Answald Vifazur Messages : 99
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Sujet: Answald Vifazur Jeu 16 Aoû - 15:22 Guilde des Mages Answald Vifazur
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J'ai vu le jour le 17 juin 779 à Port-Bravoure. J'ai 23 ans. Je viens du Duché de Bellifère. Mon allégeance va aux Rebelles (Ou plus précisément, aux Dragons). Je suis issu des classes populaires. Je suis un mage, mon compagnon est un geai bleu surnommé Diamant. J'ai le pouvoir de changer l'âge des choses, les faire rajeunir ou les vieillir.
ft. Andrew Cooper
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Un oiseau bleu file à tout vitesse entre les ruelles bondées de Port-Bravoure. D'un battement d'aile, il tourne vivement à droite et repère sa cible. Il plonge en piqué vers le sol, passe sous un étalage, remonte, et se concentre sur la main de cette belle noble en train de discuter avec un jeune homme plutôt bien vêtu, charmeur, souriant. Le petit geai bleu accélère, plonge sur les doigts fins. Elle le voit, retire vivement sa main, effrayée. Le jeune homme se saisit de cette main, s'inquiétant que quelques coups de griffes n'abîme ces jolis doigts. Élégant, il lui fait un doux baise main et la jeune femme rougit, ne se rendant même pas compte quand elle retire sa main que sa bague, un peu trop large, a glissé de ses doigts dans la main du jeune homme. L'oiseau pousse un cri, la femme se retourne, le jeune homme s'efface dans la foule. Ils se retrouveront un peu plus loin, le jeune homme sourira d'avoir réussi avant l'oiseau. Ce dernier piaffera quand ce premier tentera de croquer dans une pomme devenue brusquement trop jeune pour être mangée. Il rira, jettera la pomme et assis sur une poutre surélevée, ils partageront leurs émotions sur les bijoux des gens qui passent dans la rue, sur les choses à prendre, à laisser. Les compagnons choisiront ensemble leur prochaine cible, qui sera très certainement quelque chose à manger, et passeront ainsi leur temps, tranquille, à ne se soucier de rien d'autre que des gardes qui pourraient les ennuyer.
Son histoire
LIBRE INDEPENDANT DESINVOLTE CHARMEUR INTREPIDE Le fracas des vagues sur les falaises. Le sifflement du vent contre mes joues. La blancheur vaporeuse de l'écume... Sur la balustrade de ce jardin surélevé, je regarde l'horizon, et mes pensées s'échappent bien loin d'ici, de nombreuses années plus tôt, en un autre lieu, une autre vie.
Si j'ai toujours connu l'océan, je n'avais jamais vu de falaise avant d'arriver ici. J'habitais à Port-Bravoure, une ville côtière de Bellifère... Là bas, la plage s'étendait jusqu'aux petites maisons de bois, et derrière la ville s’étendait à perte de vue un autre océan, non d'eau mais de sable. C'est en cette ville que je suis né et que j'ai vécu la première partie de ma vie. Mes parents étaient de simples boulangers. Ils gagnaient durement leur vie, mais cela nous suffisait. J'étais le deuxième de leurs trois enfants. Mon enfance fut tranquille, l'océan nous aidant à affronter le dur climat du duché. Petit port de pêche, Port-Bravoure se portait plutôt bien, c'était une petite plate-forme commerciale où beaucoup de gens passaient sans vraiment s'arrêter.
C'est pour une fille que j'ai commencé ma vie de voleur. Elle était jolie, fille de bourgeois assez riches, avait l'habitude des bijoux et autres colifichets. Je n'avais rien, et voulais la séduire. C'est ainsi qu'à 12 ans à peine j'ai volé des boucles d'oreilles sur l'étalage d'un marchand qui discutait plus loin avec un client. Il n'y avait quasiment pas de risque, personne ne se méfiait, mais j'étais mort de trouille, le sang battait à mes tempes, je tenais à peine debout quand je partis en courant. Mais j'avais ressentit cette adrénaline, et cet incroyable sentiment de liberté qui deviendra vite le phare de ma vie.
C'est par jeu que j'ai continué à voler. J'aimais ça, je me sentais imprenable, les adultes ne me prenaient pas au sérieux, j'avais de jolis objets, je faisais beaucoup de cadeaux dont personne ne connaissaient la provenance. Je le cachais évidemment à mes parents. La jeune fille ne resta pas bien longtemps avec moi, mais cette passion, elle, brûle encore aujourd'hui dans mes veines.
C'est par défis que j'appris à être le meilleur. Rien n'était trop beau pour moi. Dans cette ville ou les gens s'arrêtaient une nuit pour ne jamais revenir, voler était facile, et les forfaits s'effaçaient bien vite avec les gens dépouillés qui devaient prendre le large. Je ne savais plus quoi faire de mes butins. Je gardais les plus beaux dans ma chambre, en merveilleux trophées qu'ils étaient, mais je jetais la plupart dans la rue une fois que j'étais sûr d'avoir gagné la partie. Je laissais à quiconque, riche ou pauvre, le loisir de les prendre. Le défis n'étais plus là, ils ne représentaient plus rien. Je vivais bien, mais je me contentais de bien peu au regard de ce que j'aurais pu avoir. Je n'avais pas envie d'une vie de luxe, ces rues me plaisaient, étaient mon terrain de jeu. J'en connaissais chaque recoin et nulle serrure, coffre, ou poche ne me résistaient bien longtemps.
Je me fis bien des amis, et encore plus d'ennemis, en ces rues, et nombre de voleurs eurent affaire à moi. Je trouvais, au début, particulièrement excitant de piller les trophées des autres voleurs, mais je me rendis bien vite compte que nous autres qui savons dérober ne savons pas garder. A quoi bon protéger un butin quand nous savons pouvoir le récupérer aussi facilement qu'on nous l'a pris ? Quant à la justice, je ne faisais alors pas vraiment de distinctions entre les camps, rebelles ou loyaux à la couronne ne me parlaient nullement. J'avais bien une dent contre l'autorité, mais elle ne vint jamais vraiment interférer dans la vie de mes parents, et je les harcelais suffisamment pour que leur virulence à mon égard soit parfaitement fondée. Je ne leur en voulait pas. Je n'en voulait à personne. Je m'amusais, simplement. Rien n'avait d'importance. La vie entière n'étais qu'un vaste jeu chaque jour renouvelé.
C'est la magie qui mit fin à tout cela. Non que l'autorité ne me gêna outre mesure, j'avais déjà largement appris à semer les gardes en toute circonstances, et à me faire parfaitement discret à chaque instant ! Tout cela commença par un petit animal. Un geai bleu. J'avais pénétré dans la maison d'un riche commerçant dans le but de lui voler un gros diamant qu'il s'était vanté de posséder au marché. Le bijou était gardé sous son oreiller. Après moult précautions, je parvins à l'en extraire sans réveiller le marchand. Je l'approchais un instant de la fenêtre pour l'admirer à la lueur de la lune quand le petit oiseau fit son entrée. Il débarqua à toute vitesse dans la pièce, prenant d'un coup vif et précis le diamant entre ses pattes, voleta dans la pièce, poussa un cri, et s'en alla avec mon butin. Je fus contraint de fuir en quatrième vitesse, et dans ma précipitation, je manquai de me casser une jambe arrivé à toute allure en bas du mur de la maison. Dans les semaines qui suivirent, je le revis de plus en plus souvent. Il devint rapidement un compagnon et un adversaire talentueux. Je pensais alors que je devenais fou, que la solitude devait commencer à me peser sérieusement, car je cru bientôt le comprendre, et être compris de lui. C'est alors que la magie se révéla et que tout s'éclaira. Il était mon familier. J'avais le pouvoir de changer l'âge d'une chose. Entre mes mains, des fruits pourrissaient à toute vitesse, des feuilles se fanaient, des fleurs retournaient à l'état de bourgeons. Je ne contrôlais rien, et j'étais partagé entre l'amusement et l'énervement. Dans le même temps, des gardes parvenaient peu à peu à remonter ma piste, et commençaient à venir ennuyer mes parents.
C'est ainsi que quand Dragonvale m’apparus, j'y entrais sans hésiter. Encore aujourd'hui, je regrettes un peu de m'être de plein gré piégé entre ses murs. Au début, c'était amusant. Je découvrais mes pouvoirs, ainsi que d'autres choses, comme le passé d'Arven. Je vivais en un monde étrange et magnifique à la fois, une académie où chacun avait des pouvoirs plus fabuleux les uns que les autres. Je me fis des quelques amis, et encore une fois, m'attirait rapidement l'antipathie de beaucoup de gens. Je m'ennuyais, cloîtré dans cette prison. Moi qui avait toujours connu la liberté du grand air du désert, je ne pouvais désormais sortir de cette cage, certes dorée, mais tout de même fermée. Je volai certaines personne, mais c'était trop facile, bientôt, il n'y eu pu vraiment de défis à relever. Alors je m'occupais comme je pouvais, je faisais des blagues aux différents élèves que beaucoup jugèrent et jugent encore de très mauvais goût.
Mais peu à peu, je m'assagis... Je me rend compte que je me lasse de ces jeux, de ces blagues. Je ne peux bien sûr m'empêcher d'en faire aux personnes qui me sont antipathiques, mais j'ai désormais trouvé la compagnie d'amis avec qui je n'ai plus envie de faire ce genre de choses... Et surtout, j'ai découvert les Dragons qui me fascinent.
Les Dragons sont les créatures les plus merveilleuses dont j'ai jamais entendu parler. Ils sont l'incarnation même de la liberté, du pouvoir, de la toute puissance. Quand j'ai l'occasion d'en apercevoir un voler entre les tours de Dragonvale, mon cœur cesse pour un instant de battre et plus rien n'a d'importance pour moi que de courir à une fenêtre pour l’admirer. Je me fiches de ce qu'a fait ou non Augustus au peuple d'Arven. Je me fiches de ce que pourraient faire les gens qui viendraient à le remplacer, certainement aussi corrompu de cœur que lui. Mais je veux que les Dragons reviennent vivre parmi les hommes. Je ferais tout pour pouvoir m'approcher d'eux, mieux les connaître, mieux les voir. Peut-être même communiquer avec eux... S'il faut en passer par la guerre et la défaite du gouvernement en place pour qu'ils daignent pardonner à la race humaine sa trahison et son âme fondamentalement mauvaise, j'aiderais à la tâche. Mais je suis nullement convaincu que le pouvoir qui viendra après ne les décevra pas autant que celui d'Augustus...
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, je suis devenu et resterais à toujours un soldat des Dragons.
Mes liens
Je connu Perle durant très tôt dans mon enfance. Nous avons longtemps été deux indissociables amis. Nous étions très proches, mais peu à peu, le temps nous éloigna peu à peu l'un de l'autre. Ensemble, nous avons fait les quatre cent coups, pourtant, en grandissant, nous nous sommes peu à peu montés l'un contre l'autre. Les défis ne devenaient plus amusants mais venimeux, et elle gagnait trop souvent à mon goût, ce que j'imputais sans mal à sa féminité et son charme grandissant qui lui donnaient d'indéniables atouts. Vint la jalousie, le défis, la rivalité... Nous nous entendions de moins en moins bien, jusqu'à un moment où ne pouvions plus nous voir. Nos caractères différaient quelques peu, et elle disait ne pas supporter mon état d'esprit. Personnellement, je n'étais pas nullement prêt à changer. Finalement, le temps passa, nous grandirent, nous pardonnant peu à peu nos comportements respectifs, et je crois même que nous nous rapprochions de plus en plus d'une manière que je n'ai connu avec aucune autre... Mais alors, la magie pris place en mon corps... Peu de temps après, Dragonvale m’apparus, et je fus contraint de partir sans dire au revoir à quiconque... Je me demande encore aujourd'hui souvent ce qu'elle est devenue, si elle m'en veux, si je pourrais un jour lui expliquer ce qui s'est passé alors...
Derrière l'écran
Je l'adore déjà ! J'ai surtout carrément accroché au contexte et au fait que c'est une histoire inventée :) (Vous ferez gaffe, le script du changement d'image pour l'avatar de la fiche, il est filtré par forumactif ^^') Héhé, vous aimeriez bien savoir hein ?
Dernière édition par Answald Vifazur le Jeu 16 Aoû - 15:49, édité 1 fois
La Sombre Mère Messages : 1991
Je réside : Ni vraiment ici, ni totalement ailleurs...
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Mélusine de Séverac ☼ Freyja de Brunante ☼ Lotte-Louison de la Volte ☼ Soprane Harpelige ¤ Chimène d'Arven Sujet: Re: Answald Vifazur Ven 17 Aoû - 2:18 JEY DORMIIII o/
Alors ! J'ai lu ta fiche d'un bout à l'autre et j'aime beaucoup ce que tu as fait de ce personnage
Je suis également fort réjouie qu'il se trouve à Dragonvale, ça devrait ramener un peu d'animation dans l'Académie *-* Ca promet des RP intéressant tout ça !
Tu es donc validé avec un immense plaisir, je t'inscris au registre des DC ! N'oublie pas d'aller enregistrer ton avatar dans le bottin, et amuse-toi bien