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 Sur les terres d'Ibelin [Solveig]

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Answald Vifazur
Answald Vifazur
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MessageSujet: Sur les terres d'Ibelin [Solveig]   Sur les terres d'Ibelin [Solveig] I_icon_minitimeSam 13 Oct - 10:14


Sur les terres d’Ibelin

Une visite guidée à travers l’Académie


  • Noms des participants: Answald Vifazur & Solveig d’Ibelin

  • Statut du sujet: Privé

  • Date: Mars 802

  • Saison 1, chapitre 5.



35, 34...

22, 21..

13, 12...

42 ?..



26, 25..

0.

Enfin ! Je suis arrivé en bas de ces maudits escaliers magiques ! Il faut vraiment que je trouve des raccourcis efficaces, sortir de cette maudite académie n'est pas toujours de tout repos ! Je me demandes parfois si ce n'est pas pour nous faire subir un entraînement forcé de sportif de haut niveau que ces escaliers ont été conçus ! C'est vrai, quoi, plus de quarante étage pour quelques malheureuses dizaines d'étudiants, à peu de chose près, j'pense bien qu'on a un étage par personne ! Alors ça en fait, des salles vides et inutiles pour agrémenter le labyrinthe ! C'est pas pour rien qu'on est toujours en retard aux différents cours, faut pas chercher... Le jour où l'Académie sera décidée à nous aider plutôt que nous embêter, je suis sûr qu'on fera un pas de géant dans elle déploie chaque jour des trésors d'habileté pour nous perdre en ces murs qu'on commence malgré tout à connaître. Alors certes, c'est beau, c'est grand, mais c'est redimensionné ! L'architecte – s'il y a eu un jour un architecte – devait être un dragon Cielsombrois ou quelque chose du genre, c'est pas possible autrement !


Sorti. Enfin.

J'ai envie de prendre un peu d'air. Ce n'est pas que la compagnie des livres poussiéreux et de mes camarades m'ennuie, mais de temps en temps, sortir un peu ne fait pas de mal... Et puis, rester tous, si peu nombreux, toujours ensemble... A certains moments, il faut avouer que ça provoque quelques... Tensions. Bon, certes, j'aurais peut-être pas du ce matin aller coller le foulard préféré de Lorya en haut d'un porte drapeau... Mais c'était quand même drôle. Alors bon, je suis sorti un peu le temps que ça se calme. Cependant, en posant les yeux sur les paysages magnifiques qui entourent Dragonvale, je me dis que même si nous ne sommes pas nombreux et ne nous entendons pas toujours très bien dans ce bâtiment abracadabrantesque qu'est l'Académie, au moins, nous sommes ensemble... Ici, dehors, tout est désespérément vide... Des contrées entières arrachées à Arven, qui ne sont plus aujourd'hui peuplées que d'animaux et de créatures enchantées. Alors bien sûr, c'est magnifique et peu commun... Mais pour quelqu'un qui a toujours vécu dans les bazars, entouré d'une foule constante dans laquelle il aimait se fondre... C'est parfois un peu trop calme. Je regarde les colossales montagnes perdues, surplombant la forêt des soupirs et le lac solitaire, et je me fais la remarque qu'ici, même les noms reflètent l'isolement dans lequel a été par malheur plongé cette vallée.

Je me décide finalement à prendre le chemin de la forêt des soupirs, où je pourrais peut-être faire la conversation à quelque familier abandonné. Ils sont toujours extrêmement intéressants, quand vous parvenez à les trouver et qu'ils veulent bien vous adresser la parole. Enfin... Ça, c'est assez facile. Deux cent ans sans voir un humain, ils sont généralement assez curieux et content de nous voir.

Cependant, en m'engageant dans cette direction, j'aperçois une silhouette. Curieux, je m'approche. La nouvelle. L'une de celles que nous avons récupéré à Lorgol. Il me semble que j'ai entendu la Dame de Nightingale l'appeler Solveig. Elle regarde les paysages qui nous entourent, certainement sublimée par cette vue qu'elle découvre pour la première fois, et auquel nous avons nous même du mal à nous accoutumer.

J'arrive derrière elle, souriant.


« Sublime, n'est-ce pas ? »

Je crois que je viens de tomber sur une des rares personnes qui n'a pas encore envie de me tuer. Je vais peut-être essayer de ne pas me faire haïr de suite, pour une fois. Et puis, je suis curieux d'en savoir un peu plus sur elle, je dois l'avouer...
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MessageSujet: Re: Sur les terres d'Ibelin [Solveig]   Sur les terres d'Ibelin [Solveig] I_icon_minitimeDim 11 Nov - 7:05


La main de la fillette d’Ansemer dans la mienne est chaude et douce. Elle est triste cette petite fille, et je serre sa petite menotte. Certes, je l’ai vue aux côtés de Denise Saldenow, mais je n’en sais pas plus sur cette enfant arrachée de son foyer… Surement est-elle sa fille. Je ne comprends pas réellement le geste de Svanhilde, mais elle possédait surement des raisons qui me sont inconnues.

Ma duchesse partie, je me suis retrouvée seule dans l’immense hall de l’académie, la douce petite fille accrochée à ma main. Mais un seul mot accaparait mon esprit, mes lèvres : Ibelin. Je me rappelle à présent… Passée la surprise et l’émerveillement, mes sens reprennent le contrôle et ma mémoire fais sonner ce mot à mes oreilles ; Ibelin. Je n’ai vu ces terres, « mes » terres, que sous forme de gravures, d’ébauches, de tableaux, sauvés de l’usure du temps par mon père et ses aïeuls. Et aujourd’hui, alors que mon rêve de mage se réalise, celui de l’enfant héritière d’Ibelin, celui de la petite fille qui écoutait, admirative, les récits, contes et légendes de ses terres perdues, se réalise enfin lui aussi… Est-ce un rêve, suis-je en train de rêver ceci ?

Il faut que je sorte de l’Académie. Je m’accroupie un instant aux côtés de l’enfant pour lui demander son nom, qui me confirme la maternité de Denise à son égard. Je lui souris. La tempête est passée. Je lui explique être mage et ne lui vouloir aucun mal… Après un instant d’hésitation, je lui demande :

Est-ce que tu accepterais de découvrir cette académie avec moi ? J’aimerai beaucoup aller voir le paysage dehors, voudrais-tu m’accompagner … ? Tu ne crains rien tant que tu es avec moi, c’est promis.

La fillette est encore effrayée mais hoche pourtant la tête. Bien. Je me relève et prend sa main, la guidant vers une descente de marches qui me semblent se diriger vers les terres entourant Dragonvale. Je découvre alors un enchevêtrement complexe et, à vrai dire, réellement effarant d’escaliers ; marches, rambardes, tout est un cafouillis sans nom. Mais Zibkine, penché sur mon épaule, me souffle d’avancer avec confiance. L’Académie accueille aujourd’hui en son sein l’héritière des terres sacrifiées de sa maison, peut-être sera-t-elle clémente pour les réunir au plus vite…

La petite Nereïa descend les marches joyeusement ; on dirait qu’elle a perdu un peu de son effroi et qu’elle se sent bien au milieu des milliers de strates qu’elle enjambe… Mais pas de familier, aucune manifestation de magie… Cet enfant n’est pas mage alors ? Est-ce l’innocence de son jeune âge qui fait qu’elle est tant à l’aise en ces lieux de magie … ? Il faudra que je garde un œil attentif sur cette Ansemarienne, autant par protection que par curiosité…

Juste au moment où j’allais soupirer contre l’infinité de marches que comptaient ces escaliers, une ouverture. Zibkine couine plus fort, et je réalise enfin : le « dehors »... Ibelin. La petite Nereïa ne comprend pas lorsque que je la dépasse en courant pour me jeter à travers la porte, vers les champs de verdure qui s’offrent aux yeux de mon familier et moi. Elle me rejoint vite pourtant. Mais je ne la vois plus, mes yeux sont hypnotisés par le paysage. Les forêts, le lac non loin, les Montagnes Perdues … Tout saute à mon regard comme s’il me reconnaissait. Nereïa secoue ma main, inquiète. Sans même me pencher vers elle, je lui explique, dans un murmure ;

C’est chez moi ici, Nereïa.

Rien ne pourrait mieux expliquer le sentiment qui étreint mon cœur en cet instant, et avec quelle force ! Je décrirai tous ces paysages à mon père, je lui raconterai la brise légère qui souffle sur mon visage, les odeurs boisées qui viennent de la forêt des Soupirs, la hauteur des montagnes, la couleur des champs… J’ai hâte de découvrir ce monde qui est celui de mes ancêtres. Je suis si fière, et si émue, intimidée par ce spectacle qui me submerge de part en part… Si émue que je n’ai pas senti la présence d’un autre mage derrière moi. Je me retourne brusquement lorsqu’il parle, protégeant Néreïa derrière mon dos. Je découvre alors un jeune homme grand, étrange, souriant… Surprise, prise au dépourvue, je ne parviens à formuler correctement une phrase…

P-pardon ? De quoi parlez-vous ??

Je reprends lentement mes esprits, comprenant enfin le sens de son affirmation.

Oh, ce paysage… Oui, il est sublime, c’est le cas de le dire… Mais… Vous êtes le jeune mage qui nous a accueillies quand nous avons traversé les portes du hall de l’Académie, n’est-ce pas ? Answald, c’est cela ?
Je me nomme Solveig d’Ibelin. Et voici Nereïa Saldenow, la fille de la future duchesse Ansemarienne… Elle est venue en ces lieux emportée par Svanhilde Nightingale, qui m’a demandé de prendre soin d’elle ; cet enfant est désormais sous ma protection, je ne tolèrerais qu’on lui fasse du mal.


Je le reconnais, ce mage qui nous a souhaité la bienvenue dans l’Académie. Et puis Svanhilde m’a chargé de prendre soin de Nereïa. Je me suis retrouvée seule avec l’enfant et je l’ai perdu des yeux. Il ne m’a pas l’air suspect, il n’a pas non plus l’air de nous vouloir du mal… L’avertissement donné semble être évident et naturel à ses yeux.
Je ne sais s’il a reconnu mon nom de maison, ou même s’il connait l’origine des champs verdoyants qui nous entourent… Ou peut-être le cache-t-il ?
Le sourire qu’il me tend est presque jovial. Je ne compte pas lui faire confiance au premier sourire, non, mais ma foi… Je suis perdue dans cette académie.

…Accepteriez-vous de me guider à travers cet écrin de magie qui m’est encore inconnu ? De plus, Nereïa a surement besoin d’un peu de repos et de se remettre de ses émotions… Nous pourrons ensuite discuter un peu plus librement… Si vous le souhaitez, bien sûr.

Je lui souris, un peu. Le bonheur d’être ici surpasse toutes mes inquiétudes.
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MessageSujet: Re: Sur les terres d'Ibelin [Solveig]   Sur les terres d'Ibelin [Solveig] I_icon_minitimeDim 18 Nov - 12:33

Je crois que je lui ai fait peur.

Surprise, elle s'est retournée vivement et a bredouillé une phrase d'incompréhension... Avant de réaliser de quoi je parlais. Je viens de réaliser, de mon côté, qu'elle n'est pas seule. Je n'avais au premier abord pas repérée l'enfant qui tiens sa main, émue et silencieuse. L'une comme l'autre ont cet air un peu perdu, triste et émerveillé à le fois... Elles sont faites pour s'entendre...


Elle me reconnaît alors. Nous nous sommes vus récemment, à son arrivée. J'étais dans le hall quand elle a pénétré en ces murs. Elle s'appelle donc Solveig d'Ibelin... Ibelin... Je tique sur le nom... Je suis sûr de l'avoir déjà entendu quelque part... Mais où ?... Elle me dis qu'elle protège la petite, qu'elle ne veut pas que quelque mal que ce soit lui soit fait... Bien entendu. J'espère au moins qu'elle ne me croit pas capable de maltraiter une gamine.. J'acquiesce de la tête devant l'évidence.

Elle me demandes si j'accepterais de lui servir de guide... Ma fois, là tout de suite, je n'ai rien de mieux à faire. Nous partons ensemble amener Nereïa dans un dortoir qui lui est d'ores et déjà réservé et préparé. Je me demandes si il y a des mages ici qui s'en occupent ou si l'académie se débrouille aussi toute seule pour ce genre de choses... Mais mon interrogation bientôt passe. Nous ressortons ensemble, avec Solveig, hors des murs de Dragonvale.

Ibelin... Ibelin... Ce nom me dit quelque chose... Je suis sûr de l'avoir déjà entendu ici... De la famille peut-être ?... Non... Rha.. Je n'arrives pas à me souvenir... Ah ! SI, bien sûr !


« Hé mais attendez, Ibelin ! Ça me revient ! Ces terres sont celles de votre famille non ? »

Nous arrivons tout juste près du lac solitaire. J'observe un instant la grande cascade qui se jettes dans les eaux limpides, transparentes, du lac. Mon regard se perd un moment dans les profondeurs où l'on peut apercevoir des algues, des coraux, ou encore des objets jetés il y a des décennies, que dis-je, des siècles... En ces lieux coupés du reste du monde, la magie imprègne chaque chose, transformant la réalité en un véritable rêve éveillé...
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