Admin ♥ J'aime faire rager ChimèneAugustus Poing-d'Acier Messages : 59 Je réside : à Bellifère Mon allégeance va : à moi même RegistreÂge du personnage: Plus de 200 ansTitres: Autres visages: Hiémain || Anthim || Philippe || Joséphine | Sujet: Augustus Poing-d'Acier ♔ Tyran déchu Sam 17 Aoû - 14:16 | |
| Augustus Poing-d'Acier imaginary Adresse web d'une image en 100x100 Copyright de cette image Copyright de cette image ft. Gérard Butler 2 décembre 575 à Lorgol 227 de Cibella à moi même roi de Bellifère et ancien empereur d'Arven, déchu Loup des neiges Manipulation de l'essence vitale Calice Il n'y a que ténèbres et douleurs.
Et en Arven, c'est bientôt ce qui régnera...
Il peine à ouvrir les yeux, fatigué, vidé de ses forces il tente néanmoins de se hisser sur ses bras, se relever, en vain. Il chute, il rencontre le sol de pierre, les débris lui raclent la peau, la poussière lui brule les poumons et les tremblements de son corps n'arrangent rien à la situation. Il se tire, à l'aide de ses mains il s'accroche au rebord d'une marche, mais ses reins sont bloqués par quelque chose, ses jambes ankylosées sont cruellement écrasées sous une poutre, brisant ses os. Seul le râle douloureux de sa gorge résonne. Il chute encore, abandonnant pour l'instant tout mouvement, se laissant porter d'un regard par les flammes qui dévorent un pan de mur un peu plus loin. Le sol est froid... Le palais ne ressemble plus à rien, le plafond est littéralement échoué à terre, et un éternuement menace de faire s'effondrer les fondements encore en équilibre au dessus des têtes tels le couperet d'une guillotine. Ses yeux se lèvent un instant sur ce massacre, il veut oublier... si seulement il pouvait.
Qu'avaient-ils fait ? La pire erreur d'Augustus avait été de croire qu'enfin, les hommes avaient comprit. Mais de toute évidence, leur haine pour leur souverain avait dépassé l'entendement, poussant la reine de Nightingale à s'associer à la pire espèce qu'il soit, les libérant de leur long sommeil, ouvrant en grand la prison de leur esprit. Aujourd'hui, plus rien ne serait comme avant, le glas de la fin d'Arven sonnait, et celui de l'humanité ne tarderait pas à teinter également. Et dans le ciel taché du sang rouge des hommes s'éteindrait leur liberté. Tout cela, le Tyran le savait, il avait tenté de l'empêcher, avait réussi jusqu'à... cette chute fatidique. Mais cette chute ne serait pas que la sienne, et bien plus encore les actes seraient compris, trop tard hélas.
Un hurlement dans les ténèbres, le roi déchu ouvre les yeux, incapable de faire plus, il voit le loup s'approcher, sa fourrure si pure souillée par la cendre et le sang. De ses babines sales, il vient lécher la figure de son maitre. Il le sens rassuré. Un nouveau hurlement, plus long. Hurle-t-il à la mort ? Est-ce la fin ? Oh il l'espérait. Il s'était battu pour les hommes, on l'avait rejeté, encore une fois. Mais qui pouvait comprendre le sens des erreurs commises quand la seule joie réside dans la chute du roi ? Le vrai danger rode désormais, tueur et meurtrier, bien plus que l'ancien Tyran régnant pourtant dans la bienveillance de son peuple qu'il voulait préserver. Jamais il n'avait ôté la liberté des hommes. Sa seule erreur avait été la magie. Il avait été imprudent, et les dragons l'avaient compris, saisissant leur chance de ressortir de l'ombre...
« Il est là ! Il faut le sortir d'ici ! »
Des voix amicales ? Qu'en sait-il. Ses forces sont vides, la magie a tout puisé, et l'énergie vitale n'est plus... et pourtant cette puissance qui continue de couler en lui, ce sentiment si enivrant qui parcours ses veines et exalte ses sens à tel point qu'il ne se sent plus humain mais... bien autre chose. Malfurie est son nom. Le nom de la créature qui l'a investi. Il regrette, il se haït pour ce choix, mais il avait été nécessaire. Sage... Svanhilde, tous deux avaient usé d'une puissance infinie, interdite. Dans quel but ? Seulement faire échouer l'Empereur, lui faire retrouver le sol qu'il avait quitté depuis trop longtemps, détruisant le royaume et bien plus encore. Quel égoïsme... quelle stupidité. Et par leur faute, Augustus avait été contraint contre son cœur de faire alliance avec les êtres qu'il répugne le plus. Malfurie l'avait sauvé, il le savait, mais à quel prix avait-il cédé son corps et son âme pour le seul salut de sa vie ? Il regrettait, oh que oui. Mais c'est de satisfaction qu'il ne sentait plus le dragon dans son esprit, oppressant ses pensées par quelques venins et mensonges. Si noire était la bête qu'il s'en sentait souillé. Et pourtant sa puissance encore régnait dans les veines du roi, tel qu'il n'en croyait plus en ses propres pouvoirs. Le poids sur ses jambes et son dos disparu, et le flux magique descendit dans son être, réparant les chairs brulées, les membres endoloris et abimés. Sans renaître, il se sentait revivre.
« Mon Seigneur, il faut fuir ! Les rebelles envahissent le palais, vous n'êtes plus en sécurité ! »
Le regard d'Augustus est encore vague, mais il plonge les yeux sur ses mains, sur son être qu'il sent changer. Un mal pour un bien, sa magie n'est plus celle qu'il avait connu, et la puissance qui l'envahit est plus encore que celle du passé. Immortel, c'est le mot qui ne franchit pas ses lèvres. Il se relève, le loup à ses côtés frôle ses jambes quelques secondes avant brisées.
« Nous partons pour Bellifère. -Bellifère mon Seigneur ? Pourquoi ? »
Il ne répond pas, pas encore. Il se met à marcher, s'interrogeant déjà... combien d'hommes pour le suivre et le soutenir, combien seraient prêt à mettre leurs vies pour lui de côtés pour l'aider à reprendre le pouvoir ? Oh ce n'était pas son seul dessein, et le but qui le poussait était bien plus noble, mais devait pour l'instant rester secret. La première chose à faire était de fuir, quitter Lorgol, quitter Cibella et quelques temps faire profil bas. Cependant l'Empereur déchu savait déjà ce qu'il voulait, et bientôt sur sa tête trônerait la couronne de Bellifère, première marche vers, il l'espérait, une nouvelle chute. Mais pas la sienne.
Ière Partie Personne ne se souvient de son vrai nom, pas même moi qui vais vous conter cette partie de son histoire. Peut être Augustus lui même ne se souvient plus de ses origines, et pourtant, quelle honte pouvait-il en retirer sinon le fait de n'être né que le dernier d'une lourde fratrie de quatre frères. Mais que dis-je, ce n'est guère comme cela que l'on doit commencer le récit d'un tel homme. Laissez moi plutôt vous raconter ceci : L'ondée était claire, fraiche et vivace sur l'eau d'un petit lac alors que le vent soufflait sur les terres à la frontière d'Outrevent, quand une silhouette traversa à dos de cheval l'horizon. Dans ces coins reculés du duché de Cibella vivait dans une ville de taille modeste un riche marchant, devenu bourgeois par ses propres moyens et avait su s'élever dans une société qui avait du mal à accepter ces arrivistes prétentieux qui arrivaient les bourses pleines d'or. D'abord habitant de Lorgol, il avait prospéré dans son métier comme dans son mariage, sa femme lui avait donné d'abord un fils, puis un deuxième. Au bout du troisième sa joie certes comblée laissait place à une plissure sur son front, comme un doute planant sur le bien être de sa famille. Riche mais trois bouches de plus à nourrir, ce n'était peut être pas de bonne augure. Il ne s'était cependant pas résolu à abandonner ce troisième fils, pas plus qu'il ne renia le quatrième. Peut être aurait-il dû si il avait su ce que le destin réservait à cet enfant pour les siècles à venir. Celui qu'on appelle Augustus aujourd'hui ne portait pas ce nom là à cette époque. Mais les archives brulées de sa vie avaient laissé place à ce nom si connu qui formait sur le visage des honnêtes gens un rictus de douleur et de mépris. Mais revenons en à cet enfant, qui en ce temps si innocent ne se doutait de rien et vivait sa vie comme il l'entendait. Pas le moins du monde noble mais élevé dans richesse stable que son père avait su maintenir toutes ces années, il n'avait pas eut à souffrir d'une éducation lacunaire, pas plus que d'un manque de nourriture dans les temps les plus troublés. Sa vie n'était pourtant pas la plus belle qui soit et son ennui était à la hauteur des taches qu'on lui confiait. Dès sa naissance éloigné de l'héritage de l'entreprise familiale, il ne lui restait que l'objectif de s'envoler par ses propres ailes si il ne voulait pas finir sous l'autorité de son frère ainé. Il ne détestait pas sa famille, il l'aimait même profondément, mais il avait toujours senti en lui le gouffre qui à chaque temps passés s'agrandissait un peu plus, devenant au final un précipice géant qui l'avait à jamais laissé seul. C'était ça en réalité le sentiment qui l'étreignait... la solitude. Il avait apprit à la détester, la haïr même, puis finalement en faire son amie, sa confidente, sa raison d'être. L'avenir n'avait pour lui que peu de saveur. Il était jeune encore, si jeune, la décennie venait seulement de le toucher de ses doigts. Mais autre chose en lui naissait, ce qui peut être avait toujours expliqué cette différence qu'il ressentait vis à vis des autres. Elle coulait en lui comme l'eau coule le long des roches, cristalline et illuminé par la lumière du soleil qui la traversait. Une seconde peau, un sang nouveau dans ses veines, une euphorie sans nom qui l'étreignait au cœur, et qui le déchirait. On dit qu'il avait comprit ce jours là, quand son frère cadet c'était écroulé devant lui, fatigué et terrassé par une vive douleur et que quelques secondes après, c'était lui qui avait sombré dans un coma, trois jours de surcroit. Mais il se souvient juste de s'être senti enivré, et il avait compris une chose. Ces choses que l'on conte même si loin des grandes villes, sur ces hommes et ces femmes aux talents certains, maitres dans l'art ancestral de la magie. Non pas qu'il voulait fuir, mais sa place n'était plus chez lui, il avait comprit l'ampleur de son don, et si son frère n'était pas mort ce jour là, d'autres auraient pu. Se contrôler ? Ça avait sans doute était le but premier à ce long voyage jusqu'à Nightingale vers Dragonvale. Mais en chemin, une certitude nouvelle le prit dans l'âme : la soif de découverte, la soif de magie, la soif de pouvoir... Des lunes avaient cédées la places aux mois, si longs sur ces routes marchandes et emplies de passages divers. Le futur Tyran voyait bien des choses, apprenait la vie qu'il ignorait chez lui. Puis il rencontra des gens, parfois se faisant tromper par d'habiles voleurs, et lui même rendant la pareil en fuyant. Et finalement, il arriva sur les terres enneigées de Nightingale, où le froid mordant et son silence apaisant dominaient les plaines solitaires jusqu'à la grande Académie, se découpant dans ce paysage presque sinistre, ces grandes tours touchaient presque le ciel, impressionnant l'enfant qu'il était encore. Il avait traversé la porte, immense, jusqu'à être accepté comme élève. Dragonvale accueillait peut être un futur grand mage, mais un aussi un ignoble tyran. Et lorsqu'une petite demoiselle lui demanda pour la première fois son nom, sa seule réponse fut un mensonge. Mais le seul dont personne n'en saurait jamais rien. « Augustus. »Elle répliqua par un sourire sincère qui l'éblouit, et il écouta ce nom que jamais, Ô Destin, il n'oublierait. « Enchanté. Je suis Chimène. »
IIème Partie De sa vie à l'académie, qui marque les premiers pas de l'existence d'Augustus aux yeux d'Arven, on ne se souvient vraiment que de deux choses, se déroulant en parallèle tout en étant étroitement liés. Sa vie n'était rythmée que par l'apprentissage de la magie, domaine dans lequel il excellait et dont il semblait avoir des dispositions naturelle très fortes ce qui faisait de lui l'un des meilleurs élève de l'école mais aussi l'un des plus jalousé. Il s'en fichait pas mal de ce que pensait les autres de lui, développant déjà à cette époque un caractère fort et dominant qui mettait en respect tous les autres. Son pacte avec le loup des neiges marqua définitivement son entrée dans un monde de magie et de puissance. De même que la découverte exacte de son pouvoir personnel qui n'était pas sans effrayer les autres : l'absorption de l'énergie vitale. Et à côté de cela, de cette vie d'étude, Augustus connait l'amour. Il arriva très jeune à l'Académie, mais ses sentiments pour Chimène d'Arven se développèrent presque aussitôt passé sa première rencontre avec elle à son arrivée. Elle l'avait accueillit d'un sourire si brulant qu'il en avait marqué à jamais le futur mage, gravant dans ses pensées l'éternelle image de l'héritière de l'empire. Assez vite, ils furent inséparable, bien qu'évitant de se montrer aux yeux de tous, ils vivaient ce qu'on peut appeler un amour parfait, réciproque et sans rien pour les gêner. En ce temps là, Augustus n'avait aucune pensées de folie tyrannique et destructive qui le prendrait dans le peu d'années qui suivirent après. Mais ce qui se passa resta pour le futur tyran tel une trahison qui lui déchira le cœur en deux. La première de ces deux parties était emplie de tristesse et d'un amour perdu qui restera jusqu'à ce jour complètement enfermée et refoulée. La seconde était une émanation de haine et de colère qui fera naitre la folie au sein du mage, devenant bien vite imbu de lui même, arrogant et dangereusement cruel. Cette trahison qui marqua la fin de la tranquillité en Arven n'était autre que la tragédie tombée sur le trône de l'empire, obligeant la seconde héritière au titre, Chimène, à abandonner son nom et sa vie pour se consacrer toute entière à son peuple. Elle aurait pu continuer de voir Augustus, mais elle l'avait abandonné, trahi et il s'en est senti humilié. De là, plongé dans la haine et la souffrance, il se concentra sur le reste de ses études, seul mur qui empêchait encore le jeune homme de sombrer, bien que celui ci ne fut pas éternel. Dans cette sombre vie qui était la sienne, il fit des recherches, apprit bien des choses que d'autres ignoraient ou tendaient seulement à ignorer. Mais un sentiment de doute naquit en Augustus, un doute qui se modela en incertitude, et finalement la vérité lui apparue au grand jour. Mais hélas, il était le seul à croire en la traitrise des dragons, en leur dangerosité et la soif de pouvoir qu'ils avaient. Personne ne l'écouta, et c'est le silence qui accueillit à bien des reprises ses propos. Il avait été le seul à comprendre le danger, et ses paroles eurent beau résonner, personnes n'étaient là pour l'écouter. Entre folle vengeance et désir de sauver l'humanité qu'il savait courir à sa perte, le choix pour opérer fut difficile et très long. Diplômé de l'Académie de magie, il fut envoyé loin de l'endroit qu'il convoitait et se retrouva au service du duc d'Outrevent, qu'il servit humblement tout en nourrissant éternellement ses projets, murissant en lui comme un fruit exposé au soleil bénéfique et à la pluie salvatrice. Il était capable d'attendre son heure, car il savait que la situation l'exigeait s'il voulait faire tomber le pouvoir en place et en prendre possession. Et finalement, après une longue année, les choses se passèrent vite. Sa rancune avait poussé Augustus jusqu'au bout, autant que son désir de protéger de l'humanité l'avait poussé à faire ce choix. Au fond, il se rendait service en même temps qu'il sauvait les hommes des dragons trop dangereux pour les laisser en paix. Il quitta donc le service du duc pour se rendre à Lorgol. Un plan minutieusement préparé, des preuves irréfutables qui déchaineraient le peuple contre Eimaren d'Arven. Et l'opinion publique fut acide envers la reine, et son pouvoir commença à vaciller dangereusement. Des lettres d'alliances avec le protectorat de Karsh provenant de l'impératrice, signées de sa main, falsifiées bien évidemment, mais ça, personne ne le détecta jamais. Et alors que les preuves accablaient Eimaren, Augustus intervint, la poignardant devant l'assemblée, faisant passer son acte pour une punition envers ses crimes supposés contre Arven, mais exprimant dans ce geste la seule vengeance et rancune qui le dévorait. Se présentant comme le libérateur d'Arven, il fut sacré empereur et monta sur le trône avec une fierté et une arrogance jusque là jamais vu. Si son nombre d'alliés ne cessaient de croitre, dans l'ombre se créaient déjà ses opposants. Mais qu'importe, Augustus l'empereur était né. Mais très vite s'ensuivit le surnom de tyran, alors que dans la cruauté, le roi opprimait ses sujets plus que jamais. Éternel, son pouvoir lui donna la longévité : dans le sang de Eimaren, il connaissait désormais l'immortalité, et comptait bien mettre à profit ce pouvoir pour protéger Arven, même si ses actes furent d'une grande barbarie. Car dans la folie de l'empereur, tous les mages perdirent la vie. Et ce fut la fin de l'harmonie.
IIIème Partie Arven, ou ce qu'il en restait, n'était plus qu'un vaste assemblage de duchés pliant l'échine sous le joug de l'empereur Augustus, plus connu sous le nom du Tyran. Il est bien loin le jeune garçon de Cibella, il a disparu ce passionné étudiant de Dragonvale. Il ne reste plus aujourd'hui que l'homme infâme dont l'âme se complet dans les mondanités de la Cour, dans le pouvoir et la richesse, la domination et la puissance. Seul mage de ces terres, il a réduit la magie à Néant, poussant les dragons et leur académie à fuir Arven, ne laissant sur les terres de Nightingale qu'un trou béant et un champ désolé. Ce royaume par le passé si renommé avait perdu toute vie, comme le reste des pays. Car sans le souffle de magie parcourant les contrées, celles ci se contentes de faner. Hélas, le Roi est pourtant bien installé, et si sa légitimité est sans cesse remise en cause, personne n'ose s'interposer, aux risques de subir les foudres de l'Empereur, bien moins patient et conciliant que ne le furent tous les anciens dirigeant. Il instaura de lourdes règles, tout en soumettant de nouvelles lois pour la plupart pas si mauvaises qui cependant ne passèrent pas tant la réputation de Augustus diminuait de jours en jours. Et à mesure que celle ci faiblissait, il ramenait à lui de puissants alliés, empêchant ainsi sa descente. Craint et respecté, nombreux furent ceux qui se plaisaient sous son autorité. Mais naquit alors au cours des années des guildes et assemblées bien décidés à le faire tomber, chuter et mourir au fond d'un fossé pour tout le mal qu'il avait déjà exercé. Ceux là furent purement et simplement chassés, eux aussi exterminés, enfermés. Augustus n'avait pas les yeux tournés que sur lui, et il savait combien les duchés n'étaient pas tous tournés vers lui. Nightingale, le premier à chuter, maudit et brisé qui se releva pour de nombreuses fois attenter à la vie du Tyran, sans succès à chaque fois. Mais il ne fut pas le seul, nombreux furent ceux qui tentèrent et échouèrent, qui s'opposèrent et périrent sans succès, car hélas, l'Empereur était le plus puissant, et rien n'était capable de l'arrêter. Rien, ni personne... Du moins, c'est ce qu'il cru jusqu'à l'apparition soudaine et inattendue de Dragonvale. L'académie depuis si longtemps disparue refaisait surface aux dessus des landes désertées de Nightingale, et depuis longtemps la magie qui avait été oublié refaisait surface dans les cœurs et les vergés. La vie reprend, la beauté du monde se réveil, et Augustus, certes alerté, n'est guère effrayé par cette nouvelle source de danger qu'il estime futile et veine. Trop jeune, trop faible, il relance la traque des prétendant à la magie, bien trop inexpérimentés pour pouvoir prétendre survivre même en combat singulier. Mais la dictature de l'empereur d'Arven se raffermie néanmoins, et son courroux et plus que jamais sollicité, car il ne laisse aucune chances, et tend à s'approprier ce qui n'est sien dans la violence et le sang. C'est ainsi qu'il vole Waldemar, anneau sacré appartenant aux Séverac depuis bien des siècles. Et nombreux d'autres choses encore furent dérobées ce jour là... et les mois et années qui suivirent aussi... Dans une folle lubie, le Roi Augustus projette de se marier, et lance pour cela une guerre entre les dames de la Cour et élire la gagnante qui finira son épouse. C'est la belle Cyselle de Lagrance qui triomphe de ce long combat, et devint l'impératrice aux côtés du Tyran, bien moins par amour que pour la renommée, du moins le suppose t-il. Il se fiche pas mal des états d'âmes, mais est cependant loin de se douter que sa fiancée est vendue à la cause des Rebelles. Mariage faste, plein de folie qui révèle une vie de couple pas si désagréable, avouera t-il. Il s'y complet, et éprouve pour Cyselle non pas un amour fou, incapable de vraiment en ressentir encore les délices, mais bien une attirance qui fait qu'elle est bien mieux traitée que les autres. Sa femme, son épouse, son impératrice, la rose qu'il a choisi. Mais les biens doux évènements qui surviennent sont peu de chose en comparaison des tragédies à venir. Si les mariages à la Cour de Lorgol sont tous ponctués de folie et où la magie n'est pas étrangère, c'est celui entre la duchesse héritière d'Outrevent, Lisbeth, et Louis de Brunante qui marque la fin d'une ère. Qui aurait cru que la si chassée Svanhilde Nightingale oserait braver les dangers pour se montrer ouvertement devant l'Empereur avec qui elle s'est de nombreuses fois opposée. Prit de court, Augustus qui voit sa fin arriver devant la puissance magique déchainée par la duchesse et le dragon Sage, il se voit contraint de faire un pacte avec les créatures qu'il haït le plus au monde et contre qui il s'est battu tous ces siècles durant. Malfurie, un nom bien noir, bien ténébreux qui s'accorde parfaitement à l'âme pourrie du Tyran. Mais la magie que dégage la bête n'a rien à voir en comparaison, et le combat qui va opposer les deux dragons dans les corps des deux ennemis verra faire s'effondrer l'école de magie sur les Milles Tours de Lorgol. C'est la fin de l'empire, la fin du Tyran, et le début du chaos qu'il avait si farouchement retardé. Mais le destin sait jouer avec ses pions, bien trop hélas pour être contré.
Épilogue Il se relève, tant bien que mal d'entre les décombres du palais, aujourd'hui vestiges et ruines. Des morts, des blessés, Augustus fait parti de ces derniers. Gravement atteint, ses pouvoirs furent cependant amplifiés par la puissance passée de Malfurie qui a quitté son corps peut après la bataille, et le soignèrent. Mais une blessure demeura, une brûlure marquant profondément sa chair, celle que lui fit Svanhilde lors de l'attaque, celle que lui fit la sacrifié pour le tuer. Un coup qui aurait du se révéler mortel et qui ne le fut pas, mais qui resta gravé, tel un souvenir d'un échec, une chute. Car c'était bien ce qui était arrivé, la descente de l'Empereur, la fin de son règne, mais aussi le retour du chaos. Les dragons étaient libérés, leurs esprits vaquaient là où bon leurs semblaient, prenant sans demander les corps des malheureux citoyens de Arven. Ce qu'avait voulu éviter le Tyran arrivait désormais, par l'action stupide et irraisonnée d'une reine qui n'avait voulu que la liberté. Mais elle s'était attaqué à la mauvaise cible. Finie la paix, finie la liberté, car de nouveaux tyrans bien plus puissants et destructeurs faisaient leur entrées sur la scène, et maintenant libérés de leurs chaines, leur colère peut s'abattre sur Arven sans peine. Malgré sa chute et la fin de son règne, Augustus n'est pas encore décidé à abandonner. Le pouvoir qu'il a possédé, il n'est pas prêt de le lâcher et compte bien le récupérer, même si pour cela il sait qu'il aura bien du mal. Mais ses partisans sont encore nombreux, et c'est grâce à eux qu'il parvient à récupérer à son compte la couronne de Bellifère, éclipsant la famille royale en titre déjà très amoindrie. De cette marche certes un peu basse, il peut néanmoins encore prétendre au pouvoir qui n'est plus le sien. Et si récupérer son trône et sa couronne d'empereur fait parti de ses principaux projets, celui qui domine le plus est cependant bien plus noble qu'on ne l'attendrait. Protéger Arven est certes une tâche difficile, mais vu la haine qui anime l'ancien souverain contre les dragons, il ne compte pas les laisser profiter de leur liberté très longtemps. Personne ne peut prétendre comprendre Augustus. Il est comme qui dirait insaisissable, fou sans l'être totalement, il perd l'esprit autant qu'il le garde sain, alliant avec brio l'instabilité de son caractère avec la stabilité de ses pensées. Dangereux et fou, il l'est, ça ne fait aucun doute. Mais il n'a pas toujours été ainsi, et c'est sans doute ce reste en lui de normalité qui le rend si particulier autant dans ses actions que dans sa façon de réfléchir. Homme d'action mais pas moins brillant à la réflexion, il imagine, il pense, il prévoit à l'avance, ne se laisse pas surprendre. En un mot, stratège, son but premier n'est pas de perdre l'avance qu'il a, même si en l'occurrence, il l'a considérablement laissé échapper. Il connait les hommes, leur stupidité, il se voit au delà de tout cela, et peut être n'a t-il pas tort. Et sans doute n'a-t-il pas raison non plus de sous estimer les autres. Là réside l'une de ses faiblesses, même si il faut avouer que le Tyran n'en a pas beaucoup. Il a tenu plus de deux cent ans à la tête d'Arven sans craindre les rebelles, il peut se permettre ce sursaut d'orgueil, même si depuis sa chute, il revoit à la baisse celui ci, se plongeant dans une étrange paranoïa à l'en rendre malade. Sans aller jusqu'à une peur dévorante, Augustus s'essaie aujourd'hui au doute, chose qu'il n'a pas connu depuis bien des années.
Néanmoins, ça ne l'a pas changé pour autant, il reste le même, le magicien qui a su tenir d'une main de fer tout un empire. Aussi, on peut dire sans risque que c'est un homme avec un charisme certain, plus autoritaire que conciliant, il a horreur qu'on le déçoive ou que l'on conteste ses ordres. Les rares fois où ce cas de figure se produit, il se peut que le roi laisse libre cours à la colère, et ce n'est guère beau à voir. Ses éclats sont bien souvent effrayant, et il n'hésite pas à recourir à la violence si nécessaire. C'est peut être en vérité plus une question de contrôle de soi que véritablement un désire de montrer l'exemple. Car Augustus est homme à être extrême en tout, les solutions les plus rapide et les moins appréciées sont souvent celles qu'il choisi. Il a décidé d'éliminer tous les magiciens dans une purge, ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler une solution modérée. Mais contrairement à ce que l'on peut croire, c'est un choix murement réfléchit qui a donné à l'empereur beaucoup d'attention et de minutie. Il se sait détesté et contesté, pour preuve, les guildes rebelles ou assassines qui veulent attenter à sa vie, mais ça ne l'empêche pas de prendre des mesures drastiques qu'il estime bonnes pour le royaume et pour le peuple. Car c'est bien pour eux qu'il c'est battu et qu'il a prit toutes ces décisions. Même si l'on ne peut lui ôter sa soif de pouvoir considérable.
Il faut bien avouer une chose, l'homme que l'on a nommé le Tyran est un incompris. Sans être excusable pour tous les tords qu'il a causé, il n'en reste pas moins qu'il a tenté le plus longtemps possible de protéger les hommes de la folie des dragons. Hélas, personne n'a souhaité l'écouter à l'époque, ce qui l'a rendu assez désabusé vis à vis de ceux qu'il tentait de mettre en garde. Blasé et cynique seraient même mieux comme termes. Et pourtant, il continu, même après la chute de son empire, de restaurer son pouvoir et de renfermer ces créatures volantes bien plus dangereuses qu'elles ne semblent le montrer. Il sait, et c'est ce qui le terrifie autant que ça le pousse à avancer. Bien sur, il n'est pas pardonnable, et ne cherche pas à l'être, car Augustus est bel et bien un égoïste ambitieux qui tient au pouvoir. Il y a gouté, il ne compte pas en perdre la saveur. Le simple commandement de Bellifère ne lui suffit pas, il veut retrouver sa gloire, et compte bien utiliser tous les moyens à sa disposition pour ça. Il n'est pas seul, ça lui suffit.
Sans être lunatique, Augustus n'est pas une personne qu'il faut contrarier, tout simplement parce que ses réactions peuvent être très imprévisible. Ce trouble qui le suit de partout tend à le rendre tantôt agréable, tantôt proprement ignoble. Et c'est bien souvent cette dernière qui évoque le roi aux yeux du monde. Le Tyran est pourtant un homme bien solitaire, qui souffre d'une douleur passée qui ne cesse de le poursuivre et le hanter comme un fantôme qu'il n'accepte pas, hélas. Tourner la page ? C'est toujours plus facile à dire qu'à faire. Il y a une chose qu'il ne se pardonne pas, mais il ne le sait pas, aveuglé par un méprit et une haine qui ne l'a jamais quitté. C'est ce qui le rend franchement distant vis à vis de tous, et c'est bien par nécessité qu'il se mélange aux autres. Et toujours, cette image d'un homme cruel et insensible reste, faussement exposée, simple esquisse donnée par les rebelles pour le discréditer. Personne ne comprend le vrai dessein d'Augustus. Si son règne était marqué par le fer, le sang et la dureté, sa seule mission était de protéger de sa vie tous les hommes des dragons. Mais ça, qui s'en souvient au fond... Qui, en Arven, a pu un jour comprendre l'Empereur déchu ?
Incompris et insaisissable... finalement, ce n'était pas comme si il essayait encore de l'expliquer à qui que ce soit. Peut-être est-il le seul sur cette terre qui c'est soucié de l'humanité, et s'en souci encore. Autoritaire Psychotique Orgueilleux Intelligent Minutieux Patient Ambitieux Stratège Extrême Colérique et parfois violent Solitaire Cynique ... Gaëtane Saldenow d'Ansemer Kate Bosworth Héraut Lien http de la fiche du lien du personnage Elle n'était qu'un objet, une femme de plus à sa liste de conquête. Il la voyait comme une perle parmi les cailloux sans intérêt, et c'est ce qui attira l'empereur vers elle. Il l'a rendu soumise, il s'est personnellement occupé d'elle pour la garder près de lui, allant même jusqu'à la faire enfermer dans le palais pour la surveiller, tel une prison doré. Il n'a pour elle pas une véritable attirance, elle n'est que... trophée. Et c'est ça qui lui plait. Autant qu'il se plait à regarder les yeux de la jeune femme pleins de haine à son égard. Mais elle ne fera rien, elle n'en a pas la force, elle n'est qu'un chaton avec une laisse autour du cou. Melsant de Séverac Jake Gyllenhaal Témoin Lien http de la fiche du lien du personnage Il ignore sa véritable identité, et cela vaut mieux pour Melsant de Séverac que le Tyran l'ignore, car le guerrier à sur attirer l'attention d'Augustus par ses nombreux fait d'armes et exploit dans l'arène. Curieux à son sujet, il a songé à le recruter pour sa garde, en faire l'un de ses plus proches protecteurs. Hélas, le jeune homme semble avoir disparu, et dans sa fuite pour Bellifère, l'ancien empereur trouve fâcheux de n'avoir pu le retrouver pour se servir de sa force. Mais au fond, ce n'est pas important, car ce n'est qu'un homme, il en a d'autres pour le servir. Pénélope de Flauvaire Emilie de Ravin Décédés Lien http de la fiche du lien du personnage La Miss de Flauvaire est l'une des femmes préférées de l'Empereur. Lui d'ordinaire si solitaire, il apprécie grandement la compagnie de celle ci, même si il n'éprouve pour elle rien de plus qu'une légère sympathie. Elle le distrait et l'amuse, c'est ce qui compte. Une fois n'est pas coutume, il se sert d'elle, s'amuse à la manipuler par les sentiments pour mieux la garder sous son commandement. Il ignore ce qu'elle est devenu depuis la chute, et c'est surement ce qui importe le moins le souverain. Chimène d'Arven Drew Barrymore Calice Lien http de la fiche du lien du personnage Il l'a hait autant qu'il l'aime. Il l'a méprise mais l'envie. Il est jaloux de sa renommée qui reste dans le cœur des hommes, mais éprouve pour elle ce même respect que tous les autres. Oh oui, pour Augustus, il n'y a personne pour qui il éprouve plus de passion et de folie. Chimène, c'est celle qui brisa son amour, qui détruisit en lui toute la beauté des sentiments, et c'est elle qui réveilla en lui la folie, sans que jamais elle ne le sache. Elle l'avait abandonné, il l'avait détesté, et c'est cette colère contre elle qui le poussa à la poignarder, à répandre son sang et prendre sa place. Et tous ces sentiments qu'il avait un jour nourrit pour elle, il les enferma, durant des siècles il les oublia. Mais voilà que revient Dragonvale et le fantôme de l'Impératrice... et avec elle, tous l'amour passé qui refait surface et dévore le Tyran. Il tente alors de la refaire sienne, de la reconquérir malgré le mal qu'il a fait... Haine ou Passion, qui sera le vainqueur ? Hagen Haldann Jude Law Portés disparus Lien http de la fiche du lien du personnage Lui aussi a disparu, mais de ce que se souvient Augustus sur Hagen, c'est d'un homme loyale, fidèle et surtout très efficace. Silencieux, discret et obéissant, l'empereur comptait le Gallien comme ses plus proches alliés et serviteur, et il savait qu'il pouvait compter sur lui en toutes circonstances. Aujourd'hui, en Bellifère, le Tyran se désole de ne pas avoir ce si fidèle allié avec lui, car il aurait bien besoin de Silence Glacial, comme il se plaisait à l'appeler. Cyselle de Lagrance Diane Kruger Sérénités Lien http de la fiche du lien du personnage Ah Cyselle, une femme de la Cour pas comme les autres, puisqu'elle est la femme du Tyran, la Dame qu'il a choisi d'épouser dans une lutte acharnée. Elle est belle, obéissante, il la voit fidèle et loyale, c'est sa Rose, sa femme. Mais depuis la chute, il l'a perdu de vue, et son couple bat de l'aile puisque la Reine refuse de rejoint son mari, ce qui a le don de mettre dans une colère noir le souverain qui ne peut rien faire. Il la sait enceinte, et cet héritier de lui qu'elle attend, il ne veut pas l'abandonner... ... Devinez I LOVE U DV
Dernière édition par Augustus Poing-d'Acier le Lun 9 Sep - 13:20, édité 15 fois |
|