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 Les oiseaux qu'on met en cage...

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MessageSujet: Les oiseaux qu'on met en cage...   Les oiseaux qu'on met en cage... I_icon_minitimeSam 4 Mai - 5:56




1er novembre 802
Les oiseaux qu'on met en cage
peuvent-ils encore voler ?
  • Nom des participants : Resa Chante-l'Aube & Aliénor de Sombreflamme
  • Statut du sujet : Privé
  • Date : Dans la nuit qui sépare les mois d'octobre et de novembre
  • Moment de la journée & météo : Au coeur de la nuit, par un temps de brouillard qui occulte l'horizon
  • Saison 2, chapitre 1



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MessageSujet: Re: Les oiseaux qu'on met en cage...   Les oiseaux qu'on met en cage... I_icon_minitimeSam 4 Mai - 6:23

Il est parti. Il est parti loin de toi, sans toi. Sans un mot d'explication, sans un regard, te confiant seulement cette couronne qui t'effraie et pèse douloureusement sur tes tempes d'enfant. Depuis quatre jours, tu te débats avec la politique de Sombreciel, avec les avis contradictoires des conseillers. Pour mieux dissimuler tes larmes d'impuissance, pour mieux dissimuler ta rage d'être ainsi abandonnée - les rumeurs ne parlent-elles pas d'une autre femme ? - tu te mures dans ta froideur et ton mépris, reprenant ton masque de hauteur comme s'il s'agissait d'un confortable vêtement trop longtemps laissé de côté.

Il est parti et de la haute tour de vos appartements, tu espères des nouvelles, un message. Un retour. Ô tu l'aimes ton roi aux yeux d'ébènes, ton époux inconstant. Tu aimes autant qu'il est possible dans la fraîcheur de tes dix-neuf ans. Et tu voudrais pouvoir lui passer cette tocade, cette décision soudaine comme tu l'as fait de ses autres sautes d'humeur. Mais l'orgueil de la comtesse de Bohémont se révolte d'ainsi être traitée comme une simple favorite. N'aurait-il pas pu au moins justifier son départ ? N'es-tu pas son épouse légitime, sa reine ? Mais non, il est parti et cette fois, tu ne sais pas pourquoi. Durant deux semaines déjà, il t'a laissée là, courant à la recherche de l'enfant et tu ne peux qu'écouter les folles rumeurs qui courent sur cette blonde aux yeux bleux qui serait la dauphine de Nightingale - il n'a jamais daigné te le confirmer. Et tu n'as jamais osé le questionner à ce sujet. Pis, tu ne peux qu'entendre les bruits qui murmurent dans les couloirs et suggèrent qu'ajourd'hui c'est la mère qu'il recherche. Ô jalousie... Pour la première fois, tu en découvres la réalité et qu'elle est douloureuse à ressentir... Pourtant, tu persistes à ne pas en vouloir à Castiel. Tu es seulement triste, déçue, réservant ta vindicte à ceux qui chuchotent des cuisines au grenier. Tu voudrais tant pouvoir les faire taire, ne plus avoir à supporter leurs conjectures interminables. Mais qui donc a un jour su faire cesser les commérages ?

Il est parti depuis quelques jours à peine... Il te semble que c'était il y a une éternité. Tu t'inquiètes, tu angoisses. Tu ne dors plus dans la crainte de n'être pas présente pour le voir revenir. Et tu maudis ces insomnies qui abîment ton teint et cernent tes yeux. Alors ce soir, pour ne pas imposer à tes domestiques personnelles le triste spectacle de ta mauvaise humeur, tu les a congédié. Dès l'aube, tu as annoncé ton désir de passer cette nuit seule. Aussi, après t'avoir revêtue de ta chemise de nuit, elles se sont éclipsées. Quant à toi, tu t'es glissée entre tes draps de soie avec un énième livre que tu déchiffres à la faible lueur d'une bougie et du feu ronflant dans l'âtre. Tu lis pour oublier son départ, pour penser à autre chose. Pour t'absorber dans ces histoires merveilleuses dont tu as un instant cru devenir l'héroïne avant de comprendre que si les romans s'achèvent généralement aux épousailles, ce n'est certainement pas sans raison.

Tu lis pour voyager, loin de ce royaume qui n'est pas le tien, t'enfermant dans un monde d'encre et de parchemin qui ne laisse aucune place à ce qui t'entoure, décors et bruits familiers du palais endormi.
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MessageSujet: Re: Les oiseaux qu'on met en cage...   Les oiseaux qu'on met en cage... I_icon_minitimeJeu 19 Sep - 7:17

La nuit est calme sur Euphoria. La nuit est calme et tu savoures cette sérénité, dans la fraîcheur de novembre qui s'avance, observant par ces yeux qui ne t'appartiennent plus le défilé du paysage sous tes pas. Tu n'es plus vraiment toi, ce soir – c'est Géhenne qui a pris le contrôle de tes membres pour t'amener au plus près de la reine de Sombreciel, Géhenne qui insuffle sa magie à tes mains, à tes pieds, pour te permettre d'escalader les murailles, de te faufiler parmi la garde du palais, de passer d'un couloir à l'autre sans être repérée. Castiel de Sombreflamme n'est pas là – il a quitté la capitale il y a déjà des jours, à la recherche d'un bébé que la rumeur prétend être la petite princesse de Nightingale, et de sa mère la reine, dérobée à son tombeau par la Guilde des Voleurs. Tu sais bien ce qu'il en est : tu étais aux côtés du Fils des Ombres lorsque Svanhilde a été emportée, et tu es restée en arrière pour priver Castiel du troisième joyau de sa couronne : sa femme.

Ton pacte avec le prince d'Erebor vibre en toi – Géhenne approuve silencieusement ta détermination. Ta dragonne parle peu, très peu à dire vrai, elle te laisse parfois capter des images diffuses de ce qui l'entoure, des écailles colorées, des montagnes dans les neiges de Nightingale, les hautes tours de Dragonvale dans le lointain. D'elle, tu captes surtout des sentiments, des émotions, et cette noire détermination qui résonne entre vos deux cœurs. Géhenne est sombre, oh noire, si noire – les ténèbres frissonnent autour d'elle, autour de toi, ici et maintenant. Elle est noire et... triste, par moments ? Oui, une tristesse lancinante se faufile dans votre lien, enserre ton âme dans ses bras immatériels, et un instant tu songes à interroger ta Dragonne avant de réaliser que c'est la tienne, cette tristesse désolée de marcher dans ces couloirs que ta mère a arpentés sans se soucier de l'enfant qu'elle laissait derrière elle. Révoltée, tu chasses ce émotion mièvre loin de toi – et soudain, Géhenne te rend le contrôle de ton corps.

Vous êtes arrivées. Silencieuse, tu pousses le battant de bois, entres dans une pièce calme, et barres la porte derrière toi – puis tu te retournes, et elle est là. Dans un lit aux draps de soie, dans le lit sûrement où ta mère s'est roulée après vous avoir abandonnés, elle lit à la lueur d'une chandelle solitaire. Que peut-elle bien penser, à voir ainsi surgir une gitane erebienne derrière les rideaux de son baldaquin, poignard en main et au fond des yeux une promesse de mort douloureuse ? Tu n'en sais rien, et à vrai dire tu t'en préoccupes bien peu. D'une brève inclinaison du buste, tu la salues, pour sacrifier au rituel ancestral de la politesse, puis avant qu'elle n'ait le temps de se reprendre, d'appeler, tu sautes sur elle, la bâillonnant de ta main, maintenant le poignard sous sa gorge de l'autre. Les yeux braqués au fond des siens, tu laisses Géhenne manifester un éclair de magie au bout de tes doigts – de toute manière, tu ne pourrais pas l'en empêcher – et tu suis vaguement la discussion de ta Dragonne avec celle qui normalement utilise Aliénor comme écrin de sa volonté.

« Votre Altesse, vous allez me suivre. Par égard pour votre rang, et parce qu'aucune femme ne devrait être privée de sa dignité, je vais vous laisser vous vêtir avant de vous emmener, aussi faites, et rapidement. Si vous tentez d'appeler ou de me résister, je tranche le fil de votre vie, et je serai partie depuis longtemps lorsque vos gardes arriveront. A vous de choisir. »

Tu écartes très légèrement la lame de sa gorge, qu'elle puisse te répondre, sans quitter son regard de la noirceur abyssale du tien. Assume tes choix, Aliénor de Bohémont...
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