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 VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième

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MessageSujet: VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième   VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième I_icon_minitimeVen 8 Nov - 15:11





















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LA CONFRÉRIE NOIRE

« Je vais les embrasser, me fondre en elles, les épouser et les faire miennes. Les ténèbres seront ma raison. Mon obscure illusion. Ma sublime désolation. »



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SHIVERING SOUL, CAPITALE DU DUCHE DE NIGHTINGALE
PALAIS DES DUCS DE NIGHTINGALE

AN 610

EXTRAIT DU JOURNAL DE VANCESLAS NIGHTINGALE


« Père.

Je ne sais plus vers qui me tourner.

Père, j'aimerais tellement que vous m'aidiez. Vous m'écouteriez, et de vos conseils jaillirait la vérité.
Père, vous l'Archimage de Nightingale, vous sauriez quoi faire. Mère le saurait aussi, elle qui fut Première Magicienne de l'Empire. Deux ans que vous êtes morts, tous les deux, deux ans que mes frères et mes sœurs vous ont suivis dans l'autre vie. Et moi le faible, moi l'inutile, moi le seul sans-magie de toute notre lignée, je reste en vie.
Je ne le supporte plus, Père, je ne le puis tolérer plus avant. Je ne suis pas une menace pour cet Augustus dont votre sang souille les mains. Il me l'a dit, Père : je ne pourrai jamais lui faire aucun mal, et il le sait.

Il l'a dit, et comme il se trompait, Père... »


LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, ET CAPITALE D'ARVEN
TOUR EN RUINES DE LA GUILDE DES MAGES

AN 611

DISCOURS DE VANCESLAS NIGHTINGALE DEVANT L'ASSEMBLEE DES REBELLES




« Vous êtes hommes, vous êtes femmes. Vous êtes de Cibella ou d'Outrevent, de Lagrance ou de Bellifère, d'Erebor ou de Sombreciel, d'Ansemer ou de Nightingale. Vous êtes jeunes, vous êtes vieux. Vous êtes tout cela, et vous êtes les enfants d'Arven. Les enfants d'Eimaren qui est morte pour vous en se dressant contre le tyran qui nous oppresse. Nés de son sang versé, nés du courroux des justes, nés du désespoir des innocents, levez-vous, rebelles.

Notre Impératrice s'est sacrifiée pour nous donner une chance de résister. Par sa mort, elle a offert la sauvegarde de Dragonvale. Savez-vous ce qu'elle a dit ? Moi, je le sais. Elle a dit que les ténèbres ne doivent pas être craintes, car elles ne sont que le reflet de la lumière. Plus l'espoir brillera fort en nous, plus nous serons forts, plus les ténèbres le seront, elles aussi. Elle a dit que Dragonvale était la flamme de l'espoir, le souffle de la liberté. L'Académie a disparu, mais si nous nous en montrons dignes, elle reviendra peut-être un jour. Alors, levez-vous, rebelles.

Nos parents sont morts – les vôtres, les miens. Mes frères, les vôtres. Mes sœurs, les vôtres. Je n'ai pas d'enfant, mais je sais que nombreux sont ceux à avoir péri sous le joug de l'usurpateur. Je n'ai plus rien, enfants d'Arven. J'étais le fils du duc de Nightingale, l'enfant de l'Archimage et de la Première Magicienne – un né sans-magie dans une lignée puissante, mais aimé tout de même. Aujourd'hui, je ne suis plus rien. Un enfant de ces terres, comme vous autres. Je veux me battre pour mon duché. Je veux me battre pour mes sujets. Je veux me battre pour vous. Alors, levez-vous, rebelles.

Que ceux d'entre vous qui veulent se battre dans la noblesse et l'honneur rejoignent la Guilde des Rebelles. Elle saura vous accueillir et prendre soin de vous. Je ne suis pas là pour en créer une deuxième. Je n'ai plus de noblesse, je n'ai plus d'honneur. Je n'ai que la rage au cœur, et dans l'âme le goût du sang des tyrans. Pas de gloire pour moi, pas de prestige – juste la vengeance, et la souffrance que je tirerai à mes ennemis. Pour ma famille massacrée, pour mes sujets opprimés, pour Dragonvale bafouée et pour Arven désespéré, je me ferai tueur. Lame de la nuit, je serai assassin. Poison de la justice, je serai la mort qui s'en vient dans l'obscurité. Je n'ai pas peur des ténèbres. Je sais que c'est ma lumière qui les crée. Je vais les embrasser, me fondre en elles, les épouser et les faire miennes. Les ténèbres seront ma raison. Mon obscure illusion. Ma sublime désolation.

Levez-vous, rebelles. La Confrérie Noire vous appelle. »


LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DE CIBELLA, ET CAPITALE D'ARVEN
TOUR SECRETE DE LA CONFRERIE NOIRE

AN 802

DISCOURS DE SVANHILDE NIGHTINGALE DEVANT L'ASSEMBLEE DE LA CONFRERIE NOIRE





« Frères et Sœurs de la Nuit.

Jamais encore depuis les temps de la Fondation la Confrérie n'avait été rassemblée. Aujourd'hui devant vous, je me lève et me présente comme l'héritière de Vanceslas notre Fondateur. Devant vous je me lève et me présente comme l'héritière de la couronne de Nightingale. Devant vous je me lève et me présente comme magicienne.

Nouvelle-née. Mais la magie a toujours été présente dans ma lignée et voilà qu'elle réapparaît, au moment où Dragonvale se montre dans nos duchés. Mes frères, mes sœurs, le temps du malheur approche de son terme. Depuis deux cents années nous luttons dans les ténèbres, unis à elles, unis en elles. Lames de la nuit, nous nous abreuvons du sang des tyrans. Nous sommes le bras de la justice, nous sommes le cœur de la vengeance, nous sommes l'âme d'Arven qui souffre. Sur nos mains le sang coule. Nos lames frappent, s'abattent et tourmentent – nous moissonnons les derniers soupirs et fauchons les vies des impies. Nous sommes la Confrérie Noire, la Main de la Nuit.

Je suis Svanhilde Nightingale. La magie a éclos en moi comme elle a éclos en d'autres dans tout l'Empire. La plupart sont morts pour ça, les autres se sont réfugiés à l'Académie. Je l'ai vue, mes frères, mes sœurs. Elle est apparue sur ma route une nuit de brume, et ses portes se sont ouvertes pour moi. Elle m'attendait, mais je n'ai pas trouvé refuge en ses murs. Je suis Svanhilde Nightingale. En moi coule le sang du dernier Archimage de Nightingale, en moi bat le cœur de la dernière Première Magicienne d'Arven. Je suis née pour être magicienne. C'est le sang des Nightingale qui vibre en moi, dans toutes les fibres de mon corps, l'essence même de ce royaume fondateur, l'étincelle de la magie est celle qui a créé ma vie et m'a façonnée pour en être le flambeau. Mais c'est aussi l'héritage âpre et fier de Vanceslas qui m'anime, son souffle de révolte et sa soif de justice qui m'insufflent la volonté de combattre. Je suis Svanhilde Nightingale. L'Oracle de la Confrérie Noire. Je réclamerai vengeance avec vous, Frères et Sœurs de la Nuit. Dragonvale a de nombreux champions – je serai celle qui se battra hors de ses murs, je serai celle aux mains souillées, je serai celle à l'âme chargée des morts que j'apporterai aux servants du tyran.

Je suis Svanhilde Nightingale. Devant vous je me lève et me présente comme votre âme, comme votre cœur, comme votre esprit et comme votre voix. Enfants de la Nuit. Lames de Justice. Je suis votre Oracle. Le temps du malheur approche de son terme. Celui de la vengeance a commencé.

Levez-vous, mes frères, mes sœurs. La Confrérie Noire vous appelle. »



EUPHORIA, CAPITALE DU DUCHE DE SOMBRECIEL
SIEGE SECRET DE LA CONFRERIE NOIRE

AN 802

EXTRAIT DU JOURNAL DE SVANHILDE NIGHTINGALE



« Eimaren, notre bien-aimée Impératrice Sacrifiée, a dit sur son lit de mort : « Ne craignez pas l'ombre pour ce qu'elle est. Les ténèbres sont d'autant plus noires que la flamme de l'espérance est vive. Dragonvale est cet espoir flamboyant qui repousse l'obscurité... »

Et quand l'obscurité elle-même se lèvera et se révoltera, alors l'espoir pourra flamboyer avec cette force incandescente qui détruira l'essence du mal. Dragonvale, je serai ton champion dans cet Empire qui se prend à espérer. Dragonvale, je serai l'obscurité qui fera briller ta flamme tellement haut, tellement clair, que le mal sera vaincu. Ô Dragonvale, toi que j'ai refusée, toi l'étoile qui m'a réchauffée... Que ma lame te serve, que le sang que je ferai couler te protège. Pour toi, je me battrai. Pour toi, je n'aurai ni merci, ni pitié. Pour toi, je tuerai, car c'est ce que la Confrérie Noire est. Tu seras vaillamment défendue, et bellement vengée.

L'heure de la justice a sonné. »



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MessageSujet: Re: VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième   VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième I_icon_minitimeVen 8 Nov - 15:12




















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LA GUILDE DES REBELLES

« Arven n'a plus de guide, Arven n'a plus de cœur. Juste un tyran oppresseur. »



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SOUFFLECIEL, CAPITALE DU DUCHE D'OUTREVENT
CHÂTEAU DES DUCS D'OUTREVENT

AN 607

EXTRAIT DU JOURNAL DE LISYANA D'OUTREVENT



« Je ne peux le croire.

Oh, Forces Gardiennes d'Arven, vous qui toujours avez su veiller sur les Huit-Duchés, venez à notre secours. Ne nous laissez pas aux mains de ce tyran qui ne rêve que domination et oppression.

Laissez-nous Dragonvale. Laissez-nous votre joyau étincelant, laissez-nous l'espoir de vaincre. Ne nous retirez pas notre seule chance de liberté.

Cela ne fait que six semaines que cet Augustus m'a pris ma Reine. Six semaines que mon père si droit et si fier a été obligé de ployer l'échine devant lui. Outrevent n'est pas de ces duchés veules qui se soumettent à la loi du plus fort. Je me soumettrai pas.

Pour ma Reine, pour mon peuple, je serai rebelle. »



LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, ET CAPITALE D'ARVEN
TOUR EN RUINES DE LA GUILDE DES MAGES

AN 607

DISCOURS DE LYSIANA D'OUTREVENT DEVANT L'ASSEMBLEE DES REBELLES




« Le jour est venu.

Notre Impératrice bien-aimée, Eimaren la Sage, a été assassinée par celui qui se proclame notre libérateur. Mourante, elle s'est réfugiée en Dragonvale et en elle a rendu le dernier soupir – le cristal des Empereurs s'est terni, et sans héritier de son sang pour le raviver, s'est brisé. Arven n'a plus de guide, Arven n'a plus de cœur. Juste un tyran oppresseur.

Mes frères, mes sœurs. Devant vous je me dresse, le visage à nu et mon nom sur vos lèvres. Je ne crains pas la trahison. Je vous sais loyaux à votre duché, loyaux à votre lignée souveraine. Loyaux à Arven dont nous somme tous les enfants. Mes frères, mes sœurs, l'heure est venue de faire quelque chose. De résister. De se battre. A nous l'idéal et la noble cause, à nous le bon droit et la motivation légitime.

L'ombre sera notre champ de bataille. L'esprit sera notre arme. Soyons discrets, soyons prudents : répandez notre parole avec diligence, mais choisissez avec soin les oreilles qui vous entendront. Méfiez-vous de la trahison. Notre cause est trop belle pour risquer de tout perdre. Que jamais Augustus ne puisse dire qu'il a gagné les cœurs de tout notre peuple ! Soyez la voix de la sédition, la merveilleuse tentation proposée à tout homme juste, à toute femme vertueuse. Aux gens de bien que nous sommes, tâche est confiée : guider le peuple d'Arven vers la vérité.

Devant vous aujourd'hui, je déclare la fondation de la Guilde des Rebelles. Moi, Lysiana d'Outrevent, duchesse héritière, j'en assumerai le fardeau. Ensemble, nous garderons les âmes de nos frères et de nos sœurs dans la lumière.

Aux armes, rebelles. Arven vous appelle. »


EDENIA, CAPITALE DU DUCHE DE LAGRANCE
SALON PRIVE DE LA DUCHESSE CYCLAMYDE DE LAGRANCE

AN 802

EXPOSE DE LIAM D'OUTREVENT AUX CHEFS DES CELLULES REBELLES





« Mes frère, mes sœurs.

Cela fait maintenant près de deux cents années que notre Confrérie existe. Deux siècles de combat dans l'ombre, deux siècles de lutte intestine. Deux siècles de tyrannie absolue malgré nos efforts. Pendant ces deux cents ans, nous avons combattu seuls. La Guilde des Espions nous a fourni son aide, mais nous étions les seuls à guider les âmes de nos concitoyens sur le bon chemin. Les meurtres, les assassinats et les massacres perpétrés par la Confrérie Noire ont coupé quelques branches pourries de l'arbre, mais tant que la tête reste en place, Arven n'a aucune chance.

Il est temps pour nous de sortir de l'ombre. Vous avez des hommes et des femmes de votre côté, chacun dans votre territoire. Rassemblez-les. Armez-les. Entraînez-les. Créez une armée secrète, des combattants. Réveillez vos agents en sommeil. Dragonvale est de retour en Arven, et ses portes s'ouvrent à nouveau : les mages vont reprendre la lutte contre l'usurpateur, et un jour peut-être, nous aurons de nouveau un roi ou une reine légitime sur le trône. A notre tour, rejoignons le combat de ces hommes, de ces femmes, qui risquent leur vie mais n'hésitent pas à se révolter.

Rebelles, levons-nous. Pour Arven, j'ai sacrifié ma couronne et mis ma vie en danger. Mon duché vit sans moi, ma sœur assume seule l'héritage de ma famille car mes actions ont jeté l'opprobre sur mon nom. Mais je n'ai pas peur, pas pour moi. Je suis réfugié à Lorgol, et j'y œuvre avec l'appui de la Guilde des Espions. Je ne suis plus Liam d'Outrevent, duc et seigneur de Souffleciel. Je suis aujourd'hui Liam, chef de la Guilde des Rebelles, et j'entends bien jeter le tyran à bas de son trône. Pour ce faire, j'ai besoin de vous. Vous êtes les têtes pensantes de nos cellules infiltrées dans tout Arven. Tout cela repose maintenant sur vos épaules. Envoyez-moi vos meilleurs agents au Lion d'Or, à Lorgol – j'en ferai le fer de lance de mon armée. Rapprochez-vous des ducs et duchesses que vous servez, cherchez la faille, voire le soutien. Soyez efficaces. Soyez discrets. Soyez implacables.

Aux armes, rebelles. Arven vous appelle. »



SOUFFLECIEL, CAPITALE DU DUCHE D'OUTREVENT
CHÂTEAU DES DUCS D'OUTREVENT

AN 802

LETTRE CRYPTEE DE LISBETH D'OUTREVENT A SON PERE, LIONEL D'OUTREVENT



« L'ambiance à Lorgol est pesante. Quelle étrange idée vous est venue, père, de m'envoyer jouer les courtisanes au palais... Souffleciel me manque, je regrette nos landes et notre nature souveraine. La ville m'étouffe, ici, je dépéris.

Seule la perspective de revoir Liam me met du baume au cœur. Je tente de recruter des nobles à la Cour, mais ce n'est pas aisé. Tous ici vivent dans la peur du Roi et c'est dur de rallier des gens à notre cause sans me faire prendre. Mais rassurez-vous : je serai prudente. Veillez sur Outrevent sans crainte : je suis bien entourée par les agents que vous avez placés à mes côtés. Notre armée grandira et mon frère reprendra sa place à vos côtés, comme il se doit.

Priez pour nous, père. Vos enfants ont besoin de vous. »


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MessageSujet: Re: VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième   VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième I_icon_minitimeVen 8 Nov - 15:13




















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ESPIONS

« Gardez vos amis près de vous et vos ennemis encore plus près. »



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LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, CAPITALE D'ARVEN
TOUR DE LA GUILDE DES ESPIONS

AN 268

SERMENT DE LA GUILDE DES ESPIONS



Je suis ici pour servir.
Je suis ici pour gouverner.
Je suis ici dans l'ombre.

Je suis la sagesse qui recouvre ma tête d'un heaume protecteur, guidant l'esprit parmi les chemins les moins fréquentés et les plus tortueux. J'aide l'épée à trouver le chemin vers les dissidents et je garde précieusement en mon coeur vos paroles sourdes et votre dernier souffle. Je suis la subtilité d'un parfum, celui qui envoûte ou déroute, l'odeur enivrante du danger et du risque. Je cherche en vous l'interdit et l'inconnu, mettant votre âme à nu pour mieux en voir les yeux clairs. Je suis l'ombre noire qui vous suit à chaque pas, cette ombre qui jamais ne se révèle, mais toujours est présente. Je vous attends dans le calme de mon silence, affûtant mes yeux, mes oreilles et ma mémoire plus sûrement que vous aiguisez vos armes.

Je suis de la Guilde des Espions.
Je suis ici dans l'ombre.



LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, CAPITALE D'ARVEN
A LA TAVERNE DU LION D'OR

AN 802

LETTRE CRYPTEE DE LIAM D'OUTREVENT À CYSELLE DE LAGRANCE




« Je n'attends que vos informations pour me mettre en marche. Elles nous sont chères et précieuses et il me tarde de les recevoir, leur retard semant quelque peu la peur en mon coeur. Certains bruits courent entre les branches, des bruits qui ne me rassurent point sur votre position à la Cour, bien que mes hommes m'assurent du contraire. Vous devez déjà les avoir entendus, ces bruits indiscrets, votre oreille avisée et vos yeux attentifs étant de redoutables armes, bien plus dangereuses à certains égards que nos épées et nos arcs. Je ne crains point que vous sachiez comment agir : prenez seulement soin à vous entourer des justes personnes.
Loin d'eux vos yeux me manquent, ma dame.

Avec affection,

Votre dévoué Liam. »


LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA ET CAPITALE D'ARVEN
TOUR DE LA GUILDE DES ESPIONS

AN 790

ADOUBEMENT DE LA GUILDE DES ESPIONS





« Je suis de la Guilde des Espions.
Je suis ici dans l'ombre.

Je suis la Flèche, celle qui indique la route aux justes et fait perdre le Nord aux traîtres. Je suis la droiture et la fierté d'un peuple, la tête pensante d'une longue ligne qui s'étend des mers de notre création aux montagnes de notre règne, l'échine qui jamais ne courbe sous l'injustice et l'oeil qui toujours se tourne vers le risque de l'absolu savoir. Je suis l'homme sauvage auquel la sagesse est donnée, je suis le pouvoir caché dans le silence, je suis la connaissance confinée au fond de votre coeur.

Mon nom est la Flèche et mon coeur est au savoir. »


LORGOL AUX MILLES TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, CAPITALE D'ARVEN
APPARTEMENTS PRIVES DE L'EMPEREUR

AN 802

LETTRE D'EXPEDITEUR ANONYME A L'INTENTION D'AUGUSTUS



« Le Cygne est un animal bien sournois.
Sa splendeur de surface n'est là que pour compenser l'acharnement et le peu de grâce qu'il cache sous l'eau, ses pattes frappant l'eau avec difficulté. Un animal violent et brutal dont la blancheur des plumes n'existe que pour charmer et faire oublier l'horreur camouflée sous ce plumage angélique.
Faites attention : le Cygne se cache parmi vos rangs et un jour, il se révélera. »



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MessageSujet: Re: VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième   VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième I_icon_minitimeVen 8 Nov - 15:14




















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GUERRIERS

« Pour parler de la guerre, il n'y a que des larmes. »



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LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, CAPITALE D'ARVEN
PALAIS ANCESTRAL DES ROIS ET REINES DE CIBELLA

AN 11

DISCOURS D'EILENN L'UNIFICATRICE LORS DE LA CREATION DE LA GUILDE DES GUERRIERS,



« Ils sont ici par centaines et par milliers, ils vont et viennent l'âme déroutée, ils se perdent dans les méandres du rejet et de l'abandon, ils ne savent pas ce qu'ils sont et leur recherche leur semble vaine, inutile. Sont-ils pauvres d'esprit ? Sont-ils pauvres de force ? Sont-ils pauvres de loyauté ? Sont-ils pauvres de caractère ? Non, seulement pauvres d'attaches et de raison de vivre. Il appartient à nous de leur donner une raison d'être, pour qu'ils sachent pourquoi ils vivent, et que de chaque être perdu sorte non pas le bien, non pas le mal, ni le beau ou le laid. Que de chaque être perdu sorte la volonté et le courage, que la victoire soit au coeur. Il appartient à nous de retrouver les égarés et de faire d'eux bien plus qu'un troupeau de simples brebis sans avenir, mais un troupeau indépendant, unique, entier.

Ils voulaient être guerriers, ils le seront. »



LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, CAPITALE D'ARVEN
SUITE D'ALIENOR DE BOHEMONT

AN 802

LETTRE D'ALARIC DE BOHEMONT A SA SOEUR ALIENOR




« Ne tentez rien, ne me rejoignez pas.
Nous ne sommes plus de ce monde, ma soeur, et j'ai encore l'âme en peine de vous laisser tant de responsabilités, mais mon coeur est à la guerre et au combat. Un homme de ma trempe et de mon bras ne peut donner son esprit à une cour qui a besoin de votre finesse et de votre justice. Soyez toutefois assurée que je serai pour toujours l'homme le plus fidèle à vos côtés et que même lorsque vous ne me verrez pas, je suivrai votre ombre aimée.
Les voix montent et hurlent en la Guilde, les mondes se déchirent alors que Dragonvale se révèlent aux magiciens. Mes apparitions à la cour, près de la dame de Lagrance, emplissent mes sens des horreurs faites aux fidèles et aux traîtres, aux magiciens et aux innocents. L'indépendance d'un groupe est souvent bien difficile à vivre quand celui-ci se partage entre l'ombre et la lumière, quand ses membres se perdent dans le bain de sang de leur allégeance et de leurs vices, quand le plus fort n'est peut-être pas le choix le plus éclairé.

Bien à vous, ma soeur bien-aimée,

Alaric. »


LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA ET CAPITALE D'ARVEN
TOUR DE LA GUILDE DES GUERRIERS

AN 791

DISCOURS DE FLORIAN COEURBOIS DEVANT LES GUERRIERS LORS DE L'ADMISSION DE SOLTANA KAMAR






« Et une femme, encore ! Et bien plus qu'une femme, une princesse, de surcroît ! Pour qui donc nous prend-on ? Nous ne sommes pas des nourrices ou des servantes, nous ne sommes point ici pour protéger mademoiselle contre ceux qui viendront un jour l'attaquer ! Nous sommes formés pour servir et affronter, pour être la force que d'autres non pas, pour être le bras que certains ne peuvent avoir et donner vie, donner mort, donner puissance ! Pas pour jouer à la poupée et à la demoiselle de compagnie. Des siècles que nous existons, des siècles d'hommes et de guerriers ont vu défiler ces dames délicates dans leurs rangs, avec toujours le même résultat : la mort et le déshonneur, les corps bafoués et l'échec, toujours l'échec. On me dira que celle-ci n'est point pareille aux autres, qu'elle est de la noblesse, qu'elle n'a pas cette âme de biche fragile que les autres dames de cour arborent comme un précieux bijou. N'en reste-t-elle pas moins une femme ? Je ne serai convaincu que lorsque je verrai le sang couler de sa lame et de ses doigts, que lorsque sa bouche vermeille et ses longs cheveux de jais seront tachés de la mort, que lorsque la force qu'on lui prétend deviendra réelle à mes yeux et à ceux de la Guilde.

Soltana Kamar, je te convoque en duel. »




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MessageSujet: Re: VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième   VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième I_icon_minitimeVen 8 Nov - 15:18




















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MAGES

« Quand on croise son destin, le secret s'impose. La magie est à ce prix. »



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ACADEMIE DE MAGIE DE DRAGONVALE
CHAMBRE DE GABRIELLE DE SALVEMONT

AN 802

LETTRE DE GABRIELLE DE SALVEMONT, DESTINÉE À SA SOEUR, GAETANE DE SALVEMONT, JAMAIS ENVOYEE



« J'ai peur, si peur, Gaetane, si peur, loin de toi.
Tu ne sais pas les souffrances endurées lors de mon séjour dans les cellules froides de ce château dans lequel tu es emprisonnée, mais toutefois, savoir ta présence au-dessus de ma tête me rassurait. Je suis loin de toi, Gaetane, et je ne sais quand je vais te revoir. La magie m'effraie autant qu'elle me réjouit : jamais je ne me suis sentie vivre comme maintenant, ma soeur, jamais je n'ai senti mon corps être si puissant. Je suis nouvelle, je renais, je revis. Le flot de magie en moi me supporte toutefois moins que le désir que j'ai de te revoir et d'avoir de tes nouvelles.
J'ai trouvé soutien entre les murs de l'Académie, et bien plus que le soutien, le savoir et la force. Je suis loin, mais point seule, ma soeur. Ta délivrance sera la mienne. »



LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, ET CAPITALE D'ARVEN
PALAIS IMPERIAL

AN 607

DISCOURS D'AUGUSTUS LE LIBERATEUR A L'ASSEMBLEE DU PEUPLE




« La magie est le poison de l'homme, cette part d'ombre qui se cache dans le coeur de l'être et qui, sans crier gare, vient l'assassiner et prendre sa place, pour le transformer en bête humaine. C'est l'ombre qui franchit les frontières de l'invidivu pour s'étendre sur le royaume et gouverner dans la terreur, pour détruire la prospérité de vos terres et de vos familles. C'est la mort silencieuse qui fauche vos enfants et fait s'agenouiller vos souverains. Qui donc avez-vous vénéré pendant tant d'années ? Des mages de lumière et de confiance ? Des hommes et des femmes au coeur pur ? Sous leurs masques de sagesse, ce sont pourtant les tyrans qui n'attendaient que le jour pour asservir l'homme. Point de lumière et de confiance à vénérer, que la peur et la cruauté.
La magie est ce bateau sombre dans lequel vous voguez depuis tant d'années, un bateau au drapeau noir tel la mort. Les ténèbres dans lesquelles vous naviguez feront maintenant place à la lumière, vos yeux aveugles peuvent maintenant voir et bénir la rédemption. »


ACADEMIE DE MAGIE DE DRAGONVALE
DANS LES MONTAGNES ENTOURANT L'ACADEMIE

AN 801

PLAIDOYER D'EIMAREN L'ASSASSINÉE AUX GRANDS DRAGONS






« Qu'attendez-vous, grands Dragons ? Qu'attendez-vous pour agir ?
Le royaume se meurt sous le joug de cet Empereur maudit, de cet Empereur aux mains souillées de mon sang, du sang du peuple, du sang des magiciens et de toujours la force de ce royaume stérile qui plus jamais ne grandira. Son immortalité est le gage de la disparition des Huit-Duchés et sa cruauté l'épée qui transpercera à jamais le coeur de notre souvenir. Encore aujourd'hui je vous supplie, à genoux et plus encore, de redonner à ce royaume que j'ai tant aimé les moyens et la force de se dresser contre cet homme qui n'en est pas un. La magie donne du coeur au ventre au peuple, elle s'assure de l'équilibre fragile du monde, elle est la pierre angulaire de la vie. Sans elle, le monde n'est que désolation.
Ils ont besoin de cette magie, grands Dragons.
Nous avons besoin de cette magie, grands Dragons.

Nous avons besoin de Dragonvale. »





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MessageSujet: Re: VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième   VII - Livre des Traditions, Chapitre Septième I_icon_minitimeVen 8 Nov - 15:20




















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VOLEURS

« Les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués. »



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LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, ET CAPITALE D'ARVEN
TOUR DE LA GUILDE DES VOLEURS

AN 564

DISCOURS DU FILS DES OMBRES



« Qui es-tu pour vouloir entrer dans nos rangs ?

Seras-tu digne de nous ?

Seras-tu digne de cette Guilde créée dans l'ombre de la nuit, dans l'ombre du prestige de ses soeurs pour ainsi mieux les supporter, pour ainsi vivre dans l'indépendance et le secret ? Seras-tu digne de cette Tour dans laquelle nos actes font loi et loi, cette Tour démontée pierre par pierre en Lorgol pour marquer le début de notre vie, le larcin ultime et parfait de ceux dont tu voudrais devenir le maître, l'esclave, le coeur ? Ton coeur est-il loyal ? Ta parole est-elle fidèle, immuable et solide telle les pierres de notre tour de lumière ? La mort est le risque, la réussite la promesse, la loyauté la condition et toujours, plus que toujours, la nuit la maîtresse éternelle.

La nuit porte conseil : qu'elle t'aide à choisir ta destinée. »



LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, ET CAPITALE D'ARVEN
A LA TAVERNE DU LION D'OR

AN 802

JOURNAL D'EVANNAH BOLLORE




J'étouffe. Je me meurs. Je ne peux plus respirer, dans ce château qui m'empêche de sortir et de cavaler dans les rues de cette Lorgol qui depuis toujours empoisonne ma vie. La nouvelle lubie de l'Empereur envers moi a beau ravir les oreilles de Melisende, elle coupe sous les pieds l'herbe fraîche de cette liberté si douce à mon corps depuis quelques années. La Guilde est l'air pur qui me permet de survivre dans celui vicié du château, Kerig le sourire qui me réconforte dans l'attente de retrouver Emilia. Est-il fou de vouloir me sauver ? Cet espoir est-il vain ? Chaque nuit me permet toutefois de garder espoir et de rallumer en moi la foi de la Guilde, la foi de la réussite.
La liberté, si je ne peux l'avoir, je la volerai.


LORGOL AUX MILLE TOURS, CAPITALE DU DUCHE DE CIBELLA, ET CAPITALE D'ARVEN
TOUR DE LA GUILDE DES VOLEURS

AN 707

RENIEMENT





« L'honneur.
La loyauté.
La fidélité.
Autant de vertus importantes. Plus que des mots, elles sont les principes de la Guilde, la tour d'assise de ce que nous sommes, la pierre sur laquelle nous reposons. En entrant dans la Guilde, en signant le code d'honneur de celle-ci, en donnant sa parole en même temps qu'une mince signature d'encre, c'est plus que des mots qui sont embrassés : c'est une façon de vivre. Nous ne sommes pas au plus fort, ni au plus faible, nous ne sommes ni rebelles, ni loyaux, nous sommes la Guilde des Voleurs. Nous sommes frères et soeurs, nous sommes ceux qui se soutiennent et toujours veillent sur l'autre. Nos actes sont ceux de la communauté, nos morts sont ceux de tous et nos douleurs tout autant de cicatrices en notre sein. Aller contre les valeurs embrassées lors de l'acceptation au sein de la Guilde est plus qu'une trahison envers elle : c'est une trahison envers soi. Comment peut-on vivre en reniant sa parole, en étant un homme de peu de foi, en étant un traître à ses convictions ?
La nuit dirige ceux qui lui sont fidèles et dévore ceux qui la trahissent.

Que ta lâcheté te soit meilleure que ta loyauté. »




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