les alentours

montagnes évidemment

S'éloigner du sentier

Je vais revenir sur mes pas

Les rumeurs vont vite, quoiqu'il arrive, toutes personnes capable de bien s'informer était dans la capacité de savoir ou non les dernières nouvelles. Ce n'était pas comme si à l'origine Anthim avait cherché à savoir, mais les mots étaient venus à lui et il n'avait pas cherché longtemps avait d'avoir plus de réponse. En bon glaneur d'informations, c'était pour facile de renforcer le reste de ses sources, et si bien que l'intérêt du jeune homme fut touché, il se sentit à la fois contraint et poussé d'aller sur les lieux de la principale intrigue qui avait touché Arven. En soit, ce n'était pas si connu que ça, mais... l'étrangeté de la situation avait fait jaser plus d'un habitant de la petite bourgade, et ainsi de suite, des paroles – vrais comme fausses – c'étaient répandues comme un trainée de poudre, et il suffisait de questionner un peu pour que milles versions arrivent aux oreilles. C'était un peu pour cela que l'Erebien n'avait pas pris le parti de se concentrer sur la ville, et avait préféré s'éloigner pour tâter le terrain, se rendre compte lui même et peut être trouver un indice sur cette mystérieuse affaire. À vrai dire, nombre d'hectare de champ qui prenaient feu, ce n'était pas commun, et encore moins les rumeurs des ombres qui avaient flotté dans le ciel. Si le prince n'avait pas lui même la certitude que les dragons existaient il aurait immédiatement démentit l'accusation contre ces créatures, arguant que leur existence n'était que pure fiction. Dommage que ce ne soit pas le cas d'ailleurs.

Les montagnes qu'il aperçoit plus loin sur les vergers, non loin de sa position d'ailleurs, tendent à attirer Anthim qui prend le chemin de celle ci. Si dragon il devait y avoir, alors il fallait bien un coin pour qu'il cache ses ailes. Ou tout du moins, si il n'était déjà plus là, un endroit où il s'était posé. Étrangement, il n'avait pas eut à faire encore aux commentaires désobligeant d'Obsession. Il ne se souvenait plus depuis quand il n'avait pas entendu sa voix, mais pas depuis un jour, au moins, ce qui était véritablement reposant.
Le sentier clairement marqué, Anthim descendit de cheval néanmoins pour s'éloigner un peu de celui ci, ayant cru apercevoir dans les branchages des buissons un peu plus en contrebas quelques indices intéressant. Néanmoins, son pas tendit à se ralentir voire s'arrêter alors qu'il perdait de vu son chemin. Curieusement – et c'était normal – il n'avait pas envie de se perdre dans les montagnes Cielsombroises qui pourtant longeaient de prêt Erebor. Cela dit cela restait des montagnes, un milieu hostile pour ceux qui ne savaient pas comment s'en sortir. Et non pas que le prince ne sache pas se débrouiller, mais perdre son temps, ce n'était pas dans ses projets. D'ailleurs, ne pas trouver d'indice n'en faisait pas parti non plus et c'était un chouilla énervant de repartir bredouille.

Mais l'instant fut effrayant, car en se retournant pour faire demi tour, l'Erebien se rendit compte qu'il ne savait plus d'où il venait. Problématique... trop problématique. Mais la frayeur ne dura pas. Après quelques pas, il reconnu les abords du sentier un peu plus haut. Pressant le pas, Anthim s'apprêta à reprendre la route quand son regard se porta sur une forme noire, posée précisément sur une branche devant lui. S'approchant, il saisit l'objet avant de découvrir une pièce de jeu d'échec, que curieusement l'Erebien ne lâcha plus du regard pendant quelques secondes. C'était proprement intriguant et curieux de trouver ceci perdu dans les montagnes... Mais quelque chose lui disait, au fond de lui même, de ne pas le laisser, de le prendre et de le garder. Et bizarrement, c'est ce que fit l'Erebien alors qu'il reprenait la route du sentier, retrouvant son cheval et quittant ces montagnes désertées. Pas d'indices, juste un fou noir perdu dans les broussailles.