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 Pris la main dans le sac ◮ Aliénor

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MessageSujet: Pris la main dans le sac ◮ Aliénor   Pris la main dans le sac ◮ Aliénor I_icon_minitimeMer 17 Oct - 9:34

Enguerrand posa la selle sur le dos de son cheval, un poney large des montagnes bien robuste. L’animal piaffait d’impatience à l’idée de sortir et s’agitait la tête pour le signaler à son maître, qui lui tapotait l’encolure. La bride ensuite mise, Enguerrand vérifia qu’il avait bel et bien mis la commission spéciale dans son sac. Un sourire lui fendit les lèvres lorsqu’il sentit les fioles cachées sous des linges; il allait faire beaucoup d’argent aujourd’hui. En ces temps pénibles, la confrérie en avait besoin et le fantasque assassin ne cessait de se tourmenter quant à l’avenir nébuleux de ses troupes. Il tentait de calmer ce feu de colère qui grondait dans l’âme de ses assassins, mais ce n’était point facile. Le désir de vengeance semblait s’être fiché pour de bon dans leur coeur et Enguerrand regardait, impuissant, des escarmouches qui se clôturaient parfois par un meurtre entre frères d’armes. Il allait devoir reprendre les choses en main ou la confrérie allait couler. Sans l’Oracle, c’était difficile, mais Enguerrand se savait assez intelligent et rusé pour calmer les ardeurs de ses hommes et femmes avides de sang. Néanmoins, Enguerrand avait un peu perdu de son sourire et de son humour bien à lui, inquiet quant à ce qui se tramait dans la tête de sa petite Svan. Il commençait à devenir un peu plus irascible et ses crises d’angoisse s’intensifiaient. Sa stabilité mentale déjà instable devenait précaire, mais étant un cachotier hors pair, le nouveau chef de la confrérie s’armait d’un masque factice de plénitude. Les autres n’y voyaient que du feu. Mais aujourd’hui, point de tourments. Il allait renflouer un peu les coffres des assassins avec la vente de substances illicites. Il monta en selle et claqua de la langue. Toute fringante, sa monture partit au galop.

***

Les pas d’Enguerrand claquaient sur le marbre du plancher impérial et plusieurs curieux se tournaient à son passage, certains étant peu habitués de le voir dans les parages. Drapé dans ses habits sombres, mais raffinés, on pouvait tout de même le prendre pour un noble, ce qui lui permettait de se fondre dans la masse nobiliaire qui se terrait au palais. Après tout, les gardes l’avaient laissé passé. C’était tout ce que ceux-ci se disaient lorsque leur regard curieux et parfois inquiet se posait sur la silhouette de l’assassin. En ces temps de tension, Enguerrand se montrait plus que jamais prudent. Il n’entrait jamais au palais sans une invitation écrite de la main d’un courtisan. Il devait retrouver son client dans les jardins, loin d’yeux indiscrets. Chaque fois, Enguerrand souriait d’amusement lorsqu’il tombait sur un noble fébrile, visiblement en manque de sa dose quotidienne ou tout simplement nerveux à l’idée que quelqu’un le remarque acheter du poison. Il n’était pas rare qu’une courtisane ou un courtisan, la vengeance dans l’âme, lui achète des substances meurtrières. Après tout, c’était plus propre que d’égorger vif son mari, sa femme ou même un amant. La plupart voulaient que la transaction soit discrète et avec ses haies et son espace, les jardins étaient l’endroit idéal. Grâce à ce petit business, Enguerrand parvenait aussi à récolter de précieuses informations sur la vie au palais. En gros, le rusé assassin savait à peu près ce qui se tramait, idéal donc pour ses missions et pour cibler ses victimes.

Quelques minutes plus tard, Enguerrand tripotait une bourse pleine d’or, qu’il mit rapidement dans son sac. Un rictus accroché aux lèvres, il salua le courtisan, qui s’empressa de déguerpir. Néanmoins, l’assassin tomba nez à nez avec une jeune femme. Bien que son sourire faillit s’estomper, il n’en fut rien. Il se contenta d’intérioriser sa légère panique; pourvu qu’elle n’ait rien vu de cette transaction. Certes, il allait trouver une solution si elle appelait les gardes. Il avait toujours des plans farfelus, mais efficaces, qui germaient dans son esprit tordu. Seulement, il préférait qu’on ne le remarque pas trop. C’était mauvais pour les affaires.
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MessageSujet: Re: Pris la main dans le sac ◮ Aliénor   Pris la main dans le sac ◮ Aliénor I_icon_minitimeJeu 18 Oct - 3:57

Le retour des beaux jours. Enfin. Cette perspective t'emplit d'un sentiment d'apaisement. Pas que tu sois particulièrement sensible à la nature qui s'éveille et aux pépiements joyeux des oiseaux qui recommencent leurs trilles vibrantes dès le lever du jour. Ou du moins ne te laisses-tu plus le loisir de t'en émerveiller. Mais par ces jours encore frais, ils sont encore rares les promeneurs dans les jardins. Bien sur, il est des allées plus fréquentées que d'autres. Mais pour ceux qui en connaissent le parcours sinueux, il est toujours possible de trouver refuge à l'abri d'un buisson de buis où d'un détour du chemin. Et cet endroit discret vers lequel tes pas t'ont mené t'offre toute la solitude que tu espérais. Là, à l'abri des regards inquisiteurs des courtisans, tu laisses un instant tomber ton masque de froideur pour t'absorber dans le roman que tu as amené avec toi. En ce lieu reculé, tu redeviens une jeune fille simple, goûtant au plaisir simple qu'est la lecture. Bien sur, Aubépine est toute proche et, si tu te concentrais, nul doute que tu pourrais percevoir sa présence. Mais en cet instant paisible où tu te plonges avec délices dans les pages de ton livre, tes préoccupations ne vont pas vers ta suivante. Tu n'es plus vraiment là à vrai dire, toute entière emportée par l'aventure fascinante que tes yeux parcourent avec avidité. Comme tu voudrais, toi aussi, vivre de telles sensations, de si belles découvertes... Tu es d'Ansemer après tout et ton coeur, comme celui de bien des enfants de ton duché, vibre et s'émeut au contact des vagues frémissantes, de l'océan infini. Si tu n'avais pas été fille de comte, nul doute que tu te serais aventurée sur les flots inconstants pour y chercher ce frisson qui manque tant à ta vie.

A l'épopée de ton ouvrage se mêlent tes rêveries. Tes yeux, peu à peu, ont cessé de parcourir les mots élégamment calligraphiés pour venir se perdre dans le vague, non loin d'un buisson en fleur d'où te parviennent quelques échos de voix. Ce son vient rompre l'harmonie de tes pensées, ramenant implacablement ton esprit à la réalité de ta fade existence. Tes sourcils se froncent, exprimant ta contrariété d'ainsi avoir été tirée de tes méditations et instinctivement, tu tends l'oreille, désireuse d'identifier ces importuns. L'idée de quitter ce refuge que tu avais trouvé ne t'enchante guère. Mais tu souhaites moins encore te retrouver nez à nez avec quelque courtisan fardé qui n'aurait de cesse de vouloir te tenir compagnie quand c'est justement la solitude que tu recherches. Et au vu de ce que tu entends, tu ne doutes pas que l'un des deux hommes cachés non loin soit de ces nobles un peu trop attentionnés à ton goût. Pourtant, tu demeures immobile, attentive. Et perplexe. Car si tu as reconnu sans mal la première voix, la seconde t'est parfaitement inconnue. Tu pensais pourtant, à force d'observations silencieuses, être en mesure de reconnaître aisément le moindre des habitants du palais.

A force de tendre l'oreille, tu finis par percevoir davantage qu'un murmure indéfini. Et des bribes qui te parviennent, tu ne comprends que trop vite le sens. Quelque transaction qui puisse avoir cours ici, elle n'est certes pas de nature à agréer l'empereur. Tu devrais immédiatement te lever, partir en quête d'un garde impérial qui viendrait faire cesser ce marchandage inacceptable. Pourtant, tu n'en fais rien, malgré ta raison qui te crie que ta loyauté ne peut souffrir tel trafic et qu'il est de ton devoir d'intervenir. Ton coeur vibre encore de l'élan aventureux qui t'a emplie à la lecture de ton roman et il te vient brusquement l'envie d'aller voir par toi même, de ne t'en remettre à personne. Quel mal y a-t-il à collecter plus de preuve de l'infamie qui se trame avant d'aller dénoncer ces gens ? Tu cherches à te convaincre du bien fondé de ton geste tandis que tu t'avances, à pas lents, le long du chemin caillouteux. Mais au fond de toi, tu sais que ce n'est pas là ton intention. Tu en as assez d'être cette sage pupille de la couronne qui toujours vient quérir l'aide d'un protecteur, fusse en les jardins du palais. Non... Tu as juste l'envie insensée de passer, l'air de rien, avec sur le visage l'expression sereine d'une jeune dame perdue dans ses pensées et de graver dans ton esprit le visage du receleur. Peut-être lui causer une légère frayeur quant à ton passage, si proche du lieu de ses sombres activités.

Mais très vite, tu regrettes cette soudaine impulsion. D'abord parce que tu t'imaginais un pauvre hère qui serait déboussolé à ta vue. Ensuite parce que, toute à ton incertitude, tu n'as pas fait attention à la fin de leur conversation et que c'est désormais un inconnu à la mine assurée qui te fait face. D'un mouvement léger, tu inclines à demi la tête en un salut bien peu protocolaire - mais après tout, tu es comtesse, tu n'as pas à effectuer une révérence pour le premier venu. Tu le regardes silencieusement, une expression d'intérêt poli figée dans ton regard, attendant qu'il se décale pour te laisser passer comme le voudrait les convenances. Mais tu es bien piètre menteuse, hors de ton masque habituel. Et sur ton visage se reflète la frayeur soudaine qui t'étreint.
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MessageSujet: Re: Pris la main dans le sac ◮ Aliénor   Pris la main dans le sac ◮ Aliénor I_icon_minitimeVen 2 Nov - 13:48

Enguerrand détailla la jeune femme de son regard d’aigle; elle respirait la crainte. L’assassin le ressentait comme le fauve qui sentait sa proie paniquer sous ses griffes. Elle s’inclina, pendant qu’il suivit son mouvement de ses yeux. Ensuite, la jeune femme affronta ses orbes, pendant que l’assassin se demandait qu’elle rang pouvait-elle bien occupé. Enguerrand était surpris de sa témérité; il était rare qu’une jeune femme se promène ainsi seule, surtout en ces temps tendus où les assassinats et les coups d’états se faisaient presque quotidiens entre ces murs. Cela le troubla et en tant normal, il se serait écarté pour la laisser passer. Pourquoi ne pas engager la conversation? Peut-être qu’elle était malencontreusement tombée sur des contacts, qui le connaissaient en tant que fournisseur attitré de poisons et de toutes autres substances illicites ou meurtrières? Cet intérêt probant qu’il lisait dans ses prunelles n’étaient peut-être qu’une façon maladroite de lui demander un service du genre? L’assassin n’en savait rien, mais habile orateur, il comptait bien lui tirer les verres du nez, tout en restant subtil quant à ses réelles intentions.

-Bonjour milady. C’est la première fois que je vous vois ici. J'arpente pourtant souvent ces jardins et les couloirs du château. Permettez-moi de me présenter. Je suis Ellian, homme de la petite noblesse et écrivain dans mes temps perdus. J’ai le projet bien modeste d’écrire une oeuvre sur la vie de cour. Il osa se pencha un peu plus près de la jeune femme pour lui souffler quelque chose. J’espère que vous n’avez pas surpris une discussion entre un noble et moi. Il serait fâcheux que vous découvriez le dénouement de mon intrigue avant la publication officielle de mon roman.

Enguerrand était un menteur hors pair et qui savait user de son imagination pour déboussoler les esprits. Il ne disait jamais son vrai nom et s’armait souvent d’une nouvelle identité pour mieux oeuvrer dans l’ombre. D’ailleurs, un des nobles l’avait déjà pris pour le poète officiel de l’empereur. Cela lui avait arraché un sourire. Parfois, on le prenait aussi pour le bouffon de la cour, titre moins reluisant, mais qui l’amusait tout de même. Son visage affichait maintenant cette bonhomie qui lui était typique, malgré la froideur de la jeune femme. Il ne lui en voulait pas d’ailleurs. Il se trompait peut-être sur toute la ligne. Après tout, il se pourrait qu’en ce moment, il soit entrain de la déranger dans sa méditation et qu’elle n’eût nullement besoin de lui pour quoi que ce soit. Néanmoins, un nouveau contacte à la cour pourrait être intéressant pour Enguerrand, qui savait tirer profit de ses relations lorsqu’il le devait. D’une politesse sans faille, le fantasque assassin n’osa point pousser la discussion plus loin, se disant qu’elle allait se jeter elle-même à l’eau si jamais elle avait besoin de lui pour une quelconque transaction. L’important, c’est qu’il venait d’établir un premier contact avec elle, qu’il pourra renouveler si jamais l’envie lui prenait. Il émit un rire et lança:

-Pardonnez-moi. Je ne veux point vous déranger dans votre promenade. Encore émoustillé quant à cette vie de cour, j’en oublie parfois les convenances. Un seul signe de votre part milady et je m’éclipse.

Il regarda un peu autour de lui et décida de jouer les chevaliers servants. La jeune femme avait un joli minois et Enguerrand trouvait dommage qu’il lui arrive quelque chose dans ces jardins où les cachettes pullulaient.

-Sinon, je me propose pour vous accompagner un peu. La solitude me rend nerveux et je suis toujours avide de nouvelles rencontres.
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MessageSujet: Re: Pris la main dans le sac ◮ Aliénor   Pris la main dans le sac ◮ Aliénor I_icon_minitimeSam 10 Nov - 7:05

Alors ce n'était que cela ? L'écho de conversations visant à établir l'intrigue d'un roman de cour ? Une part de toi en doute fortement - cela t'a semblé si... réel. Si crédible. Tu peines à penser qu'il ne s'agissait là que de de réflexions préliminaires, énoncées à haute voix et en public. Pourtant, tu finis par accepter de te rattacher à cette idée, sans nul doute plus commode à admettre que l’invraisemblable marché qui aurait pu avoir lieu derrière ce buisson. Non pas que tes doutes aient disparus, bien loin de là. Mais en l'absence d'Aubépine et n'ayant pas l'autorité nécessaire pour exiger de cet homme qu'il vidât ses poches, tu n'oses remettre en doute les dires de cet homme. Qui plus est, il t'intrigue. Car en vérité, ce n'est ni à un auteur ni même à un dramaturge que te fais penser ce singulier personnage mais bien à un acteur par l'aisance de sa verve.

Peut-être est-ce pour cette raison que tu songes à accèder à sa proposition, toi qui n'as d'ordinaire aucun mal à écarter les importuns. Car tu es curieuse d'en savoir davantage. Si réellement, l'homme est celui qu'il prétend être, il sera sans doute fort intéressant de l'entretenir de ses activités. Toi qui est férue de lectures et de romans - surtout ceux qui te permettent de t'évader de ta morne existence - tu ne conçois cependant pas par quelle magie un esprit fébrile peut mettre au jour tant d'émotions par quelques mots couchés sur un parchemin. Et s'il advenait qu'au fil de la discussion, tes doutes resurgissent, il te serait toujours temps d'orienter votre marche vers quelque garde à même de confondre le gredin. Et quel danger pourrait bien te guetter en ces jardins où viennent errer nombre de courtisans désœuvrés ? Tout au plus les surprendras-tu d'ainsi t'afficher au bras d'un homme, toi qui restes si solitaire d'ordinaire.

D'un geste gracieux, tu tends ta main à cet inconnu qui te déconcertes par ses manières, mélange de courtoisie et d'une euphorie fort peu commune en ces lieux austères. Et laissant un sourire un peu plus affable venir orner ton visage jusque là sévère.


- Soit. J'accepte votre proposition messire.

Ton bras au sien et vous voilà cheminant à pas lents le long des allées soigneusement entretenues. Tu hésites et tergiverse intérieurement, ne sachant comment formuler la multitude de questions qui te viennent quant aux activités de ton chevalier du moment.

- Je vous avouerai que j'ai grande curiosité à votre égard. Ecrire me semble être une activité des plus palpitantes mais je n'ose vous interroger plus avant...

Nulle méfiance dans ta voix mais un désir sincère d'en savoir plus. Sur ses romans, certes mais également sur lui. Oh, peut-être t'interroges-tu encore un peu à son sujet - quelques doutes également demeurent en ton esprit. Mais rien qui ne soit de nature à t'empêcher de jouir de la conversation d'un gentilhomme. Et comme tu voudrais qu'il le soit ! Converser avec quelque sympathique écrivain est une perspective qui t'attire en cet instant. N'être qu'une brebis amusante pour un vulgaire malfrat te mortifierais en vérité.
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