J'ai vu le jour le 4 Janvier 775 à Rivepierre. J'ai 27 ans. Je viens du Duché de Cibella. Mon allégeance va à Augustus. Je suis Noble.
TEST RP(20 lignes minimum)
Le monde est un théâtre, mais la pièce est mal distribuée.
Trouve une épouse, marie-toi, et reviens à Rivepierre.
V ▬ Mon Seigneur se languirait-il de son fidèle serviteur ? … Range cette lettre avec les autres et prends note.
« Mon frère, L‘annonce de cette nouvelle paternité me comble de joie. Tous mes vœux de bonheur vous accompagnent, toi, ta femme, et ton fils, puisse-t-il être aussi bon et valeureux que son père. »
V ▬ Est-il né en bonne santé ? H ▬ Oui monsieur, presque. On m’a dit qu’il respirait faiblement. V ▬ Pauvre petit, il ne passera pas l’hiver. H ▬ Certainement, monsieur. V ▬ Sers-moi une coupe de vin, que je boive à la santé du nouveau-né !
Mon regard croisa celui du valet, qui s‘exécuta sans ciller. Il savait parfaitement ce que je pensais sans même que je le dise, et c’était une chose que j’appréciais chez lui. Ca, et sa discrétion. Je n’étais ni un sans-cœur, ni un traître à mon sang, mais je répudiais l’idée qu’un jeune garçon puisse un jour me dicter ma conduite. Être second-né d’une noble lignée est source infinie de malheur, ne croyez-vous pas ? D’abord on vous apprend que l’aîné est celui qui obtiendra les pleins pouvoirs lorsque son jour viendra, puis que ses enfants seront vos maîtres après lui. Quel est l’intérêt du second fils dans ces conditions ?
« Comme tu le sais, la quête d’une parfaite épouse se fait de plus en plus sinueuse, spécialement au palais où se succèdent une après l’autre les courtisanes du roi ! Ma hâte de rentrer en bonne compagnie n’a d’égal que mon enthousiasme à trouver celle qui siéra aussi bien à mon jugement qu’au tien. Mais je m’engage à rester ici à Lorgol aussi longtemps qu’il sera nécessaire. »
Je bus une gorgée de mon vin, claquant de la langue pour davantage en apprécier l’arôme. Au même moment, mon regard se déposait sur le poignard qui trônait paisiblement sur le bureau. Délicatement, je l’agrippais par la poignée sertie de rubis pour le sortir délicatement de son fourreau, et en observai la lame étincelante. Seul objet de valeur - et souvenir - que j’avais gardé de mon père, j’y tenais farouchement. Peut-être plus qu’à la vie de mon propre valet.
V ▬ Qu’avons-nous de prévu pour ce soir, Henry ?
L’homme relevait les yeux de ses notes pour me contempler d’un œil vague. Je l’incluais rarement dans mes projets nocturnes, préférant agir en solitaire quelle que soit l’activité. Ainsi comme à son habitude, il resta neutre, quoi que je perçus une sorte de déception dans son regard. Et immédiatement, je compris.
H ▬ Vous ne m‘avez informé de rien, monsieur. Mais la cour semble animée par la visite d’une certaine comtesse venue d’un lointain duché… V ▬ Une comtesse, dis-tu ? De quoi a-t-elle l’air ? H ▬ … mariée, monsieur. Mais j’ai ouïe dire que ses dames d’honn… V ▬ Mariée ? La belle affaire !
Etais-je contrarié ou euphorique ? Un peu des deux, sans aucun doute. Lui demeurait incapable de me lire, et cela me plaisait d’autant plus.
V ▬ Une femme sans son mari n’est qu’à moitié mariée. N’es-tu pas d’accord, Henry ? H ▬ Si monsieur, parfaitement. Mais… votre lettre ? V ▬ Laisse, nous aurons tout le temps de répondre à ce cher Siméon demain. Va, rejoins ta maîtresse. Je sais bien que tu ne restes pas à Lorgol pour mes beaux yeux.
Je ne sais si ce que je lus dans son regard me sembla plus proche de l’étonnement ou de la reconnaissance, mais il ne me laissa guère le temps de changer d’idée. Déjà, il me saluait et me remerciait à voix basse, et disparaissait dans l’encadrement de l’entrée. Et sans que je ne m'y sois réellement préparé, je me retrouvai seul, soudain.
Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables.
Je bus de nouveau à ma coupe, me délectant de ce vin venu tout droit de Lagrance, tout en observant mes appartements désespérément vides. Je ne me plaignais pas de ma solitude, bien au contraire, celle-ci me paraissait même appréciable à un certain niveau. Pour autant, je lui préférais souvent la foule et le monde, quel qu’il soit. Qu’est-ce qu’un homme sans sa réputation, ses relations et ses tourments ? Je ne savais que trop bien l’importance des relations, notamment des bonnes relations à entretenir avec les bonnes personnes. Prenez le roi, par exemple. D’aussi loin qu’on me l’avait appris, il avait toujours régné sur Arven en homme juste et bon, et avait toujours su montrer sa reconnaissance et sa confiance aux personnes qui le méritaient vraiment. Evidemment, la famille De Rivepierre en faisait partie, ayant même été de ses partisans les plus fidèles. Mon père, dans sa jeunesse, avait pris pour habitude de se rendre régulièrement à Lorgol pour démontrer sa dévotion à Augustus ; et dès le moment où mon aîné puis moi-même avons été en âge de le représenter, nous l’avons fait à pratiquement chaque évènement public qui nécessitait notre présence. De fait, notre allégeance n’était plus à démontrer, et celle-ci demeurait tout à fait sincère puisque telle était la volonté de notre défunt père.
Je ne pouvais nier cependant que mon allégeance personnelle se faisait bien plus pratique que morale, particulièrement depuis le jour où je fis mes premiers pas à la cour. A ce moment, je compris que toute mon éducation basée sur le respect, l’honneur et la vertu n’était qu’une vaste supercherie qui ne me serait d’aucune utilité. A Lorgol, ambition et manipulation étaient les maîtres mots pour accéder au pouvoir, ou tout simplement se faire connaître et respecter. Personnellement, ce que le commun des mortels nommait « respect » me faisait doucement rire, moi qui assistais régulièrement à des coups bas et autres trahisons aussi distrayantes qu‘efficaces. Tous ces jeux m’amusaient, mais à aucun moment je n’y ai vraiment pris part. Du moins, pas directement… A vrai dire, ce que je trouvais divertissant dans ces jeux de pouvoirs n’était pas encore assez attrayant pour que je m’y risque ; et je refusais de perdre des plumes dans un combat qui ne m’appartenait pas. Ma situation me plaisait telle qu’elle était, et je n’avais pas peur de m’avouer bien trop conservateur pour accepter de tout perdre.
Cependant, ma notion de conservation était beaucoup plus personnelle que celle du reste du monde. Et comme tout le monde, j’avais pu observer le vent de magie qui avait déferlé sur Arven depuis quelques temps. Si cela me touchait ? Pas le moins du monde. D’aussi loin que remontait ma connaissance généalogique, ma famille n’avait jamais été concernée par une quelconque magie, et celle-ci n’avait jamais manqué à aucun De Rivepierre. Evidemment, je ne pouvais ignorer l’utilité évidente que celle-ci représentait, mais il ne faisait pas bon être mage par les temps qui couraient. En revanche, si ceux-ci venaient à renverser le roi, nul doute que la donne serait toute autre. Et alors… il était très possible que je vienne moi aussi à changer de jeu. N’était-ce pas ça le bonheur de la fine politique de chambre ? C’était une méthode bien plus répandue que ce qu’on voulait bien faire croire. Néanmoins, celle-ci avait une image peu reluisante du fait de la lâcheté de la plupart de ses partisans. Moi, je n’avais rien à cacher. C’était d’ailleurs ce qui faisait ma plus grande force… ou ma plus grande faiblesse.
Du bout de l’index, j’effleurai doucement la lame du poignard. Je ne donnais pas de valeur à grand-chose dans ce monde, tout n’étant que matériel et artificiel. Ce poignard faisait exception, de par son origine, bien plus que par les rubis qui le sertissaient royalement. La presque totalité des biens des De Rivepierre revenant à mon frère aîné, j’ai eu l’honneur de recevoir cet objet de si grande valeur, de mon père alors que ce dernier vivait ses derniers instants. Ce fut un moment qui détermina tout le reste de mon existence, ainsi que l’amour que je portai à mon frère dès lors. En effet, ce poignard ne m’avait jamais été destiné, ni les mots prononcés par mon père en me le confiant.
« Mon fils, prends, ceci te revient. Protège nos terres et nos vassaux, étends-les aussi loin que l’horizon te le permet. Et prends soin de ton frère, toujours. »
Seul avec lui, je n’avais pas eu le cœur de corriger son erreur. Et par la suite, je n’ai jamais non plus eu le cœur de me séparer de cet objet, seul vestige d’un amour et d’une bienveillance paternelle que je n’avais jamais reçus avec autant d’intensité. Après tout, c’était une façon comme une autre de prendre soin de moi…
La fidélité est un vice de pauvre.
Avec délicatesse, je reposai l’arme sur son socle et bus les dernières gouttes de mon breuvage fétiche. Ce soir, j’étais de sortie… Comme tous les soirs, me direz-vous. C’était bien là que je passais le plus clair de mon temps ; à la Cour du roi, où les charmantes damoiselles bonnes à marier se disputaient les faveurs des gentilshommes présents dans l’assemblée. Il fallait dire qu’on avait souvent l’embarras du choix, même si tout n’était pas toujours aussi simple. Ce qui était certain, c’était que je prenais bien soin de ne jamais empiéter sur le territoire de chasse du roi lui-même. Inutile de se fâcher pour si peu avec notre si bon souverain, n’est-il pas ? Cela me laissait quand même un large champ de manœuvre, et je n’avais pas à me plaindre… Pourquoi n’étais-je donc toujours pas marié ? C’était une de ces questions qui ne trouvaient que rarement réponse. La plus évidente étant claire comme l’eau pure : Je n’en avais aucune envie.
Je quittai mes appartements sans regrets, songeant déjà aux mille parfums et saveurs que j’allais goûter ce soir même. Et à peine fus-je arrivé dans la salle principale que j’y repérai ladite comtesse dont m’avait parlé mon valet quelques instants plus tôt. Elle était bien plus charmante que je me l’étais imaginé, et avait meilleure posture. Et j’enviais son mari, mais juste à moitié. Une si belle épouse était sans aucun doute la meilleure des bénédictions, et l’assurance d’une lignée de beaux et puissants jeunes gens. Mais en contrepartie, il fallait vivre avec les regards de ces innombrables hommes qui la dévoraient avec convoitise… Il fallait être fou pour la laisser ainsi venir à la Cour, seule ! Fou ou idiot. Mais ma considération pour ce mari malheureux eut tôt fait de disparaître, alors que je m’approchais non sans détours de l’objet de mon attention. Je l’observais, la détaillais sans retenue, me contrefichant de savoir si elle avait repéré mon manège. Quelle importance, puisque je serais bientôt à ses côtés ? Mon assurance certaine me guiderait jusqu’à elle, et mon charme ferait le reste.
Je n’étais pas prêt pour de quelconques noces. C’était l’évidence même, et seul mon frère semblait ne pas s’en rendre compte. Tant mieux pour moi, me direz-vous. Mais il n’était pas si dupe, du moins je l’espérais pour lui ; j’étais intimement convaincu qu’il s’attendait, en réalité, à ce que je succombe aux charmes ravageurs d’une jeune héritière en quête d’époux. Cependant, ce doux rêve n’avait aucune chance de voir le jour ; mon goût trop prononcé pour l’aventure lui faisant directement et indéniablement barrage. Quel mal y avait-il à cela ? Je n’étais ni un assassin, ni un imposteur, juste un homme avec assez de jugeote pour ne pas se faire prendre. C’était ça aussi, la vie à la Cour. Et c’était là ma partie préférée.
La comtesse me vit approcher, le regard curieux. Et avant même qu’elle n’ait dit son premier mot, je devinai qu’elle savait qui j’étais, et s’attendait à ce que je vienne à sa rencontre. Etais-je si prévisible que cela ? Je gardai pourtant le silence à mon tour, respectant le sien. Mon regard suffisait de toute façon à exprimer mon intention, et ma curiosité grandissante à son égard. Mon questionnement était lui aussi des plus intenses, et je brûlais d’impatience d’apprendre ce qu’elle savait de moi - ou croyait savoir, plutôt. Finalement elle sourit, et je fis de même. Ce petit jeu m‘amusait déjà, et je l’invitai alors à m’accompagner pour la prochaine danse.
L ▬ J’ai longtemps, et longuement ouïe dire que vous aviez le caractère volage, mais je m’attendais tout de même à plus d’originalité pour un si grand charmeur.
Je restai interdit, mais ne perdis rien de ma prestance. Ce caractère incisif me frappait, particulièrement pour une comtesse à l’allure aussi précieuse que réservée. Et alors, je me rendis compte que je ne nourrissais plus la moindre envie pour son époux… Pour autant, la comtesse ne perdait rien de ses principaux atouts.
V ▬ Les méthodes les plus classiques sont aussi les plus sûres, dit-on. Aurais-je eu le plaisir de vous avoir déjà rencontrée ? L ▬ J’aurais considéré comme une insulte à ma personne que vous ne vous en souveniez pas. Heureusement pour vous, ça n’est pas le cas.
Heureusement pour elle, son charme faisait que je ne m’offusquais pas. Mais le mystère restait cependant tout entier sur la raison pour laquelle elle semblait déjà si bien me connaître. Plutôt que de le voir comme un obstacle, je décidai cependant d’en faire un atout. Après tout, ça n’était qu’un défi de plus à relever, des plus excitants qui plus est ! Mais alors que je l’entraînais pour la prochaine danse, je la vis soudainement hésitante, préoccupée par un nouvel élément qui venait de faire irruption dans son esprit, et dont je n’avais pas la moindre idée. Mon regard interrogateur ne suffit qu’à lui soutirer quelques murmures d’excuses, avant qu’elle ne s’éloigne et disparaisse dans les couloirs. Je l’avais suivie du regard, l’incompréhension se lisant sur mon visage, mais n’insistai pas plus. A quoi bon me lancer à la poursuite de ce qui restait, tout de même, une parfaite inconnue ? J’avais mieux à faire.
Tout naturellement, j’interpellai donc un valet, et lui commandai une coupe du meilleur vin de la soirée. Quoi de mieux qu’un si délicieux breuvage pour se délecter de la fête ?
Il existe des péchés dont le souvenir, plus que l'accomplissement, fait le charme ; d'étranges triomphes qui flattent l'orgueil plus encore que la passion.
La fête battait son plein dans la grande salle du palais impérial, si bien que devoir m’en éclipser me brisait le cœur, mais j’étais déterminé. Et si quitter la fête avait été chose aisée au vu du nombre faramineux de convives, m’introduire dans les appartements de ce jeune couple avait été une toute autre affaire. Pourtant, je savais qu’il faudrait que je fasse vite. Toute la réussite de ma mission dépendait de ma capacité à être le premier sur les lieux, ce qui constituait mon seul et unique challenge de la soirée. Le reste avait été un véritable jeu d’enfant, presque trop facile. Il fallait dire que j’étais un habitué de ce genre de pratique, et surtout habitué à ne pas me faire prendre, ni élever le moindre soupçon à mon égard. Mais ce soir-là, j’avais cette flamme qui brûlait, ce désir violent d’être le premier, d’être le meilleur. Me montrer digne d’une mission qui ne m’avait pourtant pas été assignée, mais que je souhaitais accomplir tout de même, quitte à froisser l’humeur de ma si douce rivale.
Tout l’attrait de ce jeu demeurait dans le fait qu’elle ignorait mes intentions, s’imaginant être la seule à vouloir dérober un trésor inestimable, sous les ordres du Fils des Ombres en personne. Mais j’avais imaginé un tout autre scénario, qui me convenait bien mieux. Cette perle que voulait Hiémain, c’était moi qui allais la lui ramener. Je ne doutais pourtant pas un seul instant des aptitudes de cette chère Mélusine, mais je considérais que cette gloire qui lui avait été promise me siérait tout aussi bien, voire même mieux. Ainsi, j’avais pris mes dispositions pour m’assurer que les nouveaux heureux propriétaires de la plus belle et parfaite perle d’Arven seraient de sortie pour la soirée, afin de me laisser tout loisir de visiter leur demeure. Le reste avait été simple, et en quelques minutes je m’étais retrouvé sur les lieux, seul. Les richesses que j’y découvrais étaient à pâlir d’envie, mais je ne m’attardais que sur l’objet de mon attention, posé au milieu de la pièce, mis en valeur sur un perchoir lui-même serti de rubis. Cette perle était encore plus grosse que je me l’étais imaginée, et je voyais déjà la douleur dans les yeux de ses propriétaires en découvrant son absence. Comment réagirait le roi en apprenant qu’ils avaient égaré son cadeau nuptial ? Avec indifférence, très certainement. Je le leur souhaitais du moins, parce qu’il pouvait tout aussi bien recevoir la nouvelle comme un signe de négligence, voire un affront. Et je ne ressentais pas la moindre culpabilité, même si j’étais probablement sur le point de briser leur réputation. C’était leur affaire, après tout.
Je saisis le précieux trésor entre mes doigts délicats, l’observant et le jaugeant attentivement… Rien ne pressait, ces deux idiots étant en fête à la Cour. Quant à Mélusine, je souhaitais l’attendre, pour mon simple contentement. Le plaisir de voir la déception se dessiner sur son visage, ou toute autre émotion qu’elle me laisserait entrevoir en découvrant ma manœuvre, surpassait tout autre désir de discrétion. Ainsi, perle en main, je m’étais perché confortablement sur un coffre, devinant son arrivée prochaine. Elle était pourtant très silencieuse, telle une féline en chasse, mais le silence parfait que j’avais observé m’avait permis d’appréhender son arrivée avant même qu’elle ne me voit. Après tout, j’étais moi aussi devenu fin chasseur au fil des missions que j’avais exécutées, au nom de la Guilde des Voleurs. Je n’avais pourtant ni besoin de cette Guilde, ni le sentiment d’y appartenir complètement. C’était comme une autre vie, une autre part de moi-même qui s’était réveillée lors de ma rencontre avec le Fils des Ombres. Une part qui aimait l’aventure et le danger, loin de la monotonie ambiante de la Cour du roi. C’était sans doute ce qui m’avait attiré dans cette activité, puisque je n’en avais jamais eu la moindre nécessité. Et ce soir-là, dans cette chambre, je touchais du doigt mon but d’acquérir la reconnaissance que j’avais recherchée pendant si longtemps. Qui étais-je pour la refuser ?
J’arborai un sourire ravageur alors que la jeune femme entrait, démontrant une fierté personnelle non feinte. Et sa réaction fut au niveau de mes espérances, ou peut-être au-delà. Sans lui laisser le temps de prendre la parole, je l’accueillis d’une voix, certes, un tantinet moqueuse :
V ▬ Ne sois pas si déçue, tu feras mieux la prochaine fois.
Perle entre les doigts, je levai ensuite la main afin de lui laisser voir la beauté de l’objet.
V ▬ Ce n’est pas le genre de chose que l’on voit tous les jours, n’est-ce pas ? Et un cadeau nuptial pour le moins exceptionnel. Il donnerait presque envie de se marier, tu n’es pas d’accord ?
Citations de Charles Baudelaire & Oscar Wilde
LIENS(4 lignes minimum par lien)
Jahiliya Al-Hikâm
J’ai beau soutenir à mon frère que ma quête d’épouse est mon seul et unique intérêt, ici à Lorgol, je sens son doute grandir de lettre en lettre… Ainsi, et pour lui convaincre de ma bonne foi, j’ai eu le bonheur de croiser Jahiliya, dont je peux lui conter les mérites avec enthousiasme. Jahiliya, c’est une femme charmante, de bonne famille, et venue à Lorgol en quête d’un mari à épouser. C’est en tout cas ce qu’elle soutient à sa famille, tout comme elle me sert de prétexte auprès de mon frère. Je ne connais pas ses véritables raisons de vouloir rester à Lorgol, mais elle ignore les miennes tout autant, et c’est un accord qui suffit à me contenter.
Mélusine De Séverac
Mélusine, ou comment une simple relation de travail peut se transformer en véritable fascination… Je dois bien l’avouer, ma curiosité pour cette femme est bien au-delà du raisonnable. Elle est si droite, et si sérieuse, faisant preuve d’une parfaite transparence alors que je perçois pourtant cette part de mystère qu’elle refuse de dévoiler. Etrangement, percer son secret n’est pourtant pas ce que je recherche, peut-être par peur qu’elle n’ait plus autant d’intérêt à mes yeux par la suite. Non, ce que je recherche, c’est simplement et uniquement sa présence, qui m’attire indéniablement. Mais pas assez pour lui accorder l’exclusivité de mon attention, de toute évidence.
Beaudoin Chantsombre
La nature est parfois constituée d’éléments qui ne devraient jamais être exposés l’un à l’autre, sous peine de causer de graves dommages, voire la destruction. Beaudoin est un de ces éléments, totalement incompatible avec ma propre personne. Nous sommes différents, en tous points, et incapables de communiquer sans en venir aux mains. Ca n’est tout de même pas de ma faute s’il refuse de comprendre, d’être raisonnable… Nous ne nous comprendrons jamais, c’est un fait.
Enguerrand Sigbelian
Enguerrand est un ami comme on en a peu. Ce qui le rend si exceptionnel reste bien évidemment son excentricité à toute épreuve, qui le rend si original. Mais ce qui nous rapproche, et constitue toute mon estime à son égard, est son potentiel de Voleur qu’il refuse d’exploiter pleinement. Bien sûr, je lui écoule ses trouvailles sans poser de questions, mais c’est une chose qu’il pourrait faire lui-même en intégrant la Guilde des Voleurs, ce qu’il refuse pourtant, sans que j’en sache la raison.
EN VRAI
Mon pseudo c'est $hamr♣ck. J'ai 21 ans. J'ai connu Dragonvale par Zoubchou ♥ (J'avais dit que j'attendrais mais je n'ai pas résisté, je suis faiiible é_è). Mon avis, mes suggestions sur Dragonvale Comme je l'ai dit à Zoubi, cette nouvelle version est merveilleuse *O* A la hauteur de son contexte ♥. J'ai d'autres comptes ? Non, je le saurais ôo.
Dernière édition par Vincent De Rivepierre le Lun 20 Juin - 18:08, édité 7 fois
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 3:54
Bienvenuuuuuuuue ! Bon courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 8:05
Bienvenue et bonne continuation =)
La Sombre Mère
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 8:48
Oh Shamrock ! *o* Bienvenue - t'as même une Mélu qui fait sa fiche en parallèle, c'est pas génial ça hein ?
Bon courage pour tout ça ! Tu veux un contexte de RP ou tu te lances librement ?
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 9:07
Merci beaucoup Ailen (mon dieu j'ai failli écrire Alien ôo) et Liam
Et merci Svania *coin-câline* ; owi Mélu ! Et Méli aussi C'est une merveilleuse nouvelle et je vais d'ailleurs aller l'accueillir comme il se doit... (aa) Pour le RP ça va aller, merci =) (mais je peux en faire un deuxième imposé si tu veux, j'suis motivée là )
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 9:51
Bienvenue Vinceeent ♥
La Sombre Mère
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 14:14
« Une mission qui pourrait apporter prestige à la Guilde des Voleurs et renommée à celui qui la mènera à bout – et c'est à Mélusine qu'on l'a confiée. Certes, la donzelle est adroite et à même de mener la mission, mais tu es fort jaloux et quelque peu envieux qu'elle ait obtenu cette chance que l'on te refuse. Et puis, dérober la plus parfaite perle d'Arven, cadeau nuptial de l'Empereur à un jeune couple de courtisans parmi ses favoris, cela serait... divertissant. Sans compter le plaisir de jouer ce tour à la jolie Mélusine, ta fée personnelle... C'est décidé, tu vas la doubler. Une fois la perle en main, tu décides de l'attendre, juché sur un coffre, et alors qu'elle entre, tu la salues avec moquerie. Elle est fort mécontente... Que dis-tu ? Que fais-tu ? Développe tes actions en faisant intervenir Mélusine le moins possible. »
Et voilà ce que j'ai donné en test à Mélusine, hihi :
Test de Mélu:
« Tu es en mission. Le Fils des Ombres t'a envoyée vider une maison de jeunes mariés d'un cadeau nuptial d'un genre bien particulier : la perle en question est la plus grosse de l'Empire, et elle est parfaite. La Guilde des Voleurs s'enorgueillirait de la posséder et Hiémain souhaite acquérir ce renom pour vous. C'est à toi que l'on a confiée cette tâche périlleuse, et tu te sens parfaitement capable de la mener à terme. Seulement voilà : lorsque tu parviens à t'introduire dans la chambre au trésor, Vincent est déjà là, la perle en main : assis sur un coffre, il t'attend visiblement, et son sourire moqueur veut tout dire : il t'a doublée, et il en est fort satisfait... Que dis-tu ? Que fais-tu ? Développe tes actions en faisant intervenir Vincent le moins possible. »
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 14:28
Tu le sais déjà, je t'aime.
Et je sens qu'entre celui-là, et celui que j'ai déjà commencé, ma fiche va s'étirer sur la longueur (mais tu aimes la lecture, hein ma Zoubchou (aa) )
Merci Cyselle *.*
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 16:26
Bienvenue =)
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 19:10
Bienvenuue Vincent Jonathan Rhys Meyer, lui je l'aime *ok je sors xD* Bon courage pour ta fiche
La Sombre Mère
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 24 Mai - 21:05
Denise, tu te calmes. Tu as déjà un mari ET un amant !
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mer 25 Mai - 2:50
Merci, merci !
Oh mais Svania, laisse-la donc faire ; Ce ne sont ni le mari, ni l'amant qui m'arrêteront ▬ Keira Knightley quoi
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Castiel de Sombreflamme
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mer 25 Mai - 7:23
Bienvenue Sham =3 Bonne chance pour ton test RP du feu de Dieu. Hâte de voir ton Vincent.
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mer 25 Mai - 14:59
Et une femme, Svanhilde, tu as oublié la femme. Mais j'pourrais remplacer le mari? En tout cas Vincent je veux un lien
Dernière édition par Denise Saldenow le Jeu 26 Mai - 14:31, édité 1 fois
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Jeu 26 Mai - 9:49
Maiis Bienvenuuuue Vincent ! Bon courage pour ta fichette !
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Dim 29 Mai - 15:55
*mille ans plus tard*
TOI!
Welcome tout plein copain
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 31 Mai - 13:41
Oh merci Castiel Hâte aussi de voir mon Vincent #zbaff#
Ah Denise *O* Je ne remplacerais sûrement pas le mari (quoique xD), mais j'accepte avec grand plaisir <3
Merciiii Gabrielle
&& Enguerrand.... MOI (quoi moi ? xD) Merci aussi
J'ai eu un léger blackout de 5 jours mais j'me soigne >< Et je tenterais de finir ma fiche avant le prochain xD
La Sombre Mère
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 31 Mai - 15:04
Bon courage
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Jeu 2 Juin - 14:13
Welcome
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Sam 11 Juin - 13:46
Besoin d'un délai supplémentaire ?
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 14 Juin - 15:22
Tout petit, je finis avant la fin de la semaine, promis xD
La Sombre Mère
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Registre Âge du personnage: 24 ans Titres: Autres visages: Mélusine de Séverac ☼ Freyja de Brunante ☼ Lotte-Louison de la Volte ☼ Soprane Harpelige ¤ Chimène d'Arven
Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 14 Juin - 15:50
Je saurai te le rappeler
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Lun 20 Juin - 18:13
Chez moi, la semaine se finit dans la nuit du lundi au mardi Fascinant, n'est-il pas ?
Mais après moults et moults rappels de mon subconscient pour cette fiche qui a un peu traîné en longueur (juste un peu =D), j'annonce que j'ai fini
(j'aime ce smiley, il fallait que je le mette, il me démangeait le click gauche. Coin.)
La Sombre Mère
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 21 Juin - 6:23
Bien :green: Après moult et moult délais, te voilà donc validé, mon petit Vincent ! BON JEU !
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer. Mar 21 Juin - 12:37
Merci merci, merci !
(J'ai dit merci déjà ? #zbaff#)
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Sujet: Re: Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer.
Vincent DE RIVEPIERRE ♣ Chacun de nous porte en lui le ciel et l'enfer.