© misery angel

« Ne craignez pas l'ombre pour ce qu'elle est. Les ténèbres sont d'autant plus noires que la flamme de l'espérance est vive. Dragonvale est cet espoir flamboyant qui repousse l'obscurité... »

© ♣ LEAVE Feat. Kirsten Dunst Titre Chanson

CHIMÈNE D'ARVEN J'ai vu le jour il y a plusieurs siècles à Lorgol. Je suis immortelle. Je viens du Duché de Cibella. Mon allégeance va aux rebelles. Je suis Impératrice d'Arven (déchue), Âme de la Confrérie Noire, Directrice de Dragonvale..

TEST RP (20 lignes minimum)

Les soirées d’hiver sont trompeuses. Ce sont des clartés azurées qui viennent déchirer le ciel, alors que tout semble entrer dans une nuit profonde. Ce sont de longues traînées rougeoyantes qui dardent les nuages d’intenses reflets, alors que la douceur est loin de régner en maître à Lorgol. Il fut un temps, pourtant, où les soirées d’hiver étaient en adéquation avec la ville. Son temps à elle. Elle, cette femme invisible au commun des mortels, qui se prend à rêver aux siècles passées... À ces années, brindilles dans le temps désormais passé, où elle n’était ni fantôme ni reine. Alors qu’elle file vers Svanhilde, duchesse sans duché, chef d’une Confrérie plus noire que son propre cœur, elle pense à ses 24 ans à elle. À ses vingt ans, au cœur d’une famille soudée à qui tout souriait. Elle pense, et pourtant ses souvenirs s’étiolent. Le seul bonheur de sa vie, la seule insouciance qu’elle connaîtra jamais, disparaît déjà. Les ravages du temps sont cruels, pour qui n’a vécu que trente petite années. Et alors même qu’elle prend conscience que ses souvenirs la fuient, elle sait qu’il est temps d’arrêter ce temps. D’arrêter cette course effrénée vers l’abîme. Les dragons l’ont écouté. Ils ont rouvert l’académie. Les gens affluent. Bientôt, bientôt ses souvenirs reviendront. Elle le sait. Et elle se bat désormais pour inverser la course du temps. À ses côtés, d’autres luttent. Et chaque semaine, elle vient rencontrer Svanhilde Nightingale. Ce soir, c’est pour une mission qu’elle doit lui confier. Il y a deux siècles de cela, elle n’aurait pas imaginé être capable de demander le meurtre à une jeune femme. Et non seulement un meurtre, mais plusieurs meurtres. Et plus la carte de l’Empire se teinte du sang versé, plus il est trop tard pour reculer. Les meurtres de l’usurpateur appellent les meurtres. Il a tué la magie, il a tué la liberté, il l’a tué elle. Qu’il soit attaqué.

Elle, c’est une femme différente pour chaque homme qui la croise. Elle grimpe aisément jusqu’en haut de la Tour de la Confrérie Noire, n’ayant pourtant jamais tué un homme de ses mains. À mi-chemin, elle croise Baudoin. Pour lui, elle est d’essence divine. Lui seul hors des frontières de Dragonvale connaît son visage. Car face à lui, face à ce sang vif et déterminé qui coule en lui, elle a ôté son voile. Ce voile qui couvre son visage depuis deux siècles. Ce voile dont elle masque son cœur depuis deux siècles. Il ne la voit pas. Elle ne se révèle pas à lui. Pourtant elle s’est arrêtée, comme distraite un instant. Dans la route du succès qu’elle recherche, il n’existe aucune place pour cette liaison insolite. Pourtant ils sont là, tous les deux. Leurs pensées un instant réunies, car Baudoin songe souvent à ce visage princier lui apparaissant de temps à autre. Mais elle ne vit plus. Sa vie, l’usurpateur lui a prise. Et si elle veut recouvrer sa vie, si elle veut recouvrer du moins le bonheur, la lutte doit d’abord se jouer. Elle se dérobe et continue de monter, laissant derrière elle comme une délicate fragrance de temps oubliés. Elle s’élève dans le cœur de la tour. Elle en connaît le chemin, comme si elle y avait toujours vécu. C’est qu’au-delà de Dragonvale, le seul but de son existence se trouve confiné ici. Dans le combat décisif qu’il faut désormais livrer contre Augustus. Rien d’autre ne compte plus, rien d’autre n’existe lorsque vos attaches se sont évanouies il y a deux cent ans de cela. Lentement, invisible, elle glisse jusqu’à se retrouver seule avec la duchesse de Nightingale. Duchesse d’une région maudite. Duchesse sacrifiée pour voir naître la meurtrière. Et pourtant, si solitaire et si jeune, la duchesse semble avoir tellement plus vécu qu’elle-même. Elle qui s’évanouit dans deux cent ans d’abandon morose. Elle, Eimaren, la sacrifiée, ancienne princesse Chimène d’Arven, reine assassinée, impératrice déchue, directrice de l'académie, passée depuis âme mystérieuse de la Confrérie Noire. De Chimène, il ne lui reste plus que le nom. Elle avise un miroir. Son reflet ne s’y trouve pas. Elle ferme les yeux, constitue son apparence. Ses pupilles noires s’ouvrent de nouveau sur la surface polie. Elle reflète exactement la femme entièrement voilée de noire qu’elle est. Une veuve. Une solitaire. Un fantôme. Une âme. Svanhilde se tourne vers elle, réprime sa surprise et l’écoute. « Bonsoir Svanhilde. Il y a une âme qui va nuire. Il s’appelle Sigbren, il est général sous les ordres d’Augustus. Extrêmement talentueux, il risque de bientôt monter en grade. Et de faire énormément de dégâts parmi les rebelles et les membres de la Confrérie. Tu dois user de ruse. Tu dois l’abattre Svanhilde. » Svanhilde va obtempérer. Et dans le miroir, on voit l’étrange figure sombre se reculer jusqu’au fond de la chambre, laissant la jeune femme se préparer, prête simplement à recueillir ses questions s’il y en a. Mais c’est en fait dans l’esprit de Chimène que se bousculent les questions.

Lorsqu’elle dût se réfugier dans le cœur de Dragonvale, jamais l’ancienne impératrice n’aurait cru voir un jour des descendants de son duché et de toute la région prêts à prendre les armes contre le Lord illégitime. L’avenir s’était soudain obscurci pour elle, et rien n’aurait pu lui redonner espoir. Chimène était redevenue, au sein de l’académie, cette enfant à la vie sacrifiée, cette fille pas femme encore, voyant son fiancé fuir avec sa sœur. Elle avait senti son cœur battre aussi faiblement qu’il avait battu ce jour-là, alors que ses espoirs s’écroulaient. Et pourtant, elle était montée sur le trône. Elle s’était érigée en figure de paix et d’avenir. Tout s’était écroulé, et aujourd’hui on lui demandait d’y croire encore. De se battre encore. Elle ne pensait plus en être capable. Elle n’avait toujours été que sacrifiée pour éviter le pire. Pouvait-elle vraiment aider à construire le meilleur ? Les siècles pesaient sur son cœur, et Chimène tanguait entre la jeunesse de son corps et la vieillesse de la vie passée. Trente ans d’expérience, des siècles de vie silencieuse, et voilà que confrontée à une duchesse si jeune encore, son cœur se serrait. Elle qui se cachait derrière ses voiles noirs, et une aura de déesse, qu’était-elle ? Elle avait été l’incarnation du Paisible, elle n’était plus rien. Elle n’avait rien vécu pour elle-même. N’avait pas aimé, ne s’était battu que contre elle-même, pour endiguer la tristesse que les évènements lui livraient. Ses lourds voiles mentaient : elle n’était pas la sage ancienne, conseillant volontiers ses successeurs. Elle ne l’était pas, car elle n’avait jamais œuvré avec le même courage qui habitait ceux qu’elle aidait désormais. Au plus profond de son cœur fantomatique, Chimène le savait : sa vie ne finissait pas là, dans l’aide aux plus fougueux qu’elle. Sa vie commençait là car pour la première fois, elle avait toutes les cartes en main.

LIENS (4 lignes minimum par lien)

LORD AUGUSTUS.
Lord uniquement par la force et par l'injustice. Lord misérable, qui devrait manger la poussière jusqu'à la fin de ses jours, et qui parvient à soumettre toute notre population. Tu as cru qu'en mettant fin à mes jours, tu mettrais fin aux huit duchés ? À cet esprit de liberté que chaque homme de nos contrées sait éprouver ? Tu te trompes Augustus, et mon seul plaisir est d'imaginer ta fin. Le jour où tes erreurs te consumeront. Tu n'as pas pu en finir avec ma vie, tu es même incapable de faire oublier à tes sujets l'image de bonheur que ma famille véhiculait, crois-tu vraiment pouvoir dominer toujours des centaines d'hommes vigoureux ? Il n'existe pas dans toute la région de haine plus forte que celle que je te voue et je n'aurai de cesse de te voir pâtir de tes crimes. Tu as choisi d'ignorer et de rejeter cette magie qui pourtant t'a élevé, au même titre que tes parents. Ce que tu crois être l'avènement de ton règne se révélera bientôt la plus majestueuse erreur de ta vie ridicule. Tu n'es rien du tout. Tu n'es empereur de personne. Je suis immortelle, et j'irais jusqu'au bout de l'éternité pour te combattre et te voir périr Augustus.

EN VRAI

Mon prénom, pseudo c'est Lunatic. J'ai 19 ans. J'ai connu Dragonvale il y a longtemps sur PRD. Et là, j'en ai ré-entendu parler à cause de Zoubi, pire tentatrice tu meurs. Je lui en veux toujours, mais pas tant que ça.. Mon avis, mes suggestions sur Dragonvale . J'ai d'autres comptes ? pas encore (;

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Je dirais jamais un pareil mensonge
Mais je veux bien un contexte tout de même, allez *_*

merci beaucoup

Citation :

« Tu viens d'arriver au Sanctuaire de la Confrérie Noire, à Lorgol. Tu viens porter à Svanhilde, ton Oracle, un nouvel ordre de mission concernant un général à abattre. Tu montes la rejoindre, et tu croises Baudoin. Néanmoins, tu n'as pas le temps de t'attarder auprès de lui, et tu vas donc retrouver la duchesse de Nightingale. Tu lui délivres son ordre de mission, et tu l'observes se préparer. Elle est jeune, plus jeune que toi quand tu as été tuée, mais tu as la sensation qu'elle a tellement plus vécu que toi... »

Ca me va ma belle

Bisou fidèle meurtrière

Liam, j'espère ne pas décevoir du coup (; Mais merci beaucoup et à très bientôt j'espère

Faut croire que ce sale bonhomme est inspirant
D'ailleurs, je vais presque parler de tous mes liens dans le rp avec ton contexte, mais tant pis, ce sera chouette de faire parler Chimène à la première personne dans la partie juste pour les liens.

Oh, une Chimène Bienvenue et bon courage pour le reste de ta fiche

Merci énormément tout le monde !
Zoubi, j'avais pas fini mon test hein, juste posté ce que j'avais déjà écrit, je pense continuer sur un paragraphe, brosser son portrait etc. x) Une grande étourderie pour la directrice, au temps pour moi =) Et les liens arriveront vite, promis.