InvitéInvité | Sujet: Amaté Chemsa ✶ Sam 18 Mai - 9:54 | |
| Amaté Chemsa d'Erebor Insuline Stella Stella ft. Amanda Seyfried 16 mars 783 à Vivedune 19 d'Erebor à Erebor princesse héritière d'Erebor Tigre Albinos Lumière Mage Toi qui était d’ordinaire si mesurée, tu faisais aujourd’hui les cent pas dans la chambre qui était tienne à Dragonvale. Peu de choses parvenaient à troubler ta quiétude, ta tranquillité. Et celles capables de cela se rapportaient toute à une chose, ou à une personne… Anthim. Tu n’ignorais rien de l’affront que lui avait fait le seigneur de Sombreciel, en lui dérobant sa fiancée sous son nez. Si tu n’en avais rien dit, tu savais que ton frère en ferait une affaire personnelle. Le Duc de Sombreciel, celui même dont il t’avait parlé dans une missive qui avait tout de secrète, qui compromettait la place de l’héritier d’Erebor à la cour. Ton frère n’était pas le plus patient des hommes, et tu ne le savais que trop bien. Oh, il excellait à dissimuler ses réelles pensées, mais il ne pouvait pas le faire de toi. Et c’est bien cela qui t’inquiète.
Les mois sont passés, mais ce qui te parvient aux oreilles ne te plait guère. Tu sais qu’Ardente t’a répété ces rumeurs à dessein, te l’a dit volontairement, pour te provoquer, pour causer cet état d’inquiétude chez toi, pour ne pas te laisser croire que tout est acquis, que la quiétude est là. Mais savoir qu’Anthim s’apprête à déclarer la guerre à Sombreciel ? C’est de la folie pure et simple. Guère surprenant, mais insensé. Et pourtant, ça n’est pas là que se situe ta plus grande inquiétude. S’il avait réellement prévu de partir en guerre, le bruit ne circulerait pas qu’il a fuit Erebor, seul, pour des raisons connues de personne.
Ta fierté t’empêche de demander à Ardente si elle peut découvrir ces raisons, mais cela te rend soucieuse. Que fait-il ? Pourquoi quitter Erebor, ses montagnes qu’il affectionne tant, et qui lui ont tant manqué, maintenant qu’il peut les retrouver ? Il y a autre chose derrière cela, il doit y avoir autre chose. Va-t-il bien ? A-t-il des problèmes que tu ne connais pas ?
Tu t’es arrêtée, un instant, d’arpenter la pièce, réfléchissant. Devrais-tu demander à Ardente de te conduire à lui ? Devrais-tu, peut-être, lui envoyer une lettre ? Tu as déjà réfléchi à ce que tu pourrais lui dire : toutes tes interrogations, ton inquiétude. Vous n’avez guère de secrets l’un pour l’autre, il ne te cacherait pas ce qui le troublerait au point de lui faire quitter votre contrée, celle qui vous chérissez tant, comme un voleur.
Les mots défilent dans ta tête. Tu ne sais quel angle adopter, pour rédiger ce courrier. Prétendre désirer savoir ce qu’il devient, après la chute de Dragonvale ? Lui raconter que toi-même fait de grands projets en magie, dans l’espoir de le seconder dans son règne ? Il sait tout ça, et cela ne provoquerait pas les confidences que tu souhaites tant. Tu sais que tu devrais le lui demander directement, ne pas emprunter de détour. Mais comment ? La seule certitude que tu as, actuellement, c’est qu’il ne te cacherait rien s’il se trouvait en face de toi, mais tu ne peux aller le voir. Tu ne peux certainement pas agir ainsi.
Alors tu t’assieds sur le bureau que tu as installé dans ta chambre, et tu écris. La vérité, sincère, brutale. Tu sais qu’il lirait en tes mots comme dans un miroir, si tu mentais ou noyais le poisson. Dès ta naissance, tu as été marquée comme exceptionnelle. Tu étais l’incarnation de votre duché, avec tes cheveux aussi clairs que le sable que les pieds des Erebiens foulaient, et tes yeux aussi bleus que les oasis salvatrices du désert. Tu étais une perle rare, une beauté peu commune, parmi les nomades bruns qui composaient ton peuple. Un miracle. Leur déesse.
Est-ce votre différence qui a fait que tu sois si proche de ton frère, qui était l’essence même des montagnes érebiennes, dont tu étais le complément ? A deux, vous ne faisiez pourtant qu’un. Et s’il a toujours adopté une vie plus tranquille que la tienne, toi qui a apprécié dès ton plus jeune âge le mode de vie nomade du peuple du désert qui est tien, apprenant à le connaître et à découvrir les coutumes des différents clans sans préjugés, vous n’étiez rien l’un sans l’autre.
Les moments que tu passais à parcourir les dunes, à sentir le souffle chaud du vent, alimenté par les lueurs du soleil, sur ta peau, à ne faire qu’une avec la nature, jamais ils n’égaleront ces moments à découvrir les montagnes avec ton frère. A sentir sa passion s’écouler littéralement de son corps. Ces masses rocheuses qui te semblent si étrangères, il avait le don de te les faire ressentir comme étant une part de toi, malgré tout. Plus que toute l’affection naturelle que tu avais pour la lumière et ta vie de nomade, ton amour pour lui. Si en évoluant sur les dunes, tu te sentais pousser des ailes, ça n’était rien quand tu étais à l’abri des montagnes, protégée. Ton frère te protégeait.
Et maintenant, c’était toi qui t’entrainait à le protéger. La peur n’est pas dans ton caractère, aussi tu n’avais pas fui par souhait de disparaître de la vue d’Augustus qui traquait les mages. Tu n’avais pas rejoint Dragonvale dans le but de chercher refuge. Tu y avais été pour apprendre, toujours plus, pour être digne de ton frère quand il règnerait. Tu n’avais pas hésité, tu avais cavalé à dos de chameau aussi rapidement que tu le pouvais dès lors, et tu avais fait tes adieux à ton frère, lui faisant promettre de t’écrire régulièrement. Vos chemins s’étaient séparés là, lui allant à Lorgol, toi prenant la place que tu sentais être tienne à Dragonvale.
Tu as vécu tous les évènements ayant secoué Arven comme si tu y étais présente. Tout causait en toi de l’inquiétude de ne guère savoir ce qu’il advenait de ton frère, mis à part grâce aux lettres qu’il t’adressait – tout en sachant qu’il dissimulait tout détail pouvant potentiellement t’inquiéter et te mettre en danger en te donnant envie de le rejoindre afin de le protéger. Tu n’en as rien fait, cependant, apprenant assidument le savoir à ta disposition dans l’académie, en te rongeant les sangs.
Mais rapidement, on a eu besoin de toi. Si tu as été l’une des premières touchées par cette déferlante de magie, et l’une des premières à fouler de tes pieds le sol de l’Académie, d’autres sont arrivés, déboussolés, et ils se sont naturellement ralliés autour de toi, ta lumière les attirant tels des papillons de nuit.
Cette tendance à t’utiliser comme guide, leur propre étoile du berger, s’est intensifiée depuis la Chute de Dragonvale. Chute qui n’a pas laissé ta tranquillité indemne. Tu as longtemps cru ton frère sur place, et a envisagé qu’il ait succombé à elle, écrasé par une pierre. Et pourtant, le soulagement ne fut que de courte durée, quand tu appris qu’il était en vie. Ardente, un des dragons dans l’Académie te l’a appris en te prenant pour disciple. L’opportunité d’un dragon si influent t’est apparue instantanément, pas un instant tu n’as douté de la nécessité d’apprendre d’elle. Elle était une reine parmi les siens, tu étais une déesse parmi les tiens, et vous vous méritiez mutuellement. Elle t’a d’ailleurs fait un honneur peu commun, en te faisant voler avec elle pour te caractériser comme sa disciple aux yeux de tous. Tu ne l’as pas saisi de suite, mais tu as lu après qu’il était rare qu’un humain vole sur un dragon, même parmi leurs disciples. Les gens se sont davantage rassemblés autour de toi après ce vol sur Ardente, impressionnés.
Mais l’inquiétude pour ton frère et pour l’avenir d’Arven qui doit apprendre à se reconstruire après la chute du tyran s’associe mal à ton habituelle compassion qui te fait prendre les autres sous ton aile. Tu ne sais plus où tu en es, et tu ne sens pas que ta lumière est moins éclatante qu’auparavant, teintée d’ombre. Tu ne sais pas qu’Ardente est une dragonne affiliée au chaos, ni à quel point tu as été marquée. Amaté Chemsa ? Je n’aurai pu trouver d’élève plus digne d’être ma disciple. Elle ne cède devant rien : nul obstacle ne l’arrête. Elle est déterminée, et les embûches ne sont que davantage d’occasions de se dépasser, d’obtenir ce qu’elle souhaite, et ce qu’elle mérite. C’est une conséquence de son caractère ferme et passionné, elle ne cédera devant rien, quand elle estime que quelque chose lui est du. Car voyez-vous, elle a, à raison, une haute opinion d’elle-même. Elle est orgueilleuse, mais pas vaniteuse. « L’orgueil se rapporte plus à l’opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous. » Elle ne se sous-estime pas, ni ne se surestime, mais elle ne feint pas la médiocrité pour conforter les autres. Leur opinion lui importe peu, si tant est qu’elle peut leur prouver son honnêteté, sa droiture. Elle a confiance en ses choix, et ne les prend pas à la légère, si bien que peu pourront la faire revenir sur ses positions.
Sa détermination est couplée à une autorité naturelle. Elle n’impose pas ses opinions, mais elle prend naturellement les choses en main, et coordonne les situations telles qu’elles doivent l’être. Sa prestance et son charisme font qu’elle est écoutée, obéie. Cette attention qui lui est portée est due à la compassion dont elle fait preuve, le souci qu’elle a d’autrui, et d’aider comme elle le peut. Elle gagne l’admiration des gens spontanément, par sa gentillesse, son attention, et l’énergie flamboyante qui gravite autour d’elle. Elle ne brûle pas sur son passage, elle réchauffe, elle fait naître un sourire, elle illumine.
Et pourtant, elle est bien plus. Bien plus qu’elle ne le réalisera jamais. Elle est ambitieuse, très ambitieuse. Et pourtant désintéressée. Elle ne veut rien pour elle, tout pour son frère. Sa dévotion est à son paroxysme quand elle concerne son frère. Elle ferait tout pour lui, sans hésitation, et le tient en si haute estime qu’elle veut pour lui la renommée qu’il mérite, que l’éclat qui irradie de lui soit visible dans tout Arven. C’est pour cela qu’elle est si attentive à mes enseignements, si désireuse de maîtriser sa magie, et qu’elle est plus studieuse qu’aucun élève de Dragonvale.
Mais il y a aussi la noirceur qu’elle cultive, inconsciemment. Cette part d’ombre, qui fait d’elle une jeune demoiselle duelle. Qui la rend moins insouciante, d’une certaine façon. Qui contrebalance l’inclination naturelle de faire le bien qui est présente en elle, et fait naître dans son cœur pur un désir de vengeance. Autoritaire Compatissante Déterminée Duelle Flamboyante Orgueilleuse Passionnée Anthim Badr d'Erebor Gaspard Ulliel Sérénité Mon frère, celui que j'aime plus que tout, celui à qui je confierais ma vie sans hésiter. Je ne compte plus les années qui séparent la dernière fois que nous nous sommes vus, les mois qui séparent la dernière lettre que nous nous sommes envoyée, mais mon affection pour toi est toujours là, vive, étincelante. Jamais je ne t'abandonnerai. Tu ne l'envisages probablement pas de cette manière, mais je serai toujours pour toi, pour te seconder, dans ta grande destinée d'Héritier de notre duché qui nous est si cher. Nos disparités, notre complémentarité sont, ont toujours été, nos plus grandes forces, et le seront toujours. Si l'on est séparés actuellement, on se reverra, et Erebor resplendira comme il le doit avec toi pour le gouverner et mes pouvoirs pour t'y aider. Solveig d'Ibelin Anna Popplewell Sérénité Je n'aurais jamais cru trouver quelqu'un à Dragonvale que j'apprécierais autant. Similaires et malgré tout différentes, elle m'apporte beaucoup, autant que je lui apporte, et je suis ravie de la compter parmi mes amies les plus proches. Elle est arrivée plus d'un an après moi à Dragonvale, mais tout en elle m'a conquise, et je n'aurai pas tenu sans elle en entendant les mésaventures en Arven, ce que mon frère a subi. Nous nous soutenions l'une l'autre, mais maintenant, elle a besoin de moi encore davantage. La mort de son père, se retrouver baronne prématurément, alors qu'elle balbutie dans la découverte et la maitrise de ses pouvoirs... C'est une amie chère à mon cœur que je n'abandonnerai pas. Gabrielle de Salvemont Dianna Agron Détresse Cette fille n'est qu'une enfant, incapable de surpasser ses envies puériles. Sans que l'on se connaisse, elle s'est prise d'inimitié pour moi, estimant mon comportement faux et présomptueux. Nous n'irons pas jusqu'à nous lancer dans des joutes verbales, ou jusqu'à user de nos pouvoirs l'une contre l'autre (bien que le sien me mette profondément mal à l'aise, par ailleurs), mais Dragonvale est bien assez grand pour que nous ne soyons pas contraintes de nous fréquenter, et cela me convient parfaitement.Elle est malheureusement amie avec l'un des miens, qui semble souhaiter que nous nous entendions davantage, sans réaliser l'improbabilité de cela. La fréquenter nuit à mon humeur, et la réciproque est vraie. Melbren de Séverac Chace Crawford Mage Si une amitié est complexe, c'est bien la nôtre. Melbren est un jeune homme honnête, fidèle à ses principes, loyal, et que j'apprécie beaucoup, mais tant ses amitiés que ses allégeances me froissent. A commencer par Gabrielle, avec qui il essaye d'aplanir les choses sans réaliser l'improbabilité de la chose. Mais elle n'est que négligeable. Castiel et Aliénor de Sombreflamme, en revanche... Ils sont amis de longue date, elle était sa promise, mais je ne peux tolérer leur attitude, et entendre Melbren parler de son enfance en leur présence et de son affection bien présente pour eux m'est difficile. Il est malgré tout mon ami, et je fais fi de tout cela pour lui. Après tout, les divergences entre ma famille et les Sombreflamme ne doivent pas influencer notre amitié. Niamh d'Isle d'Or Saoirse Ronan Calice Nous étions jeunes, lorsque nous nous sommes rencontrées en Erebor. Je voyageais dans le duché, et Niamh faisait de même. Cette jeune fille m'a aussitôt attirée. Notre rencontre fut brève, très brève, mais nos caractères et nos positions similaires, presque identiques à vrai dire, nous ont instantanément rapprochées. Nous avons beaucoup échangé, durant ces brefs moments passés ensemble, et même si je ne l'ai pas vue depuis bien longtemps, mon affection à son égard est intacte. Je ne sais rien de sa vie maintenant suite à tous les bouleversements qui ont eu lieu en Arven, pas plus qu'elle ne sait quoi que ce soit sur la mienne, mais j'espère sincèrement la revoir, et que tout va bien pour elle. Telle une baleine, je m'y suis échouée, malmenée par une tempête particulièrement violente. ♥
Dernière édition par Amaté Chemsa d'Erebor le Mer 7 Aoû - 4:44, édité 7 fois |
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