©Antoine Fuqua, pour le film Le roi Arthur.

" Nous avons à vivre et mourir par l'épée. Que ce soit dans le sang ou dans la gloire. "

© Nightmare Feat. Mads Mikkelsen Heart of Gold

Baelish Winterfell J'ai vu le jour le 3 Novembre 763 à Anthenor. J'ai 39 ans. Je viens du Duché de Ansemer. Mon allégeance va aux rebelles. Je suis un noble déchu : ancien comte d'Anthenor.

TEST RP (20 lignes minimum)

A Lorgol, il y a les beaux quartiers. Et puis il y a les bas fonds de la capitale. Ceux où rien n'est sur, où à tout moment vous pouvez vous faire attaquer. La misère règne, les truands sont les maîtres de ce genre d'endroits.

Un instant, Baelish se demanda s'il avait bien fait de s'aventurer ici. Bah, trop tard pour réfléchir à ça. Trop tard aussi pour les regrets : il y était déjà, et il fallait bien qu'il trouve une auberge pour la nuit.

Main sur la garde de son épée, il prenait soin d'éviter les corps avinés des gens endormis (ou peut-être morts, pas moyen de vérifier), auxquels personne ne prêtait attention. Il ne craignait pas d’être attaqué. Avec ses vêtements poussiéreux, ses bottes de voyage, ses cheveux bruns et ses yeux marrons dorés, Baelish ressemblait ce jour-là moins à un noble qu'à n'importe quel citoyen d'Arven en voyage. Il avait meme l'air épuisé de ceux qui font de longs voyages.

Arrivé à l'auberge du Taureau Rouge, où il comptait résider quelque temps, il commanda un repas complet et s'installa à une table du fond de la salle. Il ne fallut pas longtemps avant qu'un homme au nez cassé, le teint rougeaud et l'air gouailleur du mécréant lambda, ne lui adresse la parole :

"Tu viens d'où, toi ?"

Baelish ne répondit pas immédiatement. Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que l'homme cherchait un prétexte pour se battre. D'un coté, s'il ne répondait pas, il y avait de fortes chances qu'il s'énerve.

"D’Ansemer.
- C'est quoi ton nom ?
-Baelish."

Pas d'autres précisions. Un parce que l'autre n'avait pas besoin d'en savoir plus. Deux parce qu'il était dangereux de dire qu'il était Lord Winterfell, comte d'Anthenor. Quand on est un noble déchu, on se cache. A plus forte raison, si en plus, vous êtes un partisan avoué des idées de la rébellion. Baelish avait d'ores et déjà résolu de ne pas parler de sa famille avant meme d'arriver à Lorgol. Il n'allait pas commencer avec le premier ivrogne venu.

Mais l'autre continuait, insistait :

" Mouais. Pas de nom de famille ? Tu crois que je te crois ? Tu crois que j'sais pas que t'es noble, et qu'tu te caches ?"

Baelish fit celui qui ne comprenait pas, l'air de dire, toi mon gars, tu as trop bu. Il recommençait déjà à manger, lorsque l'autre reprit :

" Toute façon, on sait comment y sont, hein, à Ansemer ? Un coup Augustus, un coup les rebelles. Z'etes loyaux à ceux qu'ont le plus de blé, pas vrai ? "

Baelish posa son couteau. Il n'aimait guère qu'on se moque de lui, surtout si on prétendait qu'il était lâche, et traître aux deux camps, lui qui venait d'une famille où depuis des générations, on était fidèles aux vrais rois d'Arven. L'autre ne se rendait pas compte de ce qu'il venait de dire, et continuait à plaisanter. Une phrase après l'autre, il enfonçait son cas aux yeux de Baelish, qui se crispait de plus en plus. De plus, il y avait autre chose : il l'avait reconnu, et ça, c'était dangereux pour le comte déchu. Très dangereux. Il allait falloir faire taire cet homme, diagnostiqua-t-il froidement.

A la fin, n'y tenant plus, Baelish lui envoya un direct du droit dans la figure. Un prétexte pour le défier. Il se leva, l'air ulcéré :

"Allez, ça suffit, maintenant. Tu as une épée ? Oui ? Très bien. Alors on va régler ça par un duel, tu veux ?"

Tous deux sortirent dehors, épée à la main. On se salua, puis chacun se mit en garde. Tournant autour de lui, Baelish observa le style de combat de l'homme...et découvrit sans surprise qu'il n'en avait pas. Ce n'était pas un combattant, manifestement. Son épée ne lui servait à rien. Il frappait sans discernement, toujours de la meme manière, sans réfléchir.

Passant son épée de la main droite à la main gauche, qu'il maîtrisait le mieux (meme si Baelish était ambidextre, il était plus à l'aise en servant de la main gauche), il frappa d'estoc l'homme, le touchant à l'épaule, puis lui asséna un coup du plat de la lame sur le poignet, lui faisant lâcher son épée. Puis il plaça la pointe de son arme sur la gorge de l'homme.

"Tu as perdu. Disparais, je te laisse en vie. Mais si tu parles à quiquonque de ma présence ici, je te retrouve et je te tue."

L'homme fila sans demander son reste. Baelish, lui, rengaina son épée d'un air satisfait et regagna l'intérieur de l'auberge. En somme, ce serait sans doute une journée plutôt normale.

CARACTERE (8 lignes minimum)

Un homme de fer. Un caractère dur. Froid et impassible. Voilà ce qu'est Baelish Winterfell. Il y a peu de choses qui filtrent sous cette apparence calme et lisse : il parle très peu, jamais pour ne rien dire, mais toujours de manière franche et carrée. On pourrait le prendre pour quelqu'un de méprisant, d'insensible. En réalité, Baelish n'apprécie guère que le calme. Il a relativement peu de scrupules dans ce qu'il fait : pour lui, la fin justifie les moyens.

Son plus gros défaut ? Il est maniaque et perfectionniste. Peut-être un peu psycho-rigide : pour lui tout doit rentrer dans des cases, tout doit suivre une ligne bien déterminée. Lorsqu'il commence quelque chose, il ne s’arrête que lorsqu'il estime que c'est parfait. C'est pour cela que la réalisation de quelque chose, que ce soit une simple lettre, ou la préparation d'un plan pour s'évader de quelque part, comme il a déjà du le faire, lui prend beaucoup de temps.

Si vous parvenez à percer le masque, vous découvrez un homme doux, plutôt pacifique, qui porte énormément d'affection à ses amis et à sa famille. Un homme qui, le plus souvent, quand il a un choix à faire, essaye d’être le plus juste possible. Il envisage toutes les conséquences qu'il peut y avoir à ses actes. Et quand finalement il prend une décision, il s'y tient.

S'il est un bon guerrier, n'ayant ni peur de combattre, ni peur de mourir (la devise de sa famille étant "Nous avons à vivre et mourir par l'épée", ce qui peut donner une idée de son état d'esprit), Baelish est un excellent orateur, doué d'un grand sens de la diplomatie.

Enfin, nous terminerons en précisant que c'est un grand cartographe, de par ses voyages qu'il a effectué sur la mer vers l'ouest. Il aime beaucoup la lecture, c'est un homme très cultivé, et un humaniste. C'est l'une des raisons pour lesquelles il est fidèle à la rébellion.

HISTOIRE (10 lignes minimum)

Catharina,
Je sais bien que vous ne m'approuvez guère. Comment le pourriez-vous, d'ailleurs ? Je ne peux vous en vouloir pour cela. J'admet moi-meme qu'abandonner sa famille pour aider les rebelles était une décision un peu folle. Mais je ne la regrette pas. Je ne pouvais pas rester simple spectateur, déjà avant d’être déchu. Et encore plus maintenant qu'il ne me reste plus rien qu'un titre sans terres. Cette fois, cela va au-delà de notre famille. Cette fois il s'agit du royaume. Cette fois il s'agit de notre pays. Pour la première fois depuis bien longtemps, je crois que nous avons une chance de vaincre le tyran.

Je me revois, moi, le jeune homme de dix-sept ans, rêvant de voyage et d'aventures, issue d'une famille de petite noblesse, qui observait les bateaux quittant la capitale de ce qui deviendrait son comté. Je vous revois, vous, ma future femme, Catharina de Loeran, fille du Général Vener de Loeran, de passage à Anthenor, parce que c'était sur la route pour aller à Lorgol en venant de Port-Liberté. J'entends à nouveau nos conversations. Moi, fidèle depuis toujours aux rebelles et aux vrais rois. Après tout, mon aïeul légendaire Tristan Winterfell n'était-il pas sensé être l'un des plus fidèle compagnon d'Ortarius ? Et vous, l'ange blond aux yeux bleus, qui voulait fuir une famille qu'elle disait traître à Arven. Nous nous aimions, Catharina. Nous voulions partir, être heureux.

Je partis pour ce voyage, ensuite. Je ne le regrette pas : j'ai vu tellement de choses merveilleuses à travers les mers que j'ai traversé. Personne ne veut me croire, mais je jurerai avoir vu des dragons voler au dessus du bateau, un soir de pleine lune. Mais peut-être était-ce parce que la nuit excite l'imagination.

Je me rappelle de ce mariage, où étaient présent mes parents, Lancehild et Astoria, et les vôtres, Vener et Sanza. Dieu que tout le monde était mal à l'aise. Dieu que tout le monde s'épiait. L'union de nos familles étaient contre nature ; c'était le seul sujet où nos parents s'entendaient.

Et il y eut la naissance de notre fils, Tristan. Il me ressemble, disiez vous. Je prétendais qu'il était mon portrait craché. Et maintenant, il a 19 ans. Dieu sait quand il reviendra de ce voyage iniatique. Il sera bien surpris, quand il rentrera : son père est déchu de son titre, le comté d'Anthenor n'existe plus.

Comment va Astoria, notre fille ? Vous ressemble-t-t-elle toujours autant ? La dernière fois que je l'ai vu,il y a deux ans, elle avait 16 ans, et je croyais parfois que j'étais revenu bien des années en arrière, quand nous étions jeunes, tellement elle vous était semblable.

Nous étions heureux, Catharina. Hélas, ce bonheur a été détruit lorsque les Saldenow se sont emparés de notre comté au nom du traître Augustus. L'an 800 a sans doute été la pire de toute ma vie. Croyez moi, je ne vous ai pas envoyé chez vos parents de gaieté de coeur : mais au moins avais-je la certitude que là bas vous serez en sécurité.

L'éveil a commencé. Je crois bien qu'il me touche aussi, mais je n'en suis pas sur. Je vois des choses étranges quand je regarde les gens. Ce n'est que par intermittence, mais c'est très perturbant : j'arrive à discerner ce qui sont sans doutes les pensées des gens : par moment, je leur parle, et d'un coup, je distingue une image, une vision, souvent flou, qui semble refléter leur pensées du moment. C'est très déstabilisant. Entrer dans l'intimité d'un cerveau fait peur, je vous l'assure. On a l'impression de sombrer dans un cauchemar, dans un monde inconnu, où l'on ne maîtrise rien, où on est condamné à regarder sans pouvoir agir. Car je ne peux rien faire. Je ne peux pas leur donner ou transformer leur pensées. La première fois, c'est arrivé dans une librairie, alors que je parlais au propriétaire. D'un coup, j'ai vu des montagnes d'or et d'argent : c'est ce qu'il attendait de la vente de l'ouvrage. Je suis parti sans acheter le livre. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Maintenant, je le sais, et je le comprends. Il me faudra sans doute du temps pour maitriser les pouvoirs qui me sont accordés.

Suis-je touché par l'Eveil ? Oui, je crois que les dragons ont décidés de m'accorder certains pouvoirs, bien que comme certains sorciers, je n'ai pas de familiers. Je ne veux pas aller à Dragonvale. Pas pour l'instant : il me reste bien des choses à faire ici.

Il faut que je contacte la Confrérie Noire. Ça fait deux ans que je suis ici, deux ans que je ne vous ait pas vu, mais il faut que je les trouve. Eux seuls peuvent encore quelque chose pour Arven. J'ai le sentiment que je peux les aider. La Guilde des Rebelles parle trop, agit peu. Les assassins combattent réellement. Il faut que je les trouve. Je dois au moins rencontrer un de leur chefs.

Je me demande si Augustus peut me retrouver, s'il peut déceler le pouvoir des sorciers. En tout cas, je n'attire pas trop l'attention. Je vis dans les bas-fonds de Lorgol, traînant d'auberge en auberge. Avec ma barbe, mon visage fatigué et mes vêtements sombres, j'ai l'air des plus communs. Imaginez vous votre mari avec l'air d'un mercenaire. Je vois d'ici votre sourire.

J'espère pouvoir venir, un jour. Je vous jure que tot ou tard je le ferais, Catharina. N'oubliez pas que je vous aime, vous et les enfants,
Baelish.

EN VRAI

Mon prénom, pseudo c'est Nightmare. J'ai 15 ans. J'ai connu Dragonvale via Poudnoir. Mon avis, mes suggestions sur Dragonvale Rien à dire devant tant de perfection. J'ai d'autres comptes ? Pas pour l'instant.

© Nightmare

Youhou cet acteur est génial ! *_*
Re-Bienvenue ! On est à peu près arrivées ensemble mais bon. (a)

Re-Bienvenuuue !
Bon courage pour cette nouvelle fiche (:

Re-bienvenue dans ce cas Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage

Welcome to you !