Uriel Sangdragon Messages : 37 RegistreÂge du personnage: Beaucoup dTitres: Autres visages: Une grenouille vengeresse / Un futur mort | Sujet: Uriel Sangdragon - Seigneur des Dragons devenu homme. Lun 16 Sep - 11:30 | |
| Uriel Sangdragon Insuline Inconnu Inconnu ft. Viggo Mortensen solstice de la saison chaude, il y a environ 2800 ans dans un petit village d'Ibélène perdu dans les montagnes de ce qui est aujourd'hui Erebor un peu plus de 2800 du passé à l'Humanité un seigneur des Dragons Calice Curieux Étourdi Fantasque Nostalgique Philosophe Caractériel Quand on a vu passer tant de vies, quand on a vu passer tant de morts, il peut être compréhensible qu’on peine à s’arrêter sur le présent. Uriel peut paraître taciturne et peu amical, froid et cynique… Mais ce n’est pas un caractère qu’il a hérité d’Abéliard ou de Jusice. C’est un caractère qu’il a hérité du temps. Il lui arrive souvent d’oublier des éléments simple, des personnes, ou simplement de répondre à quelqu’un qui se trouve devant lui. Il ne faut pas croire que c’est à cause de sa mémoire défaillante. Quand on a de nombreux millénaires d’histoire dans la tête et qu’on cherche chaque jour à en apprendre plus, il est vrai qu’il n’est pas forcément évident de réussir à s’arrêter sur des détails… Il se perd ainsi parfois dans les affres du temps, rêvant à d’autres événements, d’autres lieux, d’autres personnes qu’il aurait aimé ne pas avoir perdu… Il est souvent calme et distant, de par cette histoire, mais veillez toutefois à ne pas l’énerver… Vous pourriez avoir des surprises, car il n’a en fait rien perdu de sa fougue. Ne le prenez pas non plus pour un vieil homme sénile, ce serait faire bien mauvaise route… Entre mes doigts, de la poussière. De la poussière accumulée au fil des âges. De la poussière, seule trace du passage des hommes longtemps après leur mort.
Devant moi, un chêne immense, massif, majestueux. Il n’était à l’époque qu’une jeune pousse, un arbuste. Personne n’a jamais pu l’abattre. Nombreux sont ceux qui ont essayé.
Un harpon qui fend l’air. Un cri retentissant, des flammes, des flèches, un autre harpon, des cris affreux, des explosions de magie, des hommes, par dizaines, des chevaliers épris de gloire et de revanche. Un refus de se battre, de tuer, même pour se libérer, des cordes, des lames… Images d’un autres temps. Souvenir du passé. Reliques fragmentées.
Poussière… Tout n’est plus que poussière dans le vent.
Des chevaux, une caravane, des rires, des chants, des jeux. Feu, vent, glace. Des magiciens, une tempête, un déluge. Un homme ravagé, laissé pour mort. Il ne lui reste plus longtemps à vivre. Bribes d’une histoire oubliée, émotions perdues d’une autre ère. Ces deux souvenirs sont miens. Ils se sont pourtant passés au même moment, en des lieux bien différents, si lointains…
Ma main parcoure l’écorce du chêne solitaire, dont on dit qu’il est fait d’une ancestrale magie.
Abélard, homme simple et brave, ménestrel au grand cœur, qui pleure sur le corps de Justice, Dragon seigneur de Clan, affilié au Chaos, défenseur de l’humanité. Mais dans le corps d’Abélard Harpelige, ce n’est plus son âme qui vit. Curieuse coïncidence, ces deux attaques simultanées. Justice a accepté bien à contrecœur de prendre le corps d’Abélard. Si monstrueuse décision. Pour que le Dragon continue sa route, la vie du Calice devait être volée. Événement rare, tristesse infinie. Un instant, ils n’ont plus fait qu’un. Mais l’esprit de Justice a pris le dessus. Abélard a fini son voyage dans les limbes de l’infini. Le temps n’était pas encore venu pour Justice. Sauvé par sa longévité draconique, triste et solitaire dans ce corps d’homme, il devint, peu à peu, Uriel. Je devins Uriel. Nous devînmes Uriel. Dragon parmi les Hommes. Sage devint le seigneur du Clan. Je devins un être hybride, accepté par les Dragons et par les hommes, mais vraiment compris d’aucun d’entre eux, un intermédiaire aux capacités limitées. Un être qui a perdu la Magie de son Calice tout comme son ancienne Magie de Dragon, mais qui a encore tout sa tête.
De nombreuses branches, tant de feuilles tombées, tant d’hivers passés…
Tant de vies croisées, tant d'événements vécus, tant d’amitiés et d’amours forgés pour disparaître dans le néant… Tant d’expériences, de vies, de joies et de peines… Des visages… Des millions de visages.
Trois millénaires.
Trois millénaires ont passés depuis que Justice et Abélard sont devenus Uriel Sangdragon. Deux millénaires passés par moments dans l’oubli, par moment dans le feu de l’action. Du vivant de Justice, j’ai aidé la Rose Ecarlate à enfermer ma propre race. Depuis, je n’ai cessé de veiller sur la sûreté de leur Prison. Dragonvale… Quelle merveilleuse création... L’Unité, ce que les hommes appellent le Pacte, avait toute les raisons d’être créé, et ne doit jamais être rompu. Dans la mesure de mes moyens, je veille sur la clé draconique et j’essaye de convaincre mes confrères de continuer de se plier à l’Unité… Pour l’avenir de ce monde, c’est la seule solution viable…
Le vent qui souffle entre les branches, le chant des oiseaux, splendide ritournelle d’une nature enjouée…
Que reste-t-il en moi d’Abélard Harpelige ? Que reste-t-il en moi de celui dont la vie fut si courte mais marqua à jamais la mienne ? Certainement ce don inné pour faire chanter les cistres du bout de mes doigts. Certainement cette belle voix rauque qui a fait chavirer tant et tant de cœurs. Uriel, le chant des étoiles… Un nom à l’honneur de son talent sauvegardé. Certainement son caractère, et puis ses souvenirs… Ses émotions. Étrange et stupéfiante sensation que d’être Homme et Dragon tout à la fois. Si loin de ce que l’on éprouve en tant que Dragon, en tant qu’Homme, ou même en temps qu’Écrin…
Je soupire. Un Dragon ne se rend pas vraiment conscience de son extraordinaire longévité… Pas jusqu’au jour où il en vient à vivre parmi les hommes.
Lentement, je me retourne et regarde vers l’Est, où le soleil est en train de monter dans un ciel sans nuages. Il me reste encore beaucoup de route pour parvenir à Dragonvale, pour rejoindre mes confrères. Je vais rester là-bas un moment… Ces derniers temps, tout s’est tant précipité… « Seigneur d'Arven ! Seigneur d'Arven ? Vous ne méritez d’être que les Seigneurs de Dragonvale, ce titre vous suffit, vos ambitions de vengeance ne sont que pure vanité ! »
Dans la montagne qui surplombe l’Académie, ils me font face. Immenses créature face à un chétif humain, divinités face à un insecte. Ma voix grave emplie de colère a beau porter, je sais qu'ils ne m'entendent qu'à peine. Je sais qu’une partie de leurs esprits est ailleurs, avec leurs écrins, mais ça ne les empêche pas d’être ici. Je me souviens de ce temps où Abélard était le miens, ce temps dont les Dragons et les livres sont les seuls à se souvenir… Particulière sensation que d’avoir un écrin… J’ai infiltré la cour d’Ibélène dans son corps, j’ai trahi les Dragons. Ils le méritaient alors. Ils le méritent toujours aujourd’hui. Ne seront-ils donc jamais raisonnables, ces êtres si puissants, si égocentriques et sûrs de leur droit de régner sur le monde entier… Je hurle de toutes mes forces, frappant rageusement un énorme rocher à ma gauche qui se fend dans un vacarme épouvantable. La Magie et la Pensée de Sage m'environne, m'accordant quelques extra pour me protéger de ces êtres qu'il me serait impossible d'approcher sans cela.
« ÉCOUTEZ-MOI ! »
Ardente pose à nouveau son œil sur moi, elle qui vient de me dire qu’il était tant que les Seigneurs d'Arven reprennent leur place. Les autres Dragons de son clan restent tout bonnement impassible. Par habitude, par dédain ?
« Ardente, nous sommes parvenus à t’arrêter une fois, nous y parviendrons encore. Fait taire ces ambitions absurdes. Vous n’avez pas plus le droit de régner sur le monde que vous n’êtes invincibles. Les hommes n’ont que trop soufferts. Ce ne sont pas juste des pions, des insectes que l’on peut se contenter d’écraser. Tu sais qu’ils ont des sentiments, tu sais à quel point ils peuvent être forts, tu sais à quel point leurs lignées et leur actes peuvent mériter le respect. Ils n’ont fait que se défendre après des millénaires d’esclavage, pour leur propre santé. Ils ne méritent pas votre courroux. »
Elle continue de me regarder. Détourne finalement les yeux avec dédain. De ma droite vient une gerbe de feu. Sanglante qui voudrait me faire disparaître comme un humain soufflerait une bougie… Je défis d’ailleurs un Dragon de souffler une bougie sans écrin. Je tends la main devant moi. Le feu m’entoure, lèche mes vêtements et mes joues, me brûlant même légèrement par endroits. Quand la fumée se dissipe, je soupire en secouant la tête… Quand comprendront-ils donc ? Pourquoi ne daignent-ils même pas me répondre ? Suis-je si faible, si insignifiant à leurs yeux ? Je disparais. Purement et simplement, rejoignant les Dragons du Clan de Sage, de mon Clan. Je regarde Sage, fait non de la tête avec un léger sourire dépité sur mes lèvres. L’écoutent-ils mieux, lui, qui est encore Dragon ? Ou refusent-ils purement et simplement d’entendre nos paroles, refusent cette ouverture d’esprit qu’ils n’ont pas et ne désirent pas avoir ? Calmement, je viens m’asseoir sur la patte tendue de Forge, me couche contre ses écailles chaudes, et ferme les yeux. Comment leur faire entendre raison ? Comment, maintenant qu’ils peuvent à nouveau sillonner Arven ? L’Unité doit être maintenue, mais je ne sais plus trop par quels moyens, quand même les hommes ont oubliés pourquoi elle existait, et entreprennent d’aider ceux qui ont juré leur perte… Sigvald Nightingale Alex Pettyfer Hérauts C'est lors de la Chute que je lui suit venu en aide... Sa soeur venait de se sacréfier dans un acte désepéré, que je n'encourageais pas vraiment, pour éliminer Augustus. Il ne restait plus alors pour reprendre en main le destin de Nightingale un fantôme, une femme endormie pour l'éternité et une toute jeune fille, un bébé. J'ai obtenu de Sage qu'il fasse revenir ce fantôme dans le monde des vivants. Il avait suffisamment luté pour ne pas se voir désormais si impuissant, enfermé dans Dragonvale, incapable de partir chercher ceux qui lui étaient chers. Depuis, j'ai gardé contact avec lui, et le considère comme un allié sur les routes d'Arven, tandis que je reste moi, pour l'instant, à Dragonvale. Shandor Harpelige Aidan Turner Mage Ce petit garnement immature, dragueur invétéré... Aaah... Dire que ce jeune homme capricieux est un descendant d'Abélard. C'est en son nom, et parce que mon coeur me pousse à le faire, que je veille sur lui et sur sa sœur. Mais je dois aussi avouer que cet enfant dissipé a su mûrir, devenir un homme dont je peut être fier. Si ses vols ne sont pas vraiment de mon goût, la maturité dont il fait preuve dans sa loyauté envers le fils des ombres me laisse à penser que ce garçon n'est pas perdu. Soprane Harpelige Jessica Brown Findlay Hérauts Soprane... Si je ne suis qu'une ombre distante dans la vie de son frère, Soprane me connaît sans me connaître. Elle connaît la légende, l'amitié de l'homme et du Dragon, le Sacrifice... Mais elle connaît aussi l'homme. Uriel Sangdragon... Sans savoir que c'est lui. Combien de fois me suis-je assis au coin d'un feu, me repaissant de ses histoires ? Combien de fois ai-je laissé glissé une feuille de papier froissé contenant quelques bribes d'un récit oublié ? Combien de fois ai-je longtemps parlé le soir avec elle de poésie ? Il nous est même arrivé de composer quelques vers ensemble, quelques mélodies... Oserais-je un jour lui révéler qui je suis ? Je ne sais pas si cela lui apporterait quoi que ce soit, je ne sais pas si ce serait bon pour elle. Non, pour l'instant, et pour encore longtemps, je ne serais à ces yeux que cet Osmond Longuesbranches, itinérant un peu perdu qui passe par courts épisodes dans sa vie. Chimène d'Arven Drew Barrymore Calices Sa détresse immense, son chagrin si grand... Chimène et Augustus, cette terrible histoire qui a finit dans le sang... Si je ne me suis jamais vraiment élevé contre les actes d'Augustus, sensés quoi que bien trop radicaux, je ne pouvais laisser Chimène mourir d'une si atroce façon... J'ai fait appel à mes frères, qui ont répondu à ma demande... Peut-être n'aurais-je jamais du le faire, peut-être étais-ce un acte égoïste, peut-être ai-je juste voulu faire taire mon empathie en permettant à son âme d'être éternelle, car je n'avais pas le courage de l'achever. Toujours est-il que depuis, je suis si mal à l'aise en sa présence, si coupable et si affecté par sa détresse, que je n'ose qu'à grand peine lui parler, et ne répond qu'en quelques courts propos à ses rares questions. Augustus Poing-d'Acier Gerard Butler Calices Quel empereur que ce Lord Augustus... Je ne pouvais qu'approuver sa volonté de s'élever contre les Dragons, que valider ses inquiétudes concernant cette race bien trop dangereuse et orgueilleuse qui est la mienne... Mais sa façon de faire... Tout ces morts... Je ne sais pas si c'était la bonne solution. Je ne le crois toujours pas aujourd'hui. Mais si ce n'est pas oublié, et que je ne lui ai jamais pardonné, ces événements appartiennent désormais au passé. Je l'ai pendant longtemps aidé à garder le pouvoir, et je l'aide désormais dans ses actions contre les Dragons. Ce n'est pas le meilleur homme qu'Arven aurait pu mettre sur le chemin des Dragons, mais c'est un des seuls à avoir eu le courage et la force de devenir leur ennemi. Entre lui et le retours de mes frères, mon choix est fait depuis bien longtemps, ce doit être lui. Un Dragonnet qui a craqué. Si je commene, je ne pourrais m'arrêter de tarir d'éloge son histoire, sa communauté, son staff, (son codeur), toussa toussa.
Dernière édition par Uriel Sangdragon le Mar 17 Sep - 15:39, édité 5 fois |
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