Je cours, que dis-je, je vole vers les catacombes !

Milieu

A gauche

A ben merde ! Les... heu... jardins tient

Bon ben le jardin Noir

J'ai rarement l'occasion de passer à Euphoria, voir cette ville si effervescente, pleine d'activité, de vice et de plaisir me tente alors que je traverse les rues avec un sourire calme sur le visage. Je revenais tout juste de Sylvamir, et en chemin, j'avais pris le parti de passer par la capitale de Sombreciel. Et sans l'avouer totalement, Stellaire n'était pas étranger à ma venu ici. Cela dit, peut-être voulait-il lui aussi profiter de la vu de cette endroit plein de péchés et de dépravation malgré les apparence somptueuse, les manières parfaites et raffinées. Il suffisait pourtant de passer la porte d'un bar pour comprendre le sens du mot plaisir. Et d'ainsi profiter de quelques verres, des femmes et des ragots qui tournaient, je songe à ces mots qui me trotte dans la tête. Des corps emmené par le roi Castiel depuis Lorgol, peut-être même les portés disparus... mon sang ne fait qu'un tour alors que je pense à Mélusine. Peut-être... peut-être était-elle là, proche, dans ce palais, emmené par de Sombreflamme dieu savait comment. Et d'une décision réfléchie mais portée par le coeur, je me rend le lendemain soir sur les pas des catacombes du palais. Je ne savais pourquoi j'avais pris le parti de visiter ce lieu en premier, mais j'avais fait une erreur à l'évidence.

Aussi beau soit-il, se palais devait-être aussi fou que l'était les catacombes. Je peine après les deux premiers embranchements à le souvenir de mon chemin, et alors que je continu de marcher, il me paraît évident que je tourne en rond alors que je repasse devant un pan de mur qui ne met pas inconnu. Je m'arrête un instant, curieux de savoir depuis combien de temps je tourne ici bas et Stellaire me répond de son ton amusé que déjà quelques heures se sont écoulées. En tous les cas, Mélusine n'était pas là, ou si elle y avait été, elle n'y était plus. Je grogne alors que le vieux dragon rit sous cape, se moquant gentiment de moi. J'apprécie peu et fait alors silence, ressortant d'un pas rageur des catacombes.

Je ne m'attarde que peu sur la beauté des jardins, toujours énervé de ce temps perdu, et les roses noires m'attirent l'oeil me faisant poser le pied dans cette direction. Une chance pour moi, aucun gardes ne grouillent encore dans les environs et même si mon talent se veux parfait, je surveille du coin de l'œil mes arrières, il serait malheureux de se faire prendre sans raison. Un bruissement pourtant me fait légèrement sursauter. J'attire mon bras vers les feuillages d'un buisson, écartant soigneusement les branches pour découvrir stupéfait un... un bébé. Mon regard s'attarde sur le blason qu'arbore le tissu de sa robe fine : le rossignol d'argent couronné, symbole de Nightingale. Avais-je devant moi la dauphine ? La fille de Svanhilde ? De toute évidence, et ma main vient caresser ce petit bébé que je prend alors dans mes bras. Pourquoi la laisser ici, si son roi est incapable de la faire surveiller correctement. Un sourire plus grand s'étire sur mes lèvre alors que je contemple ce petit trésor. Et Stellaire de me susurrer avec amitié qu'il était près à m'ouvrir un portail pour me mener à Lorgol. Évidement, rester ici était impossible, et d'un accord silencieux, je prie mon dragon de le faire. Voilà ce roi si fier dépossédé de son trésor le plus précieux. Dommage pour toi petit roi, je n'ai rien contre toi, mais je suis le Roi des Voleurs. Et ça, tu ne le sais pas.