Je visite les catacombes !

À bâbord gauche toute !

Au milieu

C’est bien beau de tenter d’en apprendre sur le compte de cet hurluberlu qu’est ce fameux Castiel de Sombreflamme envers et contre tout bon sens mais les catacombes, tu as réussi à y crapahuter des heures pour finir par en ressortir. Brillant ma grande, tu fais preuve d’un remarquable sens de l’orientation… pour te retrouver dehors. Dépitée, tu prends la direction des appartements. Allez Sésana, de toute façon, ils te prendront pour une domestique, haut les cœurs !
Il doit bien cacher des choses, dans ses appartements…

J'entre dans la salle des trophées.

La vitrine.

Les rumeurs, tu t’en fiches. Bon, c’est pas tout à fait vrai et d’ailleurs, si tu étais là c’était en partie pour ça, t’occuper l’esprit. Il y avait des choses qui arrivaient, on se savait pas trop pour quoi et qu’on aurait préféré éviter. Mais tu n’avais pas envie d’y penser, surtout pas maintenant que tu étais enfin arrivée à Euphoria. Oublier ce Balian, étrange homme, et pour rassurer ce petit monstre des mers, ton anguille, qu’on pouvait aller et revenir sans souci… Tout ça à cause de deux de Brunante en mal de voyage. Bande de crétins.

Tu avais joint la curiosité à l’agréable et tu avais commencé à crapahuter en ville pour avoir une idée de quoi faire quand les rumeurs, encore celles-là, sont parvenues à tes oreilles. C’était sympa Sombreciel, des rumeurs, des commérages… de quoi te rendre finalement très curieuse. Tu t’es donc faufilée dans les catacombes persuadées que tu y trouverais tout un tas de choses. C’est frais, humide, plein de toiles d’araignées et de crasses, agréablement immonde, bref, tu détestais ça mais bon.
Attrapant une torche, tu partis vers la gauche après une longue hésitation pour continuer à marcher encore et encore dans cette noirceur désagréable. L’embranchement suivant t’arracha un grognement. Tout droit ! Bref, au milieu, pas question de tourner encore. Tout ça pour émerger au beau milieu d’un foutu troupeau de canassons qui n’avaient rien trouvé de mieux que me charger. Folle de rage, tu prends la direction de ses appartements, on te prendra facilement pour une domestique et puis avec de la chance, tu pourras entendre des choses très amusantes à raconter aux petites et surtout à Lou.

Une fois à l’intérieur, rien de plus simple que de déambuler dans le couloir. Ce palais est un moulin. On en rentre et on en ressort tranquillement. Tant qu’à faire, autant visiter sa salle des trophées, qui sait ce que peu bien amasser un type comme lui ? Très grande pièce pleine de bibelot, de jolis fauteuils et de tableaux mais à force tu as un peu de mal à te repérer. Ton poignet fini par rencontrer le coin de la vitrine alors forcément, tu jures entre tes dents pour ne pas te faire entendre. Par tous les rascasses pourrissantes, saleté de journée.
Mais quelque chose attire ton œil et c’est la couronne de cette femme, grande classe soit dit en passant, que tu reconnais. Qu’est-ce qu’il fout avec ce truc chez lui celui-là ? La moitié du palais est tombée sur elle, comment a-t-il pu retrouver ça ?

Mais tu entends du bruit, alors tu te sauves mais ce que tu as vu t’intrigues au plus haut point. Tu te faufiles, discrète comme tu ne l’as jamais été. Tu dois rentrer à Lorgol et surtout, il faut que tu en parles à la seule personne qui soit digne de confiance. Freyja.