© tumblr

« Que notre quête porte ses fruits, quitte à trancher la main de l'empereur. Mais j'aimerais mieux qu'on y arrive sans effusion de sang. »

feat. Eva Green © SinnerWhisper

MÉLUSINE DE SEVERAC ¤ AGE : 27 ans ¤ NEE LE : .. mai 775 ¤ A : Séverac ¤ LIEU DE RÉSIDENCE : La fange de la cour des Miracles, les champs autour de Lorgol et la tour de la Guilde des Voleurs ¤ NIVEAU SOCIAL : Noblesse, on dirait pas hein ? ¤ GROUPE : Guilde des Voleurs ¤ ALLÉGEANCE : Rebelles. Mais elle n'ira pas le crier sur les toits, surtout qu'elle a un plan précis en tête.

HISTOIRE & CARACTERE (40 lignes minimum)

©damned

Le bruit des charrettes, le hennissement des chevaux, les cris des commerçants. La vie envahit les ruelles de Lorgol au petit matin. Le marché va bientôt se tenir, les étals se montent aux emplacements que les pères des commerçants possédaient avant leurs fils, emplacements hérités de leurs pères qui eux-mêmes … Bref, vous comprenez où je veux en venir. Alors que le soleil lentement émergeait de derrière les nuages brumeux, Lorgol s'éveillait aux sons des travailleurs matinaux, à la bonne odeur du pain tout juste sorti du four. Les rires des gamins des rues qui résonnent sur les murs, le miaulement d'un chat de gouttière de passage, les pleurs d'un bébé qui ne fait pas encore ses nuits. Tous ces bruits rappellent que Lorgol est une capitale vivante, dont l'atmosphère peut être parfois harmonieuse. Mais, délaissons ces rues empruntées quotidiennement par les gardes, les guerriers, les bourgeois et parfois les voitures des nobles. Intéressons-nous à cette partie de la ville introuvable pour qui ne connait pas le maître des lieux. La cour des miracles. Vous connaissez les légendes. Vous savez ce qu'on raconte. Qu'autrefois, dans cette cour, vivaient les plus grands bandits qui— Pardon, ce n'est pas là que porte notre histoire. C'est là que notre histoire va nous amener. Avant de revenir en arrière, observez cette jeune femme au regard doux mais déterminé. Quelle femme ? Celle-là, là-bas, assise sur une botte de foin, avec une cape rapiécée, usée par le temps et la saleté. Vous la voyez ? Avec le bas de sa cape crotté, ses souliers usés, sa robe défraichie, ternie, démodée. Oui, voilà, elle. Une mendiante pure et dure, hein ? Que me dites vous si je vous annonce qu'elle est d'ascendance noble ? Et pas de la petite noblesse, ça non. Oui… Non, hé revenez ! Je vous jure que je ne mens pas ! Certes, elle se fond dans le paysage et on aurait du mal à imaginer cette femme avec des habits de cour et des bijoux somptueux. Mais je vous assure que— Très bien, vous voulez jouer à ce jeu ?

©damned

Là, maintenant. Convaincus ? Ça, c'est la femme que je vous montrais deux minutes plus tôt, une fois qu'elle s'est lavé les cheveux un peu mieux qu'elle ne le fait à la cour des miracles, qu'elle a pris le temps de se maquiller et de sortir quelques bijoux. Et encore, c'est pas son meilleur jour. Il y a des fois où elle est encore plus altière. Mais bon, on parlera de ça plus tard. Je vous présente donc Mélusine De Séverac. Nom à particule. N'oubliez pas la particule, elle est chatouilleuse là-dessus. Sauf qu'elle a fait sauter la particule et son ascendance en entrant à la cour des miracles, mais ça, ça viendra plus tard. Pour le moment, résumons. Mélusine est une De Séverac, c'est-à-dire une noble d'un comté du duché de Sombreciel. Ses ancêtres ont été nombreux à conseiller les ducs de Sombreflamme. Manque de bol, elle n'en fera sans doute pas partie, pour deux raisons. Un, c'est une femme. Deux, les De Séverac ont totalement laissé tomber les affaires politiques pour le moment. Tout ce qui les intéresse, c'est leur sceau. Mais encore une fois, je vais trop vite. Revenons à nos moutons -bien que les De Séverac soient tous des humains, hein, je précise au cas où. Elle et sa sœur jumelle Mélisende sont les cadettes de la fratrie De Séverac : leur frère aîné, Melsant, a deux ans de plus qu'elles et leur cadet, Melbren, est tout jeune (enfin, tout jeune, il a vingt ans révolus !). Oui, vous aurez remarqué que tous ont un prénom qui commence par Mel. Allez savoir pourquoi. Je suis narratrice, pas spécialiste des lubies des De Séverac. Ce sera un mystère qui restera sans réponses, et toc ! Maintenant, cessez de me détourner de mon droit chemin, j'avais presque réussi à vous expliquer -en gros- qui est cette charmante Mélusine. C'est une noble, elle a l'honneur dans le sang, même si on ne le voit pas vraiment quand elle est à la cour des miracles où elle passe plus ou moins inaperçue.

« Qu'est-ce que tu fais encore, assise sur ta botte de foin ?
- Si Melsant savait que tu me tutoies, il te renverrait dans les geôles.
- Non, il ne le ferait pas puisque j'aurais sans doute le temps de lui expliquer que je ne fais qu'appliquer tes ordres.
- Jusqu'à nouvel ordre, tu es un serviteur.
- Si je me souviens de ta version, je suis un maître d'armes déchu, reconverti dans le vol et le cambriolage. Non ? »

Mélusine fusilla du regard celui qui venait de s'asseoir à ses côtés. Il avait l'air plus âgé qu'elle. Il l'était. C'était son maître d'armes : enfin, son ancien maître d'armes. Accessoirement aussi celui qui était chargé de sa protection. Alderic Bellegarde. Un nom prédestiné, ce qui se comprend vu que son père était maître d'armes avant lui. Je sais, vous vous fichez de la généalogie de cet homme. Eh bien vous avez tort ! Car c'est grâce à lui que Mélusine est encore en vie. Bon. Je vais encore trop vite. On reprend du début.

©damned

Hm. Trop loin. Bon, c'est pas grave, profitons de ce petit flashback pour revenir lentement à l'instant présent. Issue d'une famille noble gouvernant le comté de Séverac, Mélusine a très tôt été formée à l'équitation, mais aussi à la danse, au chant, et au maniement des armes. Elle et sa sœur ont été élevées au même titre que leur frère aîné, Melsant. On leur a appris tout ce que je disais plus tôt, mais elles ont été élevées dans le respect des ancêtres, la connaissance de leur histoire. Ainsi, Mélusine sait depuis toute petite que la puissance et la prospérité des De Séverac dépend du sceau de la famille : Waldemar. Problème, une fois ce sceau volé, tout est parti en eau de boudin. Normalement, rares sont les personnes qui connaissent l'avantage et aussi le point faible des De Séverac. Un obscur sorcier -devenu empereur deux siècles plus tôt par la ruse et la fourberie- a eu vent des particularités du sceau, et a envoyé un de ses sbires le voler. Tandis que la nouvelle du retour de Dragonvale courait le pays, l'agent d'Augustus pénétra dans la demeure des De Séverac et déroba le précieux sceau. Une fois le vol constaté, les trois aînés n'attendirent pas longtemps avant de partir à sa recherche, chacun sur un chemin différent, avec pour accord muet de faire attention à soi et de ne revenir à Séverac qu'une fois le sceau récupéré. Melsant partit le premier, sans vraiment prévenir plus que ça. Mélusine et Mélisende partirent ensemble de Séverac, mais se séparèrent assez vite. Mélusine, accompagnée de son faucon, se rendit à Lorgol. En chemin, elle fut attaquée par des brigands, mais son maniement des armes lui permit de s'en sortir, ainsi que le secours du fameux Alderic Bellegarde dont je vous parlais plus tôt. Le maître d'armes avait quitté à son tour Séverac, qui restait contrôlée et défendue par le père de la fratrie. L'ordre d'Alderic était de faire ce qu'il pouvait pour suivre et surveiller les enfants, quitte à leur venir en aide s'il le fallait. C'est du moins ce qu'il expliqua à Mélusine à quelques lieues de Lorgol, autour d'un feu. Il fallait faire attention, Augustus s'attendait sans doute à ce qu'on vienne récupérer ce qu'il avait volé. Ou bien peut-être pensait-il que les De Séverac n'oseraient jamais s'aventurer dans la capitale où il avait des yeux et des oreilles à tous les coins de rue. Alderic mit en garde Mélusine, lui fit comprendre qu'il était plus sûr de cheminer séparément, et lui annonça qu'elle le retrouverait sans doute à Lorgol où il avait à faire, lui aussi. Et Mélusine se retrouva de nouveau seule.

©damned

C'est donc seule que Mélusine arriva à Lorgol. Et décidée à être discrète, elle n'alla non pas au palais. De toute façon, c'était un suicide de se rendre dans le palais même de celui qui leur avait dérobé Waldemar. Ça aurait été stupide : imaginez un peu, vous venez les mains dans les poches chez votre ennemi juré. Croyez-vous vraiment qu'il va vous laisser en vie longtemps ? À moins qu'il soit persuadé que vous n'ayez rien contre lui, bien sûr. Mais bon. C'était un des conseils diplomatiques que Mélindra De Séverac, la mère de Mélusine, lui avait donné quand elle était encore jeune. Comme quoi, la femme n'est pas mauvais stratège. Et surtout pas chez les De Séverac. « Écoutez toujours les femmes, que ce soit vos sœurs ou votre épouse. », rappelle régulièrement Meliel De Séverac, le chef de famille et père de la fratrie, à ses fils. Au bonheur de Mélusine, qui n'a pas vraiment sa langue dans sa poche, et dont les capacités intellectuelles sont rarement mises en doute.
Mélusine préféra donc, au confort d'une auberge ou de la demeure d'une des sœurs de sa mère, errer dans les ruelles sales, mal famées, boueuses du bas-Lorgol. La raison était la suivante : si elle voulait pouvoir se promener et tenter de trouver un moyen d'entrer dans le palais sans être repérée, il fallait qu'elle ait le champ libre. Qu'on ne sache pas qu'elle était là. Qu'on ne la surveille pas. Et ainsi, malgré son port altier, rien dans son apparence ne pourrait laisser croire que la belle est noble. Elle vécut ainsi dans la fange des ruelles sales de Lorgol, côtoyant sans répugnance les mendiants, les lépreux et les vagabonds. Elle vivait de menues rapines, quelque fruit dérobé au comptoir, quelque pain acheté avec des pièces données par des personnes charitables. Celle qui n'avait jamais eu besoin de rien se retrouvait à mendier sans aucune honte. Il s'agissait juste de ruser et d'être plus malin que l'adversaire. C'est ainsi qu'elle devint ce qu'elle est maintenant.
(suite & fin à venir)

LIENS (4 lignes minimum par lien)

Melsant de Séverac

frère aîné — Guilde des Guerriers
©Unleashed

« Goujat ! »

C'est généralement le qualificatif que Mélusine sert à son frère aîné, ce charmant Melsant de Séverac, brun ténébreux aux yeux à faire tourner des têtes. Bon, la seule tête qu'il ne fait pas tourner est sans doute celle de sa sœur qui le connait depuis qu'ils sont tout jeunes et le trouve régulièrement bête à manger du foin. Elle l'insulte affectueusement quand ils sont en présence l'un de l'autre, mais l'admire quand même un peu. C'est son grand frère, celui qui lui souriait tendrement quand elle tombait de cheval et lui faisait un signe pour qu'elle remonte. C'est lui aussi qui l'a mise en garde contre les hommes, quels qu'ils soient. Le problème, c'est que vu qu'il est caractériel et têtu comme une mule, il n'en a fait qu'à sa tête et est parti d'un coup, sans prévenir vraiment d'où il allait. Il était évident qu'il était parti à la recherche de Waldemar, mais Mélusine n'a pas apprécié qu'il s'en aille sans dire un mot. Elle a cependant l'espoir de le retrouver à Lorgol, sans vraiment savoir où son frère préféré pourrait être. La seule certitude qu'elle a, c'est qu'il n'a jamais mis les pieds dans la Cour des Miracles, elle l'aurait su sinon… Peut-être qu'elle devrait mettre Alderic sur le coup. Après tout, il l'a retrouvée alors qu'elle se battait contre des brigands de grand-chemin. Peut-être qu'il pourrait retrouver Melsant pour elle, hm ?

Melbren de Séverac

frère benjamin — Guilde des Mages
©Unleashed

Le petit frère ! Le mignon petit frère. Melbren, le petit dernier. Mélusine l'aime bien, son benjamin. Lui au moins il est mignon. Il est pas bête à manger du foin comme Melsant. Bon, ça veut pas dire qu'il est très futé non plus, mais il ira loin, le petit. Le problème est quand même qu'en partant pour Lorgol, elle ne s'est pas plus demandé comment il allait s'en tirer. Elle s'est dit que ça irait, qu'il s'en tirerait sans trop de problèmes. Et puis elle a appris que le gnome avait quitté la demeure familiale. Comme s'il allait pouvoir s'en tirer tout seul dans le monde. Une fois qu'elle aura récupéré Waldemar, elle ira chercher le mioche dans le royaume. Mais en attendant, elle va supposer qu'il va bien et qu'il est en sécurité, où qu'il soit.

Mélisende de Séverac

sœur jumelle — Confrérie Noire
©tumblr

La douce et délicate jumelle, un peu folle sur les bords. Voilà ce qu'est Mélisende pour Mélusine. Bon, après, c'était une chouette camarade de jeux quand elles étaient plus jeunes. Elles enquiquinaient les garçons à deux, faisaient tourner en bourrique leur gouvernante en changeant de prénoms comme de chemise. Et maintenant… Disons que Mélusine culpabilise pas mal. Parce que malgré le lien mythique entre les jumeaux, elle n'a pas senti Mélisende sombrer dans la folie, elle n'a pas su la garder des drogues et l'a vue se perdre dans les méandres de substances hallucinatoires sans rien pouvoir faire d'autre parce qu'il était déjà trop tard. Alors, chose assez logique, elle s'en veut. elle aime tendrement sa sœur et aurait vraiment voulu faire quelque chose pour elle, mais elle a failli à son devoir fraternel. Et pour le moment, chacune étant loin de l'autre, mais dans des milieux tout aussi mal famés l'une que l'autre, elles sont loin de se retrouver. Mais Mélusine continue de penser à sa jumelle, à chercher son ombre dans les ruelles crasseuses des bas fonds de Lorgol, en vain. Peut-être un jour, au détour d'un caniveau, son reflet lui sourira de nouveau ? En attendant, elle est toujours en quête de Waldemar. Reste à savoir qui sera le premier ou la première à l'avoir.

Asma Angham

ressemblance & rivalité — Guilde des Espions
©Primple

Mélusine et elle se croisent de temps à autre dans les rues de Lorgol. Aucune ne sait réellement à quoi s'amuse l'autre : elles se connaissent simplement de noms. Asma ne sait pas que Mélusine vole pour vivre, pas plus que Mélusine ne sait qu'Asma espionne pour le compte des Rebelles. Il est sans doute curieux qu'en ne se connaissant pas vraiment, elles en soient venues à se haïr. Les bruits des rues de Lorgol racontent qu'une rivalité dans la séduction d'un homme aurait été la cause première. D'autres disent que c'est simplement la vue d'une femme aussi belle qu'elle qui les pousse à se détester férocement. Une chance qu'elles ne tentent pas de séduire le même homme. Quoique… Du moment qu'elles ne se croisent pas trop souvent, les rues de Lorgol resteront paisibles.

Abigael Sayän

collègue & partenaire — Guilde des Voleurs
©Blackbird

Abigaël aurait sans doute été ignorée de Mélusine si elles s'étaient retrouvées en même temps à Lorgol, quelques années auparavant. L'une pauvre, l'autre noble. Forcément, deux mondes bien différents. C'est à croire que l'illégalité permet des rencontres imprévisibles. C'est au sein de la cour des miracles que Mélusine a rencontré Abigaël et que les deux femmes se sont liées. Certes, elles sont assez indépendantes et aiment travailler seules, mais lorsque le coup qu'elles veulent monter est ardu, elles agissent de concert, s'entendent sur la stratégie et le plan d'attaque, et se lancent dans l'aventure sans regarder en arrière. Peut-être est-ce leur provenance de deux mondes tout à faits opposés qui leur permet de se compléter sur le plan professionnel et tacticien. Elles avancent ainsi ensemble, concoctant des plans toujours plus ambitieux et plus effrontés. Toujours est-il qu'elles ne travaillent pas toujours ensemble, leurs différences peuvent les amener à avoir quelques maigres querelles. Mais jamais rien de bien méchant, bien sûr. Heureusement, hé.

Vincent de Rivepierre

partenaires de travail… et plus encore ? — Guilde des Voleurs
©CYCY-CYCY

Blabla du lien

LA VÉRITÉ, RIEN QUE LA VÉRITÉ OU PRESQUE *ZBAF*

¤ PSEUDO : Arté ¤ AGE : 20 piges ou presque. ¤ OU AS-TU CONNU DRAGONVALE ? Par la vile Fred, fourbe tentatrice. BOUH ! ¤ TON AVIS ? DES SUGGESTIONS ? J'aime. Et ça vous dirait de mettre un des Séverac sur le trône une fois qu'on aura tué Augustus récupéré le sceau familial ? Allez, soyez gentils. ¤ AUTRE(S) COMPTE(S) : Nope. ¤ LE MOT DE LA FIN : J'aurais ptet dû jouer la folle, en fait. *ZBAF*

©Banana Hammock

Bienvenue officiellement
Et bon courage pour le reste de ta fiche, qui s'en vient très bien ma parole

Bienvenue !
EVAAAAAAAAAAAAAAAAA