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 Ali Castiel et les 40 Voleurs

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 Admin ♥ Adorable Psychopathe

Castiel de Sombreflamme
Castiel de Sombreflamme
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MessageSujet: Re: Ali Castiel et les 40 Voleurs   Ali Castiel et les 40 Voleurs - Page 2 I_icon_minitimeLun 25 Mar - 23:47

Mélusine.

C'est elle. Tu le sais. C'est sa rivière de boucles noires, la chaleur de ses bras, son silence enveloppant, caressant, rassurant. Le même que lorsque tu étais enfant, que lorsque tu as perdu tes parents, que lorsque tu as crû Aliénor à un autre. Mélusine. Ta Mélusine, apparue subitement, comme si elle avait su. Elle sent bon le sable chaud. Cette odeur que tu percevais, jadis, ténue, sur les tenues de ta mère, une odeur qui te fait sangloter de plus belle. Tu as tout perdu. Que te reste-t-il? Une couronne, une femme, oui. Mais perdue celle que tu chérissais. Perdue celle que tu protégeais. Perdues. Que te reste-t-il, maintenant que le vent qui faisait vibrer ta flamme n'est plus? Tu t'accroches aux bras de Mélusine comme à une bouée, tentant de respirer dans tes larmes, dans ce chagrin, cette tristesse qui engloutit toute ton âme. Tu as faillit à ta promesse par deux fois. Tu mérites la mort pour ce manquement, tu mérites d'être jeté à la mer, de payer pour ces choses que tu n'as point fait et pour celles que tu as fait également. L'étreinte de Mélusine ne sera jamais assez forte pour te retenir. Tes larmes trempent ses voiles et les feulements d'Ætheris accompagnent ta douleur – même la voix de cet homme que tu as tué, de cet homme mort par ta main, ne te sort pas de ton chagrin. Il ne fait que l'amplifier. Ainsi donc arrive ce Roi auquel tu dois rendre couronne, femme et fille, et auquel tu ne peux donner que royaume. Qu'il te tue, pour cet outrage, pour cette trahison, et tu t'offriras à lui, méritant cette lame traversant ton cœur. Ô, Svanhilde, Ô, Sigal, existera-t-il assez grand châtiment pour cette erreur? Tes yeux noirs s'ouvrent et tu réussis à regarder Sigvald Nightingale. Une voix rauque passe tes lèvres. Brisée.

« À quoi cela vous sert-il de reprendre votre royaume quand vos plus chers trésors ont été volés? »

***

Vous avez été conduits à un boudoir éloigné. Tu es recroquevillé dans ton fauteuil, comme le ferait un enfant. Muet. Pas un mot n'a passé tes lèvres depuis la seule phrase que tu as adressé au Roi de Nightingale, à cet homme que tu as déjà tué. Tu as son sang sur les mains. C'est Ætheris qui a parlé pour vous, de sa voix basse et calme, restant à tes pieds. C'est lui qui a expliqué l'enlèvement de Sigal et vos recherches, votre propre départ vers les terres galliennes. C'est lui qui explique votre raisonnement, à savoir qu'un enfant de Nightingale aurait parfaitement pu décider de rendre lui-même son enfant à son Roi. C'est lui qui évoque l'implication de la magie dans tout cela, bien que rien ne soit sûr. C'est lui qui a expliqué, ensuite, que vous aviez décidé de ramener le cristal contenant le corps de Svanhilde au palais, pour que personne sache qu'elle n'était pas réellement morte et qu'elle soit ainsi protégée. Enfin, vous le croyiez. Un sanglot ténu passe tes lèvres. Tu pensais la protéger. Elle a été volée. On te l'a prise. On a volé une Reine. Tu n'as pas touché une goutte du thé qu'on t'a servi, ou du vin. Tu as seulement attendu que le temps passe et que ton Familier parle à ta place. Puis laisse le silence s'installer, alors que la Lune se lève sur Sombreciel.
Césaire entre dans le boudoir, inclinant la tête pour vous saluer. Tu ne réagis pas. C'est seulement lorsqu'il parle que tu t'animes un peu, relevant la tête et un regard que tu as hagard, perdu : « Votre Altesse le roi de Sombreciel, votre Altesse le roi de Nightingale, madame la marquise de Sinsarelle. Aubépine Haldann désire vous parler. » Aubépine. La statue qui veille sur le Jardin des Lys. Ton œil se fait un peu plus vif et Ætheris lève les oreilles, posant ses yeux d'encre sur la demoiselle qu'a laissé entrer ton domestique.

Souplement, la jeune femme, qui a repris forme humaine, s'incline profondément devant vous. C'est d'abord devant Sigvald qu'elle baisse le regard, devant son Roi, puis toi et Mélusine. Les dernières teintes de la pierre disparaissent de sa peau, la laissant aussi fraîche que le jour, et son regard gris est redevenu celui de la vie.« Mon Roi, comme il est doux de vous revoir. » Un murmure de respect et elle relève la tête pour regarder Sigvald avec admiration, puis toi. « J'ai tout vu. J'allais quitter le jardin lorsqu'il sont entrés. Des voleurs. Ils étaient plusieurs, tant que je n'ai pu les compter, tous masqués et encapuchonnés. Une seule femme allait découverte – elle avait les yeux comme la nuit, votre Altesse, et était vêtue comme les enfants du désert. C'est elle qui a laissé la lettre. » Tu tressailles. La lettre. Ses mots. Ta sœur. Tu n'as jamais pensé avoir une sœur, ou un frère – les Séverac ont été la famille que tu n'as jamais eu. Tu ne pensais pas avoir une sœur et que celle-ci désire tant ta perte. Qu'elle te haïsse. Ætheris se lève et fait les cent pas autour de ton fauteuil, symbole de ta préoccupation. Un léger signe de tête et Aubépine continue de parler, toujours de cette voix égale et respectueuse : « Une jeune femme ressemblait fort à votre suivante aux cheveux roux si je ne m'abuse, dame de Séverac. Un des hommes semblait avoir quelques troubles d'élocution, également. Quant aux autres, seul un d'entre eux a parlé – le chef de tous. » Le chef des Voleurs. Le Fils des Ombres? Tu trembles, tu te serres un peu plus sur toi-même. Aurais-tu été volé par le Fils des Ombres en personne? Quelles sont tes chances de retrouver Svanhilde, alors... Aubépine termine son récit : « Ils ont utilisé le mécanisme du voile pour bouger la Reine de Nightingale et le chef a fait apparaître une... ouverture. Je ne sais comment qualifier cela. De la magie, c'est sûr. Ils sont entrés par celle-ci et ont ensuite disparu. La dame aux yeux d'ombre est restée à Euphoria, ainsi que l'homme à la parole hésitante, mais la plupart des autres ont quitté. »

Tu as mal. Tu l'as perdue. Tu ne sais pas où ils sont partis. Est-ce ce même homme qui a enlevé Sigal? Sans doute. Qu'est-il advenu de Joséphine? Tant de questions sont encore sans réponses, mais celles que viennent de t'apporter Aubépine sont précieuses. Ætheris parle à votre place : « Nous vous remercions, Aubépine. Ce que vous venez de vous révéler nous est précieux et nous ne pouvons qu'être heureux que Sire Sigvald et Dame Svanhilde aient une sujette aussi loyale. Puissions-nous trouver magie assez puissante pour que plus jamais vous ne soyez de pierre. » Le silence, encore une fois. Un million de pensées tournent dans ton esprit, et bien que tu sois immobile, quelque chose a semblé se rallumer dans ton regard. Tu peux la retrouver. Tu ne sais pas comment, mais tu le feras. Tu les retrouveras, même, peu importe le temps que cela prendra. Tu les retrouveras. Tes yeux regardent Aubépine. Sigvald. Puis Mélusine. Tu reparles, enfin, adressant une supplique qui n'a qu'une seule solution, qu'un seul but : « Aidez-moi. »

Aidez-moi à la retrouver, puisque c'est uniquement de ma faute si elle n'est plus.
Aidez-moi.


Dernière édition par Castiel de Sombreflamme le Mar 26 Mar - 15:06, édité 1 fois
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 Admin ♥ Lumière astrale

Mélusine de Séverac
Mélusine de Séverac
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MessageSujet: Re: Ali Castiel et les 40 Voleurs   Ali Castiel et les 40 Voleurs - Page 2 I_icon_minitimeMar 26 Mar - 14:14

J'ai froid. Je ne sais pas pourquoi, mais dans ce jardin où ne résonnent plus que les sanglots de l'homme et de la bête, je suis glacée jusqu'aux os. Sinsarelle me manque, avec la chaleur solennelle des sables d'Erebor, les caresses réconfortes du sirocco entre les dunes, la droiture âpre de ses nomades, la poésie sauvage de ses chants, de ses sourires, de ses étoiles au firmament. Je me suis toujours vue comme cielsombroise, mais depuis la perte des miens et le ravage qui a dévasté ma famille, j'ai pris conscience de cette partie oubliée de moi-même, de ce vide béant dans les tréfonds de mon être où les sables et les dunes de ma mère se trouvaient. Ces deux derniers mois, je les ai apprivoisés à nouveau, retrouvant la trépidante flamme de mon enfance, marquant de flamboyantes étincelles mon âme incandescente. Si Mélisande était faite de l'eau calme et sinueuse de Sombreciel, je suis née des braises ardents qui couvent au cœur d'Erebor, tout aussi instable et imprévisible qu'un incendie déchaîné, même si le Roi devant lequel j'ai choisi de courber le front règne à Euphoria.

Un roi qui pleure dans mes bras, trempant du sel de ses larmes mes voiles de gitane. Est-ce ma propre douleur et les résidus de mon deuil qui pèsent aussi lourdement sur moi, ou est-ce son propre chagrin qui émane de son être et s'insinue dans le mien ? Ma gorge se serre, mes mains se crispent, et je le serre contre moi, tendant de retenir le flot de mes pleurs pour ne pas alimenter les siens.

Je reste silencieuse dans le boudoir intime où nous avons été menés avec cet étranger au regard de glace qui se trouve être Sigvald Nightingale. De ce que je comprends, Castiel avait en sa garde sa Reine et sa Princesse, l'une et l'autre lui ont été volées. Oh comme je comprends la douleur de la perte, oh comme je ressens l'ampleur de sa détresse. Disparu, le bébé fragile qu'on lui a confié et qui n'avait que lui pour la défendre – disparue, la reine sacrifiée qui a renoncé jusqu'à sa vie pour la sérénité d'Arven. Disparues, l'une et l'autre, et ne reste plus qu'une couronne barbare que personne d'autre ne semble pouvoir coiffer, devant les yeux d'un Roi venu les réclamer au Roi qui aurait dû les protéger. Et je ressens ces ondes de souffrance, de détresse, de rage et d'angoisse, m'envelopper de toutes parts et se disputer les vestiges de mon être.

Il appelle à l'aide. Je l'entends, je le vois, de mon regard soudain clair, fixé sur lui. Deux mots à peine, esquisse d'une prière aussi intense que la flamme folle qui danse dans les tréfonds de mon être – aussi intense que cette flamme qu'on prétend sienne et qui prend vie dans ses doigts lorsqu'il le désire, cette flamme ardente qui a pris la vie de l'homme aux yeux de glacier qui lui fait face aujourd'hui.

« Je vous ferai entrer à la Cour des Miracles. »

Mon roi, mon ami, mon amant, mon frère – tant de choses, tant d'êtres, tant de souvenirs se cristallisent autour de lui, dans le tourbillon évanescent de ma mémoire qui s'affole. Tout se bouscule, tout s'emballe, cavale, dans le martèlement confus de mon sang dans mes temps. Qui est-il, qui vois-je ? Le roi couronné s'estompe, l'amant s'évapore, l'homme qui m'a sauvée après la chute s'efface – celui que je vois devant moi, celui à qui j'ai tendu les bras, c'est le petit garçon traumatisé et seul, si intensément seul, qu'il en pleurait son abandon sur mes genoux lorsque personne ne pouvait le voir, ce petit garçon qui aurait pu être un ange éclatant si la vie ne lui pas violemment arraché ses ailes.

« Je suis une Voleuse depuis des années. Je peux vous y mener. »

Peu m'importe qu'ils le sachent désormais. Ils n'en diront rien, et seules les larmes sur les joues de Castiel comptent désormais – les sécher, et lui rendre la sérénité.

Il est le seul frère qu'il me reste désormais.
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MessageSujet: Re: Ali Castiel et les 40 Voleurs   Ali Castiel et les 40 Voleurs - Page 2 I_icon_minitimeMer 27 Mar - 2:00

Tu regardes Castiel et sa peine ne te réjouit certainement pas. Oui, il t’as tué, c’est vrai mais tu n’arrives pas à te dire qu’il l’a mérité. Tu es mort, tu as dû te faire une raison de ne jamais serrer ton enfant dans tes bras, tu as perdu Svanhilde qui s’est sacrifiée pour vous tous et à présent, tu as perdu ta fille et la femme que tu aimes et aimerais pour l’éternité. Tu en es persuadé en entendant les mots de Castiel. On lui a bel et bien dérobé ce que tu avais de plus cher en ce monde et en toi, ton côté sombre remonte. L’assassin que tu étais, brûle d’une colère sans nom. Et visiblement, Castiel est affecté, réellement par cette perte qui est aussi la tienne. La colère redouble, qui a osé ? Qui a osé enlever ta fille ? Pour l’heure, tu ignores encore que Svanhilde reposait ici et c’est mieux, pour l’instant seulement. Le pluriel employé devrait te mettre la puce à l’oreille mais tu n’y penses pas. Pas encore même si tu sais que quelque chose la concerne également.

Assis, tu écoutes le félin, Selar a consenti à te suivre. Il n’est pas invisible, il refuse de se cacher, ultime provocation à ses yeux même s’il est conscient que ça ne sert à rien. Il reflète peut-être ton inconscient, tu n’en sais rien. Mais tu écoutes, tu es attentif à chaque détail, à chaque phrase. Son raisonnement est sans doute juste. Tu y réfléchis. S’il s’agit en effet de cela, et bien il ne devrait pas être trop dur de récupérer ta petite fille, ton bébé. L’espace d’un instant, tu es plus calme. Plus calme jusqu’à ce que le nom de Svanhilde ne résonne dans la conversation. L’espoir, tu en ressens encore, d’autant plus à présent que tu sais qu’elle n’est pas réellement morte à présent. Mais la colère revient comme la marée. Ainsi donc, elle aussi a disparu. Tu viens de geler l’accoudoir malgré toi. Tu pensais te maîtriser mieux que ça, mais visiblement, tu t’étais trompé.
Ton regard passe de l’un à l’autre dans cette pièce alors que tu réfléchis. Tu n’as touché à rien non plus. Tu réfléchis, tu envisages, tu en arrives même à tendre l’oreille à ces voix que tu entends pour enfin expliquer ta venue. Tu leur dis que tu te doutais que quelque chose n’allait pas, tu leur parles de ces voix même s’il y a un risque, tu leur dis que tu as cerné une idée générale et qu’il y était question de Svanhilde. Tu ne parles cependant pas de Sage. Comme eux, tu finis par rester silencieux.

Quelqu’un en vient à rompre ce silence qui te permettait de reprendre un minimum de contenance, tu écoutes d’ailleurs encore un peu tes voix intérieures, tentant de comprendre quelque chose qui pourrait t’aider mais tout est trop vague et Sage reste muet lui qui semblait en savoir plus long qu’il ne le prétendait. Tu tournes le regard vers l’homme et le salues d’un signe de tête. Tu es surpris d’entendre ce nom qui depuis trop longtemps n’avait pas résonné à tes oreilles. Aubépine Haldann. Tu étais heureux de la savoir en vie, d’autant de la voir visiblement en bonne santé. Mais que fait-elle ici ? Tu remarques qu’il y a quelque chose pourtant quand elle te salue. Sa peau semble être de pierre à certain endroit mais rapidement, plus rien. Tu la salues respectueusement du même regard que toujours, tu as eu pour elle. Bienveillant et reconnaissant.

« Vous voir me réchauffe le cœur également. » Tu lui souris avant de la laisser parler.

Tu écoutes avec attention. Chaque détail est important. Rien ne se lit sur ton visage. Tu es momentanément redevenu aussi froid que tu ne l’étais en arrivant, figé dans cette partie de toi qui reste encrée dans les manières de la Confrérie. Les voleurs… la Guilde des Voleurs. Qui d’autre aurait pu avoir cette audace ? La logique est implacable et pourtant, tu n’y aurais pas pensé. Tu vois la réaction de Castiel quand il est question de lettre. Tu demanderas quelques petits éclaircissements sur le sujet mais tu es passablement surpris quand il est question de chef. Tu l’ignores mais ta réaction est identique à celle de Castiel. S’il y a bien une information que vous n’êtes jamais parvenus à avoir, c’est l’identité du chef des voleurs, le Fils des Ombres. S’il était réellement présent, ce dont tu doutes quand même, Svanhilde ne serait pas aisée à retrouver.
Dans ce récit, ce qui te perturbe le plus, c’est cette histoire d’ouverture. De la magie, oui, mais pas n’importe laquelle et tu n’as jamais rien vu de tel. Pourtant, tu as suffisamment été présent à Dragonvale pour avoir vu pareil phénomène. Au moins reste-t-il dans le royaume de Castiel quelques protagonistes qu’il est possible de retrouver… Mais ce portail… Tu t’enfermes un instant dans tes propres pensées, tu ignores si Sage daignera te répondre ou s’il sera vague ou même s’il va t’entendre. Tu as lancé ton appel, tu n’as plus qu’à attendre.

Et comme si les surprises ne suffisaient pas, tu apprends qu’Aubépine est de pierre, sûrement pas de façon permanente, mais tu sais à présent que tu as bien vu. Tu te promets de chercher à lui venir en aide quand tout cela sera terminé.

« Je vous suis reconnaissant et sachez que je chercherais un moyen de vous venir en aide. Je vous le promets. » Tu sais, tu la connais suffisamment pour savoir qu’elle désire que tu retrouves les tiens avant de lui apporter son aide, tu le vois dans ses yeux et dans son mince sourire.

« Je vous aiderais. » L’évidence même, tu avais déjà commencé, à ta façon.

Mais Mélusine semble troublée, un peu absente, plongée dans quelques pensées qui semblent la tourmenter. Qu’a-t-elle donc vécu ces derniers temps pour qu’elle soit dans cet état. Est-ce simplement l’état de son roi ? Ou est-ce autre chose ? Ce qu’elle nous annonce me laisse pantois. Plus qu’une surprise, c’est inespéré. Peut-elle réellement nous y faire entrer ? Peut-elle réellement m’aider à récupérer ne serait-ce que ma femme, l’être qui a emporté avec elle une partie de mon âme et de mon cœur ? Apparemment oui. L’espoir, l’espoir existe toujours quelque part.

« Mélusine de Séverac, vous êtes une femme pleine de surprise. Merci. Infiniment. » Tu auras une dette, une lourde dette envers elle car déjà le seul fait d’apporter son aide et de se trahir ainsi mérite le respect. Elle le fait pour son roi, tu n’as aucun doute à ce sujet mais tu n’en auras pas moins une dette.

*Sage, je te supplie de m’apporter les éclaircissements dont j’ai besoin… * Dernière prière, dernière demande. Tu espères qu’il consentira à te donner quelques indices… Tu commences à entrevoir pourquoi ta sœur, ta douce Svanhilde avait confié votre enfant à cet homme bien que tu ne puisses sans doute jamais lui pardonner réellement d’avoir mis fin à tes jours.
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