RP

J'arpente les rues désertes de Lorgol, et le vent nocturne qui frappe mon visage est glacial, contraste poignant avec la chaleur du sang qui macule mes joues, et que je n'ai pas pris le temps d'essuyer dans ma fuite. Je sens son odeur sur moi, rauque, se mêler à celle de ma peau, ce parfum de mort entêtant, que je connais trop bien. Mon faucon pousse un cri perçant, au loin, annonçant ma victoire, et un sourire de satisfaction se glisse sur mes lèvres, ce son résonnant dans mon cœur comme amplifié par un vibrant écho. Le soulagement gagne peu à peu, malgré moi, mes muscles tendus par l'effort que m'a coûté l'affrontement de cette nuit; mais je reste en éveil, sachant parfaitement que rien n'est jamais assuré, dans la ville du tyran, sauf peut-être notre Tour, refuge des assassins. J'arrive bientôt à cette dernière, ma demeure, et m'y introduis sans difficultés, avançant dans cette forteresse que le commun des citoyens pensent impénétrable. Je suis l'un d'entre eux, on me connait comme l'Armure, second de l'Oracle. Je suis bien plus que cela, en vérité, et parti de tellement moins.

Si je porte aujourd'hui fièrement le nom des Nightingale, il n'en a pas toujours été ainsi. Les quatre premières années de ma vie ont été brûlées dans l'ignorance, et l'anonymat, sur quelques pavés sales de Lorgol. Ceux qui me mirent là le firent surement pour des raisons toutes autres que celles que m'apprit ma destinée, mais ils ne le surent probablement jamais, car personne ne vint me retirer des bras du Duc lorsqu'il m'y posa. Ainsi, j'y restais, et devint héritier adoptif d'une des familles les plus puissantes d'Arven, me prenant d'une immense affection pour mes parents, et remerciant la fortune avec ferveur d'avoir mis tant de bonheur sur ma route, que la naissance de ma sœur porta à son comble.
Désormais, c'est un homme craint et respecté qu'annoncent mes pas, protecteur discret et efficace de Svania, rompu au maniement des armes et meneur des troupes meurtrières de la Confrérie.

Je suis en retard, l'aube se lève déjà au-delà des murs, et Svanhilde doit m'attendre, sur les balcons dominant l'horizon, lieux où elle apprécie de respirer au petit matin. Quand je ferme les yeux, je peux imaginer la clarté de sa chevelure d'or se fondre dans les rayons du soleil glorieux : je l'ai observé tant de fois que son image persiste sur mes prunelles, impérissable. Depuis toujours il me semble, je me suis effacé pour laisser régner sa lumière, et je ne regrette aucun de mes sacrifices. Ma sœur sera Duchesse, ou Mage, avant que je décide de mon propre avenir. Ses choix me gouvernent, il en a toujours été ainsi, preuve de faiblesse de caractère de ma part ou de loyauté inconditionnelle. J'aspire néanmoins à servir la Confrérie à sa place, quand elle ne sera plus là, mais mes concurrents sont nombreux et avides.

Je suis au sommet de la Tour, et elle n'est pas là. Mon coeur loupe un battement à cette découverte, et mon regard bleu-vert parcourt une deuxième fois l'horizon. Elle n'est pas là. Elle a toujours été là, pourtant. Où peut-elle être ? Je n'hésite pas une seconde à rebrousser chemin, en direction de ses appartements. Mes mouvements sont hachés, le poison de la colère et de la peur s'insinue de nouveau dans mes veines, acides me rongeant de l'intérieur. Dans un couloir, je croise l'une de mes recrues, à qui j'enseigne les secrets du poignard, et je l'attrape par le col, le bousculant brutalement contre un mur.

- Où est-elle ?

Il me fixe avec des yeux effarés, et secoue la tête, inutile et innocent. Aucune importance, il aurait du savoir. Ou plutôt, j'aurais du, moi, savoir. Si Svanhilde venait à disparaitre, jamais je ne pourrais me pardonner de l'avoir laisser sortir seule avec Jodhaa la veille, jamais je ne pourrais demeurer en la sachant perdue. La culpabilité commence à m'étreindre à son tour, et je suffoque presque en écartant mon élève pour continuer mon exploration.

- Enguerrand Sigbelian n'est pas rentré de mission non plus.

La voix posée de Siegfried me fait sursauter, et je me tourne vers lui, qui m'observe d'une mansarde, une lueur presque amusée dans ses prunelles. Je lui arracherais bien, avec les doigts, ses yeux qui me défient, me provoquent. A quoi joue-t-il ? Il semble sûr de lui, confiant. Peut-être perçoit-il ma panique, et s'en moque-t-il ? Je ne puis maitriser mes sentiments, lorsqu'ils atteignent une telle violence, ils me possèdent. Comment peut-il être si calme alors que l'absence de Svania m'étouffe, me rend fou ? Il lui est fidèle néanmoins, je le sais. Je respire profondément. Après tant d'années d'entrainements, il faut que je me conduise avec la présence d'esprit qui incombe à mes responsabilités.

- Tu as manqué à ton devoir en l'abandonnant.

Ces mots me transpercent plus surement que des lames, et j'acquiers la certitude qu'il me cache quelque chose. Comment peut-on unifier la Confrérie quand la compétition conduit à de telles extrémités ? A cet instant, je me moque de l'Oracle, de la Mère, je veux ma sœur, et rien ne peut s'opposer impunément à ma quête, ni ses théories blessantes, ni sa soif de pouvoir que je considère démesurée. Mes doigts descendent instinctivement à mon fourreau, pour empoigner ma dague... Et se referment sur du vide, caressant l'air avec stupéfaction, tandis que le rire de Siegfried accompagne mon désarroi... Un rire qui devient de plus en plus grave, méconnaissable. Lorsque je pose mes yeux sur lui, il n'est plus lui même, mais son apparence est celle d'Augustus, brandissant une lame étincelante, toute prête à s'abattre sur moi. Je l'esquive de justesse avant de rouler sur le côté, me redressant aussitôt pour fuir dans les couloirs. J'entends les grondements de sa course derrière moi, et j'accélère, usant de mes dernières ressources pour lui échapper, puisque je suis d'autre part démuni de défenses.

Enfin j'arrive au sommet de la Tour, d'où j'ai commencé mon périple, et d'où je sais que je vais y mettre fin. J'ai vu les tâches écarlates sur son épée, je les retrouve à présent sur le sol, sous mes pieds, s'étendant jusqu'au cadavre de Svanhilde. Comment ne l'ai-je pas vu, avant ? Je ne comprends pas, mais cela m'est égal, rien n'a plus de sens, et l'absurdité de la situation me révolte tant que je suis incapable de penser à un quelconque stratagème pour sauver ma peau. Alors je me tourne, face à l'astre qui m'éblouit, et je saute, plongeant dans les abîmes.

~*~

Je hurle en ouvrant les yeux, m'extirpant de mes draps avec rapidité, comme s'ils étaient brûlants. Et ils ne le sont point pourtant, au contraire. La morsure du froid les a rendu durs et cassants, lourds comme de la pierre. Je me doute de l'origine de ce phénomène, même si je me refuses à l'avouer... Je ressens encore le flux de magie qui me possède s'agiter à la surface de ma peau, avant de s'éteindre doucement dans d'agréables picotements. Ce genre de choses s'est déjà produit par le passé, lorsque j'étais sous l'emprise d'émotions violentes, et je n'en ai aucun contrôle, ni la moindre idée précise d'y parvenir - à vrai dire, j’espérais presque que cela disparaitrait de lui même, comme une maladie. J'en avais même été plutôt horrifié la première fois, soufflant un feu de cheminée d'une nuée neigeuse, alors que je maugréais devant ma déception de ne pas avoir réussi comme je l'aurais voulu mes lancés de coutelas de la journée.

Ma respiration est haletante, tandis que le souvenir de ma chute irréelle s'impose à mon esprit... Ce n'était qu'un cauchemars, je me suis endormi trop profondément, harassé par la fièvre que m'a causé ma dernière blessure à l'épaule, dont je garderais surement une belle cicatrice. Rezal Hamgard, un comptable bien protégé. Pas assez néanmoins... Des gouttes de sueurs glacées perlent sur mon front, et je les chasse en repoussant les mèches dorés qui tombent sur mon visage. Mes plaies se sont refermées, je serais prêt à revêtir mon habit d'ombre ce soir pour accompagner Svanhilde. Elle ne partira pas sans moi.

LIENS

© obsession27

Svanhilde Nightingale : "Ma sœur d'adoption, celle de mon cœur et de mon âme. Je verserais tout sang qui n'est pas le sien en son nom, y compris le mien, sans un frisson d'hésitation, jusqu'à ce que l'ordre soit rétablit. Ma confiance en elle n'a pas de limites et je ne sais si Svanhilde mesure toute l'étendue de ce que je pourrais accomplir pour elle et la Confrérie... Je la respecte trop néanmoins pour oser prétendre à plus que la place que j'occupe à ses côtés pour l'instant, et me comble déjà, puisque je puis ainsi la veiller dans chacune de ses quêtes en mettant ma lame à son service."

© Crystalmemories

Siegfried Nibelungen : "Nous sommes égaux à ce jour, mais rivaux dans nos ambitions. Je le respecte autant que je voudrais l'évincer, car il menace de s'emparer de la Confrérie une fois ma sœur partie pour ses études à Dragonvale, ou son trône à Shivering Soul. Je sais cependant que mon devoir surpasse toute méfiance que j'ai à son égard, au risque de mettre en danger l'oeuvre de Svanhilde, et j'admire sa dévotion à notre cause... Mais je lui prouverais prochainement que ma valeur dépasse tous ses sanguinaires talents, et il me reconnaitra comme son supérieur."

© fanpop

Théobald Montsalvy : "Celui que je peux lever à toutes heures de la nuit comme du jour, pour aller enterrer un cadavre, sans qu'il ne me pose de questions... Un ami ? Un soutien, un complice, tout du moins, dans notre lourde tâche à la Confrérie, que nous réalisons avec le même enthousiasme et des idéaux semblables. Il m'apprend autant que je lui apprend sur l'art de tuer, sur l'art de vivre, et cette réciprocité nous rapproche. Nous entretenons ainsi un fort respect mutuel, qui renforce l'efficacité de nos missions en commun."

© fanpop

Chimène d'Arven : "Ne devrais-je pas rester sur mes gardes devant cette apparition mystérieuse, qui semble se préoccuper tant du sort de Svanhilde et du mien ? Malgré moi, je ressens malgré ses voiles une vive fascination envers ses propos toujours lourds de sens et savamment pesés... Ses conseils sont avisés, elle est l'âme de la Confrérie, et une énigme troublante pour nous tous, élus, à qui elle fait l'honneur de s'adresser. Malgré tout, je perçois parfois une hésitation, presque imperceptible, lorsqu'elle évoque l'avenir... Qu'attend-t-elle réellement de moi ?"

© Obsession27

Edwin Hameric : "Dans les temps troublés qui ont précédés notre fuite de Shivering Soul, Edwin était l'un de ceux qui éclairaient nos sombres jours de réclusion. Son talent m'apportait beaucoup d'espoir, et je ne manquais pas de lui en faire des compliments sincères dès que j'en avais l'occasion, ainsi que de lui prodiguer toutes les faveurs auxquelles je pouvais accéder. J'imagine qu'il deviendra très grand dans ses arts, et j'espère pouvoir côtoyer de nouveau sa plaisante compagnie."

© fanpop

Gauthier Coeurbois : "Être le frère aîné de Svanhilde ne fait pas de tous ses admirateurs mes fidèles, la preuve en est de Gauthier, que je lui sais aussi dévoué qu'il est distant de moi. Bien au contraire même, il ne fait pas un secret de son inclination à devenir second à ma place, pour affirmer plus encore sa loyauté à la Confrérie. Mais c'est mal me connaitre que de croire que je vais le laisser intriguer longtemps derrière mon dos sans réagir, et la tension qui s'accroit à chacune de nos confrontations va surement avoir raison de ma patience."

© Obsession27

Aubépine Haldann : "Aubépine aurait pu prétendre à nous remplacer, et pourtant, elle nous sert Svanhilde et moi-même avec une adoration évidente, qui ne manque pas de me toucher. Ses visites sont toutes agréables, j'apprécie son implication et ses discussions discrètes mais passionnées, qui me font entrevoir un avenir confiant pour notre peuple."

EN VRAI

Mon prénom, pseudo c'est Alice/Memett. J'ai 24 ans. J'ai connu Dragonvale au hasard, de site en site. Mon avis, mes suggestions sur Dragonvale A priori tout me semble parfait ! J'ai d'autres comptes ? Non.

© Lilou 59

Euh ça dépend, je pensais en faire un tout simple en fait, genre un matin ordinaire, tout seul, il se réveille, il vaque à ses occupations. xD
Mais c'est vrai que ça manque de fantaisie ! =°
Comme vous voulez sincèrement, je m'adapterai à tout !

Merci pour l’accueil en tout cas <3

Je finirais surement demain, là je relis tout pour être sûre de bien m'imprégner du contexte et du personnage ! xD

Voilà, je pense avoir terminé ! ^_^
J'espère que je n'ai pas fait de bétises, sinon, je les corrigerais avec plaisir !
Hâte de vous rejoindre en jeu *o*

Génial !

J'ai rajouté ça, dis moi si ça va :

Je me doute de l'origine de ce phénomène, même si je me refuses à l'avouer... Je ressens encore le flux de magie qui me possède s'agiter à la surface de ma peau, avant de s'éteindre doucement dans d'agréables picotements. Ce genre de choses s'est déjà produit par le passé, lorsque j'étais sous l'emprise d'émotions violentes, et je n'en ai aucun contrôle, ni la moindre idée précise d'y parvenir - à vrai dire, j’espérais presque que cela disparaitrait de lui même, comme une maladie. J'en avais même été plutôt horrifié la première fois, soufflant un feu de cheminée d'une nuée neigeuse, alors que je maugréais devant ma déception de ne pas avoir réussi comme je l'aurais voulu mes lancés de coutelas de la journée.

Merciiii <3

Bien entendu pour le topic, je suis là pour ça ! =P

Oulala, qu'est-ce tu parles d'ma soeur toua ? è_é
Merci. xD