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 Les voyages sont la partie frivole de la vie des gens sérieux, et la partie sérieuse des gens frivoles [Anne Sophie Swetchine]

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Les voyages sont la partie frivole de la vie des gens sérieux, et la partie sérieuse des gens frivoles [Anne Sophie Swetchine] IconHJackmanLes voyages sont la partie frivole de la vie des gens sérieux, et la partie sérieuse des gens frivoles [Anne Sophie Swetchine] I11
Les voyages sont la partie frivole de la vie des gens sérieux, et la partie sérieuse des gens frivoles [Anne Sophie Swetchine] Stmichelcotetr3Les voyages sont la partie frivole de la vie des gens sérieux, et la partie sérieuse des gens frivoles [Anne Sophie Swetchine] 027-17-1


Tout était nouveau pour Ailen : l'ambiance chantante de la ville ; le bruit, un mélange des cris des pêcheurs et des forains, ceux des oiseaux marins, le rire des enfants qui courraient dans les petites rues, et surtout, le doux bruit du ressac de l'océan et de la brise ; l'odeur des épices qui arrivaient par bateau par tonnes pour être ensuite redistribuées dans tout Arven, le poisson, l'air iodé ; la sensation du vent, plus doux que ceux qui balayaient les déserts de sa contrée natale, le léger goût salé qui n'avait pas quitté sa bouche depuis quelques heures maintenant. Port-Liberté ne ressemblait en rien à ce que la jeune femme connaissait déjà. Il est vrai que les opportunités de voyager avaient été rares. Pour la première fois de sa vie, elle voyait la mer, et ce spectacle valait bien aux yeux de la jeune guerrière les courbatures que le voyage provoquait.

Elle remonta la rue principale de la capitale du duché, tenant Wulfrang, son cheval, par la bride. Elle avait une journée d'avance sur le plan prévu, mais au moins, elle aurait le temps de faire le tour de la ville, vérifier que le bateau qu'elle attendait arriverait bien à destination en temps voulu, trouver aussi celui qui serait son partenaire pour cette mission. Ailen posait des yeux curieux sur tout, les habitants de la contrés, les petites maisons de pêcheurs, les marchands importants qui affréteraient leur caravane et réglaient les derniers détails avant le départ. Elle prêtait attention aux légères différences de langage et d'accents. Elle s'arrêta et regarda un moment une étale de poissons, avec plus de variétés de poissons et de crustacés qu'elle n'en avait jamais vu, des coquillages à la nacre brillante, rose, orangée ou blanche. Plus loin, c'est devant une étale de foulard qu'elle s'arrêta et décida d'en acquérir un : s'il fallait traverser la moitié de l'Empire, alors que la saison était encore fraîche et que des vents terribles balayaient les pleins, autant prendre des précautions.

Lenn arriva près de la digue, quelle descendit. Elle se déchaussa et posa ses pieds sur le sable. Quelle drôle de sensation, ce sable n'avait rien à voir avec celui d'Erebor. Plus compact, plus humide aussi, la marée était descendante. Elle s'assit à terre et contempla son premier coucher de soleil sur fond océanique. Cela la détendit. La guerrière ne se sentait pas particulièrement sur les nerfs en outre, mais la vision du soleil se faisant engloutir par les eaux l'apaisa. Ce fut le froid qui la décida de bouger. Elle s'arrêta dans une petite auberge et dégusta avec grand plaisir une préparation locale.

Le lendemain, ce fut l'agitation de la ville qui la tira d'un sommeil bien profitable. De sa fenêtre, elle assista avec plaisir au départ des pêcheurs qui prenaient le large. Après avoir réglé sa nuit, elle se dirigea vers le point de rendez vous, une autre auberge qui portait le charmant nom du « Poisson Chat ». Le contrat de la mission stipulait que les deux guerriers qui accompagneraient la caravane devait s'y retrouver en début de matinée et que le départ était prévu pour la fin de matinée, avec pour point de départ la place centrale. Ailen vérifa que Wulfrang se portait bien, rattacha son sabre dans son dos et ses dagues à la taille avant d'entrer dans ladite auberge. Elle était d'un standing plus élevé que celle où elle avait passé la nuit.

L'entrée se faisait dans une grande salle à manger très claire. Dans le fond, on voyait un escalier qui menait aux étages. En face de la porte trônait un bar, derrière lequel s'affairait un homme massif, doté un coup de taureau, des mains assez grandes pour briser un tronc d'arbre. Il portait une barbe assez impressionnante, aussi rousse que ses cheveux. Ses yeux perçants se posaient ça et là dans la salle, jamais plus d'une seconde, mais il veillait sans aucun doute à la tranquillité de son établissement. Il enregistra l'entrée d'Ailen d'un bref regard et retourna à sa tâche. Juste à côté du bar, se trouvait ce qui devait être la cuisine, de laquelle s'échappait déjà un fumé appétissant. Quelques clients étaient déjà levés et prenait leur déjeuner à bouchée rapides et pressées.

Un bref regard apprit à Ailen que son partenaire ne se trouvait pas encore là. Elle s'assit à une table près d'une fenêtre et commanda une infusion pour patienter ; et se remémora les détails de la mission. Ils devraient escorter une caravane jusqu'à la capitale, dont le contenue ne leur avait pas été révélé, mais qui était sûrement de l'or ou autre richesse. Moins ils en sauraient, mieux cela vaudrait dans tous les cas. La caravane en profiterait pour faire le tour des petites villes pour le ravitaillement et pour une couverture -elle avait ainsi moins de chance d'être attaqué. Ainsi, le voyage serait long et ponctué de haltes dans chaque grandes villes d'Arven et de nombreux petits villages. Voilà qui convenait à Ailen, qui en avait plus qu'assez des combats dans les arènes pour amuser la galerie ; et honnêtement, ça ne rapportait pas grand chose non plus. Alors que là, elle aurait la possibilité de voir du pays, serait même payée pour ça !

EDIT : Je déplace dans cette catégorie, ça semble plus logique pour le RP. :)
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