© Miss.V

"Moi je veux jouer a joue contre joue, jouer contre vous..."

© Posh Feat. Rachel McAdams. Mercyside

ABIGAËL LLIANE SAYANN J'ai vu le jour le 10 Janvier 778 à Lorgol. J'ai 24 ans. Je viens du Duché de Cibella. Mon allégeance va aux rebelles. Je suis une voleuse.

TEST RP (20 lignes minimum)

Le plancher poussiéreux, usé par le temps et les va et vient incessants, craque à peine sous mes pas légers. Mes pieds nus sont bien plus discrets que les lourdes bottes de ces messieurs ou les talons de ces dames. Les portes grincent qu'elles s'ouvrent ou se referment sur la débauche. Froissement de tissus, tintement des pièces qui passent d'une main épaisse et brunie à celle plus fine et délicate d'une des filles de la maison. Les bijoux brillent, opulente provocation du faux...cache misère comme les lourdes teintures masquant les fenêtres sales et surtout l'intérieur. Close. Elle l'est. Ici tout est feutré, étouffé, l'air est lourd des onguents graissant les chevelures épaisses des femmes, et de leurs parfums masquant les odeurs de corps entremêlés. Je me cache derrière une tapisserie le temps qu'un client et Naya passent, invisible tant je me fonds dans le décor. Puis je reprends ma progression, dépassant des portes fermées d'où s'échappent des cris primaires qui me laisse de marbre. C'est mon quotidien. Je suis née ici. Ma mère est l'une de ces femmes qui délacent jour et nuit leurs corsets et laissent tomber leurs jupons pour quelques pièces qui nous permettent parfois de sortir, de nous glisser dehors quelques instants pour une miche de pain et quelques fois un bout de viande. C'est ce que je m'apprête d'ailleurs à faire. Mais aucun homme ne doit me voir. Intruse entre ces murs dont je connais le moindre souffle, je disparais le temps qu'un homme redescende puis sors de ma cachette de fortune. La catin m'apercevant alors, me souris et pose un baiser léger sur mon front. Sa main douce chasse la poussière qui s'est déposée dans mes cheveux. Puis entendant de nouveaux des pas elle m'enjoint de filer vite tandis qu'elle descend pour occuper le nouveau venu. Je la regarde rassembler ses jupons, inspirer fortement et étirer ses lèvres en un sourire forcé et las. Le mien s'efface. Je ne veux pas de cette existence plus tard. Maman me dit que je serais forcée de grandir, et que je deviendrais une belle femme. Mais aussi que je n'aurais pas sa vie. Ce qui est certain c'est que je ne vivrais pas enfermée comme ça. Sans un bruit je glisses le long de la rambarde, m'accrochant tête en bas aux montants le temps de m'assurer que la salle sombre n'abrite pas de clients susceptibles de m'apercevoir. Satisfaite de ne voir que la patronne qui sirote un verre, je sautes les quelques marches restantes. Me récupérant souplement, je n'ai plus qu'à me diriger tranquillement vers la sortie. La lumière crue me pique les yeux et je résistes au réflexe de rentrer. Après quelques clignements, elle ne m'indispose plus. Ravie de respirer l'air libre je m'élance sur les pavés inégaux. J'évite les coupes gorges ou les garçons de ces rues dépouillent les cadavres des malheureux ayant croisés leur route. Je ne les crains pas. Ils me connaissent. Et certains d'entre eux m'ont déjà protégés. Sur mes bras et le long de mes mollets sont attachés des lames dont ils m'ont appris à me servir. Elles ne sont guère reluisantes ni de bonne facture, mais elles me permettent de me défendre. Ne serait-ce que parce qu'ici une personne sans arme est condamnée d'office. Ici tout à un prix même la vie. Tout se vend et se troque. Mais je sais ou me faufiler et à qui acheter ce dont j'ai besoin. La petite échoppe sombre ne paie pas de mine mais son propriétaire ne rechigne jamais à me vendre quelques vivres. Bien qu'il soit grossier et bourru. Chargée de quelques maigres paquets je refais le chemin inverse. Fillette d'une dizaine d'années se faufilant lestement...

Rien ne change. Alors que pour moi tout s'arrête ici tout continue. Les allez et venues, les plaisanteries et provocations grasses, les négociations, les passes...une journée comme les autres dans cette prison de chairs et d'argent. Agenouillée au bas d'un lit qui m'a toujours parut vieux et délabré je caresse d'une main moite le bras brûlant de ma mère. Son corps se creuse, se contracte de façons horribles alors que ses lèvres parcheminées n'arrivent plus même à produire un quelconque gargouillement. Je ne sais si l'absence de ses cris labourant l'air comme ses ongles ma peau me soulage ou me torture. Ce qui est certain c'est qu'il n'y a nulle place pour l'espoir. Pas plus que pour moi ici. Elle se meurt, semblant disparaître sous les couvertures rapiécées. Sa chair prend la couleur des vieilles feuilles parcheminées, et ses yeux caves ne me voient plus. Ni colère ni peine ne me ravagent. Seul un vide étrange m'étouffe. Jusqu'à présent bien que chaque jour était semblable au précédent, j'avais un toit et de quoi me nourrir. J'ai toujours pu assurer mon hygiène avec peu de contraintes. Mais à présent ? Je ne sais déjà si le maigre salaire de ma mère suffira pour sa mise en terre. Or je lui dois au moins ça. Une cérémonie avec un prêtre et une tombe pour elle. Elle n'a jamais réussit à me transmettre cette foi et cet amour délirant qu'elle éprouve pour son dieu. Je n'éprouves nul égard pour un dieu invisible, ne foulant pas la terre de ces créatures et pour les remercier de leur présents à son égard les accable d'épreuves et de souffrances. Elle a maintes fois payée pour ses péchés. A présent c'est finit. Qu'elle le rejoigne donc s'il existe. Je ferme ses yeux aux paupières violacées, et passe une main dans ses cheveux trempés par la sueur et emmêlés par ses mouvements désordonnés. Bien que cela soit plutôt inutile à présent, je veilles à arranger sa tenue, pour qu'elle soit correcte. Pieuse comme elle était elle aurait surement éprouvée beaucoup de honte à se montrer indécente. Passant outre le fait que son Dieu l'a regardé toute sa courte vie. Mais cela ne me coûte rien, et si c'est la dernière chose que je puis faire autant m'exécuter sans rechigner. Je n'ai rien à récupérer. Tout est propriété de l'établissement. Ses robes aguicheuses et passées, ses bijoux de toc....je n'en veux pas de toute manière. Habillée comme un homme, mes longs cheveux serrés par un lien de cuir, je peux passer pour un jeune homme un peu efféminé. Mes quatorze printemps me serviront quelques temps dans mon imposture. Les quelques pièces de cuivre et d'argent ne pèsent pas bien lourd dans mes poches. J'espère qu'elles suffiront pour elle. Indifférente aux êtres insipides qui négocient les prix et les filles comme la marchandise qu'elles sont à leurs yeux, je délaisse tout ce petit monde pour un salon de brocart rouge. La maîtresse des lieux, engoncée dans sa robe d'un jaune criard fume en me faisant face. Je ne réponds rien à son regard lourd qui me déshabille du regard avec réprobation. Trop maigre, trop enfantine. Nul doute que attifé comme ça je ne prends pas le risque qu'elle m'engage. Je lui lance la petite bourse en lui précisant qu'elle en dispose comme elle veut tant que ma mère bénéficie d'un enterrement correct. Je suis certaine qu'elle va rogner chaque petite piécette qu'elle pourra, mais j'ose penser qu'elle fera tout de même le nécessaire. Puis je quittais la maison close d'un pas assuré, désireuse de quitter ce monde. Me condamnant peut être à mourir dans le caniveau, mais au moins cela serait la conséquence de mon choix. Pendant quelques jours je survécus dans la forêt, prenant dans les pièges les proies de chasseurs moins rapides que moi. Même recouverte d'un épais manteau de feuilles, je tremble continuellement la nuit. Les journées sont plus clémentes, mais mes longues marches m'épuisent et passer mon temps à chercher de quoi me nourrir n'est pas vraiment une vie...Je continue pourtant, apprenant à reconnaître les endroits propices et à m'endurcissant peu à peu. Ce sont ses couinements qui m'attirèrent jusqu'à Ruby. Certaine de trouver un lapin ou une perdrix agonisante j'approchais d'un pas déterminé. Ma surprise m'arrêta quand je découvris un renardeau blanc, dont une des pattes prise dans un piège le retenait prisonnier. Ne pouvant laisser cette pauvre créature souffrir je m'escrimais sur le mécanisme, passant outre comme je le pouvais ses mordillements incessants. Réaction de peur et de douleur sans doute. Ses petites dents sacrément pointues mêlèrent rapidement nos deux sangs me poussant à me dépêcher d'autant plus. Enfin je trouvais le moyen d'écarter les mâchoires du piège et libérait la petite créature. Qui étourdit mit un temps avant de lécher furieusement sa plaie. Je l'observais attendrie par cette rencontre inattendue. Puis lui lançais un morceau de viande qui me reste de mon dernier repas. L'animal le renifla avant de l'avaler goulument. Je me relevais précautionneusement et repartais en sens inverse. Ne pouvant rien de plus pour la pauvre créature.

Mais la renarde me suivit à quelques pas même quand je rejoignis la ville. Je la cachais dans mon manteau ou mes poches. Quand elle ne s'allongeait pas sur mes épaules. Curiosité qui ne manqua pas d'attirer quelques naïfs qui s'approchant pour observer ma drôle de compagne, m'offrirent tout le loisir de leur dérober bourses et petits objets. Ruby est une voleuse d'étalages hors pair également. Pendant qu'elle distrait les commerçants en bondissant sous leur nez, je n'ai plus qu'à subtiliser ce que je souhaites. Je suis rapide et je sais me contenter du nécessaire, une miche de pain et quelques fruits se glissent aisément dans des poches et ne me retarde point si courir est nécessaire. Bientôt ce qui était nécessaire devint mon quotidien je suis douée pour voler et cela m'amuse. Il y a toujours ce petit frisson d'excitation au moment fatidique. Tout est une question de précision et de temps. Je ne calcules rien, l'instinct est bien plus sûr. Et puis ce n'est pas si désagréable de changer chaque jour de cachettes. Il ne manque pas de demeure abandonnées ou de cachettes naturelles pour un peu que l'on s'éloigne du centre. Ma fidèle compagne sur les talons il ne m'est pas difficile de trouver ou dormir quelques heures, avant de repartir avec les prémices du petit jour. Lovées toutes les deux dans ma cape, je m'endors le visage dans la douce fourrure de Ruby. Même si parfois la mutine créature préfère s'enroulerr autour de mon cou.

Assise au bord d'une fontaine en pierres taillées, j'éclabousse Ruby qui sautille en essayant vainement d'attraper les filets d'eau. Riant, je rejettes ma tête en arrière et m'adosse au bord de la fontaine pour ne pas perdre l'équilibre. Soudainement ma compagne cesse tout jeu et ramassant son petit corps, s'apprête à bondir, sa gueule hérissée de crocs menaçant un intrus que je n'ai pas entendu approcher. Maudissant mon inconscience je me tourne lentement vers la présence. Et poses une main dans le pelage épais de la renarde. Non que j'aurais des remords à ce qu'elle attaque quiconque nous menacera. Mais les gardes et moi on ne s'entend pas très bien. Et me faire rouer de coups n'est nullement dans mes projets. Je lance un regard froid à l'homme qui me fait face. Il affiche si ostensiblement sa richesse que c'en est écœurant. Je fais rapidement le compte de ce que je pourrais lui dérober tandis qu'il m'accable de compliments. Je n'ai aucun mal à prendre un air surpris et charmeur. Baissant les yeux jouant avec mes mèches...les hommes adorent les indécises. Et je sais que mon apparence fragile est particulièrement attirante. Je finis par lui offrir ma main qu'il baise par convenance tandis que je lui retire les bagues de son autre main en faisant mine de lui caresser. Vraiment trop facile. D'un claquement de langue j'incite Ruby à me suivre. Celle-ci obéit, restant à quelques mètres, se faufilant là ou sa petite taille lui permet de ne pas être vue. Tout en badinant joyeusement, je délestes ma proie d'une jolie dague, de sa bourse tendue et d'un collier de pierres. Rien que l'idée qu'il se trouve désemparé devant sa dulcinée m'amuses. En voilà une qui ne pourra se pâmer d'aise sous le poids des richesses qu'elle pend à son cou blanchit par la poudre. Mes larcins exécutés je m'assure que nous nous enfoncions dans les ruelles marchandes ou je n'ai aucun mal à disparaître avec mon acolyte qui se frotte tendrement contre ma main quand elle me rejoint. L'excitation du larcin passé je ne tardes pas trop à revendre ce que j'ai volé. L'arme est trop ornementée elle me ferait repérer et je n'ai nul besoin d'un collier aussi tapageur...

Les années passent et les temps changent...mode éphémère guerres sans fin. Aujourd'hui la rébellion menace l'asservissement. Si les hommes et les femmes naissent libres ce n'est certainement pas pour se faire enchaîner par le premier tyran venu. Le règne de Augustus prendra fin et pas de la plus douce manière qu'il soit. Aujourd'hui je me bats chaque jour auprès de la guilde des voleurs. La seule erreur que j'ai commises en usant de mes talents fut de choisir un membre de ma présente guilde. Sans méfiance j'usais de mes charmes sur un bel homme qui au premier abord me paraissait une bonne proie. J'aurais du remarquer son regard qui ne fixait pas le mien, ou son corps en constant mouvement. Je réussis presque, mais il m'attrapa le poignet au moment ou j'allais laisser glisser la bourse de mon poignet à la gueule de la renarde plantée à mes côtés. Il reprit son bien en me détaillant avec une insistance qui me mit sur la défensive. Puis il m'entraîna pratiquement de force quelques rues plus loin refusant de m'expliquer mais m'ordonnant de ne rien tenter contre lui si je ne voulais pas finir dans quelque geôle crasseuse. L'idée d'être à la merci des gardes de Augustus me calma suffisamment pour que j'accepte d'attendre ses explications. Je dus grimper sur un toit avant qu'il ne me révèle son appartenance à la guilde des voleurs. Il insista sur le fait que mes talents seraient bien utiles dans ce climat de conflit ou je pourrais aisément rapporter des renseignements à la guilde. L'idée me plut. Et je ne pense pas avoir déçut les espoirs de ceux qui m'ont accueillit. Et offert un toit en plus d'une famille et d'un but. C'est tout de même plus amusant de dépouiller les nobles de leurs biens et de leurs secrets...Mon joli minois innocent et ma jeunesse trompent allègrement et me donnent accès à beaucoup de chambres ...Or ne dit-on pas que c'est sur l'oreiller que les confidences se font ? Et puis il n'y a pas à la cour seulement de naïves pucelles croulant sous le poids de leurs apparats. J'y ai rencontré quelques délicieuses femmes, qui jouant à merveille les courtisanes s'avèrent être de ferventes opposantes. Elles m'introduisent parfois à la cour, ce qui me permet également d'alléger leur quotidien tout en laissant traîner mes oreilles. Une dague ou deux se dissimulent facilement dans ces robes aux multiples épaisseurs...

LIENS (4 lignes minimum par lien)

MELUSINE DE SEVERAC ; eva green ; VOLEURS —

Bonnie & Bonnie -Quand on vole et espionne il vaut mieux impliquer le moins de personne possible. je préfère être seule et efficace que m'encombrer d'une autre personne avec laquelle je vais devoir partager mon butin. Toutefois je dois reconnaître que Mélusine est une femme remarquable. Son esprit rusé et ses techniques complètent admirablement bien ma façon de faire. Aussi pour les coups les plus osés ou demandant plus de ressources que je n'en possède toute seule, elle s'avère être la collègue parfaite.

KERIG SOREN ; taylor kitsch ; Groupe —REBELLES

Péché originel - Pas d'engagement pas d'obligation que du plaisir...et quel plaisir ! Il faut dire que celui-là sait se servir de son superbe corps. Une bonne façon de m'oublier quelques temps dans l'ardeur de ses bras...Auberges et rendez vous reculés nous offrent quelques heures d'un corps à corps des plus agréables. Et puis il faut bien motiver les troupes non ?

ALDRED CHIPSAND ; matthew gray gubler ; VOLEURS —

Prétendant – Il m'aime ! Ah la belle affaire. Que crois-t-il que je vais abandonner une vie excitante et pleine de charmes pour me passer la corde au cou et me faire engrosser ? Merci mon petit mais je ne compte certainement pas arrêter de vivre aussi tôt. Je le fuis, il me court après. Je le chasse il revient. Rien ne semble le convaincre que je ne veux en aucun cas d'une relation sérieuse et officielle. Mais cela ne changera pas, qu'il s'y habitue.

MARTIAL DE BELLIFERE ; orlando bloom ; COURTISANS —

Cible repéré ! - En voilà un mufle ! Non seulement cet imbécile crie sur tout les toits son allégeance envers Augustus, ce qui déjà mériterait que j'abrège ses souffrances, mais en plus quelle suffisance ! Monsieur est persuadé que m'avoir une fois dans sa couche ferait de moi sa fervente courtisane. Il rêve. Et bien qu'il soit bon amant je préfère m'en passer que devoir supporter son ego et sa possessivité. Il me donne des envies de meurtres ! Au moins quand nous nous retrouvons ensemble nous avons l'occasion de vérifier nos talents respectifs aux armes.

EN VRAI

Mon prénom, pseudo c'est Mojito. J'ai pour quelques temps encore 18 ans. J'ai connu Dragonvale par la joueuse de Gaétane et Zoubi ♥. Mon avis, mes suggestions sur Dragonvale Un très beau design et beaucoup de pv's très intéressants, même si leur statut mériterait d'être remis à jour et j'apprécie beaucoup le contexte ! . J'ai d'autres comptes ? Non.

©Space Cookie

Bienvenuue !

Bienvenuuuue ! *_*