Perle Clairargent Messages : 12 Je réside : dans une roulotte Mon occupation est : Partageuse de plaisirs... et d'informations. Mon allégeance va : au Roi des Voleurs RegistreÂge du personnage: 24 ansTitres: Autres visages: Une certaine princesse d'Outrevent et une gamine qui brique le pont | Sujet: Perle • Petit coquillage devenu grand Jeu 7 Aoû - 14:25 | |
| div class=fiche-presentation> Perle Clairargent Vanaheim Delrya Delrya Brooke Williams 12 mai 776 à Port-Bravoure 24 ans de Bellifère au Roi des Voleurs uniquement Voleuse, fille des roulottes closes de Bethasbée... et fille illégitime de Léopold de Brunante. La Cour des Miracles Les garçons étaient tous serrés là, endurant l'intense chaleur de la forge sans sourciller. Demeurés à distance des flammes rougeoyantes, ils s'étaient approchés autant que possible dans l'espoir de voir le forgeron à l'oeuve. Il se racontait qu'un noble des environs avait commandé une épée d'une rare beauté, une arme au tranchant affûtée. Et surtout, une arme au pommeau serti de perles blanches et étincelantes. C'était là ce qui nous intéressait, nous petites filles qui nous moquions qu'une épée supplémentaire soit sur le point de voir le jour. Mais ces perles étaient si belles... Jamais nous n'en avions vu de pareilles. Nous les imaginions, jointes en un collier magnifique qui ferait de nous des princesses, presque des reines. Et nous nous voyions parées de somptueuses toilettes colorées. Bien sur ce n'était qu'un rêve. Mais comme il était agréable de s'imaginer autrement... Notre présence inhabituelle en ces lieux qui n'étaient pas notre terrain de jeu habituel, eut tôt fait d'attirer l'attention des garçons. Et leurs railleries fusèrent. Eux, ces gamins forts satisfaits d'être de Bellifère, ne pouvaient imaginer que nous rêvions à autre chose. Ce fut Fleur qui leur répondit avec cette assurance naturelle qui la caractérisait. Comme j'admirais à l'époque sa capacité à se défendre, bec et ongles, moi qui n'osait lever les yeux vers eux de peur de les entendre encore rire de mon père. Et je ne voulais pas les entendre rire, eux qui ne juraient que par les hauts faits de leurs pères et de leurs frères. Dissimulée derrière Fleur, je ne lâchais pas du regard ces petits objets si brillants, si blancs, si ronds... Leur diaphane perfection me fascinait. Je ne sais d'où me vint alors l'impulsion. Mais alors que le forgeron, agacé par le bruit des enfants qui se disputaient, les chassait de devant son échoppe, je m'y faufilais avec toute la discrétion de mes sept ans et m'emparais d'une petite perle avant de ressortir le plus vite possible, haletante, craignant que l'on ne me voit. Mais j'étais encore bien assez petite pour passer inaperçue et je déboulais dans la rue sans encombre, mon trésor serré contre mon coeur. Ce n'est que le soir que je pris à nouveau le temps de contempler la nacre étincelante. Et alors que je la retournai doucement entre mes doigts, craignant à tout instant de la faire tomber ou de l’abîmer, je songeais que c'était cela que je voulais être. Pas une robe d'étoffe précieuse faite pour danser et se pavaner. Ni une pierre précieuse colorée et pleine d'aspérité. Mais une perle, tout lisse, toute simple mais tellement belle dans tout l'étendue de sa simplicité. Oui, c'était décidé. Quand je serais grande, je serais une perle. La vie est une catin. Tu t’es écartée de la Caravane, marchant sans prendre garde aux chemins que tu empruntais. Peu à peu, les roulottes se sont effacées derrière toi. L’ocre est venue maculer tes chausses de cuir et le bas de ton jupon mais tu n’y prends pas garde. Les nettoyer ne sera pourtant pas chose aisée tant cette terre rougeâtre est salissante mais peu importe. Pour l’heure, tes pensées sont préoccupées par bien d’autres sujets. Tu continues de traîner des pieds sur la route poussiéreuse, soulevant dans ton sillage des nuages de cette terre si propre à Bellifère. Bellifère… Tu as passé des années à vouloir fuir ce maudit duché, à rêver d’autres horizons. Des mois durant, tu as imaginé ce qui pouvait se cacher au-delà des frontières rocailleuses, cherché le courage de quitter enfin ces paysages tristes… Et lorsqu’enfin tu es partie, c’était sans volonté de retour, espérant bien ne jamais revenir en ces lieux que tu foulais enfant. Et aujourd’hui ? Presque trois ans et demi après ton départ, tu contemples les sentiers par lesquelles tu te glissais pour aller rejoindre Fleur auprès de votre étang, celui-là même où elle s’obstinait à te faire retenir les formes des lettres de l’alphabet, où tu lui appris quelques gestes de brasses… Ces mêmes eaux auprès desquelles tu lui confias ta volonté de partir à la recherche de ce père inconnu dont l’ombre planait sur ta vie depuis toutes ces années. Tu te souviens de sa surprise. De ses mots tandis qu’elle louait ton courage, elle qui pensait ne jamais franchir les frontières du duché. De son regard embrumé de larmes quand elle s’efforçait de sourire ne pas montrer sa tristesse. Comme elle est loin désormais, perdue là-bas à l’ouest, dans ce royaume nommé Outrevent que tu n’as jamais visité. Au moins as-tu toutes les raisons de penser qu’elle est heureuse – bien qu’un peu seule – auprès de son époux, ton frère… L’un de ces deux frères aînés que tu t’es découvert en retrouvant ta famille paternelle. Pour toi l’éternelle enfant unique, cette dénomination est encore difficile à utiliser, d’autant que tu n’as guère eu le temps d’apprendre à les connaître. Dire qu’il aura fallu mettre Arven entre vous pour que celle que tu as toujours considérée comme une sœur le devienne réellement… Ironie du Destin.
La vie est une catin. Fleur te manque. Tu aimerais pouvoir répondre aux longues missives qu’elle t’envoie pour te conter sa vie à Rocnoir avec autant de précision et de détails qu’elle t’en donne. Mais en dépit de ses efforts, des leçons prodiguées par Mélusine et Bethasbée, tu es encore loin de savoir lire et écrire couramment. Suffisamment pour ne pas la laisser sans nouvelles mais bien trop peu pour lui faire partager tout ce qui fait aujourd’hui ton quotidien au sein des roulottes. Il est probable qu’elle s’offusquerait de certaines anecdotes que tu pourrais lui évoquer, de celles qui impliquent draps, oreillers, jupons (les tiens, pour une fois)… et informations. Mais tu sais qu’à terme elle comprendrait. Elle comprendrait parce que ces femmes sont libres et généreuses. Parce qu’elles t’ont accueillie en leur sein comme une sœur, parce qu’elles t’ont aidé à reprendre pied dans ce monde dévasté par la magie. Parce qu’elles t’ont sauvé la vie, littéralement. Sans elles, jamais tu n’aurais pu survivre à l’âpreté des sables d’Erebor où ton désir de fuite t’avait mené tout droit. Pourtant tu savais combien ils pouvaient être inhospitaliers et dangereux pour les ignorants – Mélusine t’a tant parlé de ce désert qu’elle portait dans son cœur. Peut-être sont-ce d’ailleurs ces souvenirs qui t’ont poussé vers le sud quand tant d’autres directions s’offraient à toi. Tu ne sais plus vraiment ce qui guida alors tes pas. Tu avais seulement besoin d’espace après dix mois de réclusion, prisonnière de ton propre corps dans lequel se prélassait Patience, dragonne bien nommée tant elle a résisté à ton incessant babillage destinée à la convaincre de mettre les voiles. Alors tu as quitté Lorgol en hâte, avec pour tout paquetage quelques vêtements, une poignée de bijoux – fruit de tes activités nocturnes sur les toits – en guise de monnaie et au fond d’une bourse accrochée à ton cou, la perle qui ne te quitte jamais. Mais quand tu as atteint les infinités de dunes, senti les gifles de ce vent chaud chargé de sable, souffert la morsure du soleil sur ta peau blanche… La Caravane est passée juste à temps pour te ramasser, petite forme prostrée incapable d’avancer davantage et en son sein tu as retrouvé cette gaieté qui te caractérise et n’attendait que l’occasion de se manifester. Tu as pris goût à cette vie nomade, simple, qui te permettait en outre de servir le Fils des Ombres, ton roi. Et si tes compagnes ont dû t’initier à bien des choses pour te rendre digne d’être leur sœur, tu ne regrettes pas ces apprentissages, cet enivrement des sens et le sentiment de puissance qui t’envahit quand, vaincus par le plaisir, les hommes s’abandonnent sur ta couche avec leurs aveux et leurs conspirations. Mélusine serait certainement fière de toi. Pirouettes du Hasard.
La vie est une catin. Le cœur en berne, assise sur le rocher qui surplombe l’étang, tu jettes rageusement des cailloux dans l’eau limpide, troublant les ondes qui se propagent par de nouveaux projectiles. Tu as cessé de compter les jours écoulés depuis votre arrivée à Hacheclair. Aurais-tu voulu continuer que tu n’aurais plus eu les nombres pour le faire. Une lunaison ? Peut-être deux ? Tu sais combien il importe que le Roi des Voleurs soit tenu informé des évolutions de la situation à la Cour de l’ancien empereur. Votre mission en ces lieux est primordiale et tu t’efforces de l’accomplir avec toute l’efficacité dont tu es capable – bien que te réservant le droit de choisir plus soigneusement encore qu’à l’accoutumée les hommes pour lesquels tu écartes le rideau de ta petite roulotte. Les bellifériens sont tous des rustres, c’est entendu. Mais il ferait beau voir que tu satisfasses l’un des butors qui te raillèrent toute ton enfance durant et se pavanent aujourd’hui à la capitale ! Il est déjà bien suffisant de devoir subir les assauts de ces lourdauds qui beuglent leurs qualités à qui veut bien l’entendre. Que ne ferais-tu pas pour le Fils des Ombres… D’ordinaire, le souvenir du changement radical qui s’est opéré en toi te tire un sourire narquois. Qui aurait-pu présager que la petite Perle, cette gamine délurée débarquée de sa province sans grande expérience de la vie, deviendrait un jour une femme éprise de liberté, d’hommes et d’intrigues ? Car ce n’est ni plus ni moins qu’un audacieux jeu de séduction qui se met en place sous les tentures de la Caravane dans le seul but de renseigner la Cour des Miracles. D’ordinaire, oui, tu ris de voir comme le temps a passé et t’a transformée. Pas aujourd’hui. Pas alors que tu sens le contact du parchemin contre ta poitrine. D’une main vive, tu l’extirpes de ton corset. Tes yeux s’arrêtent sur le sceau de cire violette marqué des armes de Sinsarelle que tu as décacheté à la hâte quelques heures auparavant. Inutile de le déplier. La plume a tracé là trop de mots, trop d’expressions, trop de phrases compliquées pour que tu en appréhendes pleinement le contenu. Mais le sens t’a giflée de plein fouet dès que tu as posé les yeux dessus. Mélusine va mal. Mélusine va mal et elle a besoin de toi. L’appel à l’aide de Joséphine est éloquent et tu te sens toute disposée à oublier tes griefs à son encontre : vos querelles n’ont pas la moindre importance au regard de votre amour pour Mélusine. Mélusine qui va devenir et dépérit loin, si loin de toi. Facéties de la Fatalité.
La vie est une catin. Et toutes les Puissances avec, tiens !
Tu as changé, petite Perle. C’est qu’il y en a eu des épreuves à traverser, des doutes à éclaircir, des changements à accepter. Et tu as tout passé avec succès, équilibriste pirouettant sur le fil de sa vie, manquant souvent de tomber mais retrouvant toujours l’équilibre. L’enfant sans père a trouvé une famille tout prête à l’accueillir à bras ouverts… sans que le premier concerné se doute de quoi que ce soit à son sujet. Les occasions vous ont manqué pour apprendre à vous connaître et tu meurs de découvrir cette tante mutine qui a craché au visage des convenances pour vivre comme bon lui semblait. Tu trépignes d’en savoir plus sur ces deux frères qui sont au loin et dont l’un t’a offert le merveilleux bonheur d’avoir Fleur pour sœur. Mais pour le momen, tu n’oses pas. Les circonstances vous ont sitôt éloignés et tu n’as pas cherché à combler cette distance. Se rapprocher d’eux, partager leur vie… Tu crains trop d’être enfermée dans une position de petite bâtarde sans histoire. Ils ne sont pourtant pas de cette sorte les de Brunante, malgré leur haute noblesse, mais… Tu n’es pas tout à fait prête pour… tout ça. Savoir qu’ils existent te suffit pour le moment pour te sentir sereine. Tu as une famille, quelque part en Arven. Une famille que tu iras retrouver quand tu t’en sentiras capable. En attendant… tu virevoltes, tu t’émerveilles, tu grandis. L’enfant bondissante encore si présente en toi à ton départ de Port-Bravoure s’est effacée au profit d’une femme épanouie. Ton innocence est devenue assurance. Ta confiance en l’avenir s’est muée en une implacable volonté de prendre en main les rênes de ta vie. Ton impertinence d’alors, celle qui plaisait tant à Mélusine, est aujourd’hui une ironie mordante, que tu manies avec une certaine dextérité. Et ce n’est pas là la seule influence que t’as légué ton ancienne maitresse, en témoigne la légèreté de tes jupons que tu as appris à fort bien manier. Aux hommes que jadis tu détestais, tu sais maintenant faire miroiter mille plaisirs… Pour mieux t’en jouer ensuite. Forte, libérée, avide de mordre dans la vie à belles dents… Etait-il possible que tu deviennes une autre, quand tu as choisi pour modèles trois des femmes les plus éclatantes de tout Arven ?
Pourtant… Tout n’est pas aussi rose que voudrait le faire croire ton sourire insolent. Derrière ta moue se dissimulent peurs et souvenirs sombres. Durant presque une année, tu es demeurée captive de ton propre corps, réduite au seul état d’esprit sans la moindre possibilité d’agir par toi-même. Expérience traumatisante dont tu refuses catégoriquement de parler. A dire vrai, la seule évocation des dragons ou de leurs méfaits te laisse pantelante de fureur. D’une rage à laquelle seraient peu accoutumés ceux qui te connurent autrefois, enfant lumineuse à l’optimisme inébranlable. Tes moues espiègles et ton regard pétillant ne peuvent totalement dissimuler l’ombre haineuse qui s’est emparée de tes pensées. La résolution sans faille qui t’anime face à ces créatures de malheur. Et puisque court la rumeur selon laquelle la Cour des Miracles sera seule à pouvoir les défaire, alors c’est sans la moindre restriction que tu te livres corps et âme au service de son Roi. Ton Roi.
Entière Ironique Enjôleuse Facétieuse Volage Fidèle Désordonnée Butée Volage Vivante ... Bethasbée Ivresens Helena Bonham-Carter Tu as pour elle une reconnaissance plus grande que tu ne saurais l'exprimer. Elle t'a recueillie, elle t'a soignée, elle t'a acceptée parmi les siennes sans restrition aucune. Et plus que tout, elle t'a donné un but, une direction dans laquelle orienter ta vie laissée en lambeaux par Patience. Tu ignores si tu demeureras longtemps encore au sein de la Caravane mais ta fidélité et ton soutien lui sont a jamais acquises. Mélusine de Séverac Eva Green Oh chère Mélusine... Les mois ont passé, vous séparant, mais l'ombre de ta maîtresse plane toujours sur ton cœur. Souvent, aux heures où le sommeil te refuse ses bras, tu penses à elle en contemplant la voute étoilée, attendant le jour où tu pourras la rejoindre... Mais l'heure n'est pas encore venue. Il est d'autres missions à accomplir, d'autres devoirs à remplir, d'autres allégeances qu'il te faut honorer et tu sais qu'elle le comprendrait. Voleuse, n'est-elle pas, elle aussi, sujette du Fils des Ombres ? Joséphine Siguardent Meghan Ory Longtemps tu as détesté cette petite cielsombroise venue s'immiscer dans la relation si harmonieuse tissée avec Mélusine. Désormais, ta rancœur s'est évanouie. Il importe que votre maîtresse ne soit pas seule en ces temps troublés alors, puisque tu ne peux être présentement à ses côtés, tu es heureuse de savoir que ton ancienne rivale veille au grain. Freyja de Brunante Claudia Black Liberté. C'est le mot qui respire en cette fière pirate qui fut première à comprendre quels liens du sang vous unissaient. Grâce à elle, tu as su la vérité, rencontré ceux qui forment cette famille si longtemps cherchée. C'est une femme intimidante que Freyja de Brunante et tu espères de tout coeur qu'au jour où tu seras prête à revenir vers eux, elle t’accueillera à bras ouverts comme elle le fit la première fois, dans son bureau de la Taverne de la Rose. Louis & Laurent de Brunante Sam Claflin & Avoir deux frères aînés. Malgré le temps que tu as passé à chercher renseignements et informations sur ce mystérieux marin qui pourrait être ton père, jamais tu n'avais réellement songé qu'il aurait probablement d'autres enfants. Bien sur, l'idée t'avait effleurée, mais sans jamais prendre corps. Jusqu'à eux. Ces deux frères si fondamentalement réels que tu n'oses encore approcher, de peur de trébucher. Les dires de ta tante sur ton père ont quelque peu freiné tes envies de l'approcher mais eux semblent si accessibles... Un jour, tu le sais, tu leur feras une place dans ta vie et tu espères ardemment qu'ils seront prêts à en faire de même. Fleur de Brunante Gabriella Wilde Oh Fleur, ton amie, ta soeur... Jamais, dans tes rêves les plus fous, tu n'aurais espéré être un jour digne d'être de sa famille. Et voilà que c'est elle qui a rejoint cette tribu nouvellement rencontrée, pour ton plus grand bonheur. Pour elle, pour la tenir au courant de tes jours, tu persistes dans tes efforts pour apprendre à lire et écrire correctement, en attendant le jour mille fois attendu où tu pourras de nouveau la serrer dans tes bras. ... Moi c’est Delrya et j’ai des voix dans ma tête qui m’ont dit de venir ici :face :
Dernière édition par Perle Clairargent le Ven 11 Déc - 15:04, édité 7 fois |
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Admin ♥ Lumière astraleMélusine de Séverac Messages : 257 Mon allégeance va : aux rebelles RegistreÂge du personnage: 27 ansTitres: Autres visages: Freyja de Brunante ☼ Lotte-Louison de la Volte ☼ Soprane Harpelige ¤ Chimène d'Arven | Sujet: Re: Perle • Petit coquillage devenu grand Mer 13 Aoû - 8:41 | |
| Et c'est parfait J'aime beaucoup ce que Perle est devenue. Elle a bien grandi, et elle a sa vie maintenant, tu vas pouvoir la faire interagir avec à peu près tout le monde Bienvenue à nouveau, je te valide avec grand plaisir |
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